Petite fic pour naku ^^

Voilà Naku, je voulais te remmercier pour se super projet alors comme tu boudais car tu n'avais pas de fic en voici une ( désolé pour les fautes d'orthographes) j'éspère que sa te plaira !!! ( je me suis un peu importée sur la fin désolé ...) lien pour les com' :ici

" Pourquoi l'enfer as t il un goût de paradis ?"



8H00. Le réveil sonna et je me réveillais d’un coup. J’étais trop excitée à l’idée de retrouver mon ange roux. Nous allions passer la journée dans son superbe appartement de Seattle. Edward m’avait promis une surprise; il avait enfin retrouvé le sourire, j’étais heureuse qu’il ait dépassé la tristesse due au décès de sa femme. Quelques fantasmes me traversèrent l’esprit ce qui m’obligea à aller prendre une douche pour me calmer. Une fois sereine, j’ouvris mon placard et pris une petite robe rouge qui mettait en valeur ma peau blanche, mes cheveux bruns et mes yeux bleus. Je n’avais aucune peur pour ma vie avec lui. Son expérience avec sa défunte femme était trop grande pour qu’il se montre faible face au sang humain. Je pris enfin ma voiture. Dans un quart d’heure je serai chez lui. Mes mains en tremblaient de joie. Bien que la route fût dégagée, les minutes me paraissaient extrêmement longues. Arrivée devant l’immeuble j’arrangeais ma tenue, pris deux grandes respirations et sonnais. Un quart de seconde plus tard sa beauté me coupa le souffle. Je remarquais sa surprise lorsqu’il vit ma petite robe au décolleté assez plongeant. J’étais heureuse de constater qu’il éprouvait un temps soit peu de désir à mon égard. Arriverais-je à le faire craquer ce soir ? Je vis son visage déchiré par le doute. Je savais que l’éternel dilemme entre son désir et ma sécurité se jouait dans sa tête. Je m’efforçais d’être sensuelle tout en pensant à des images explicites de nous deux, lui, caressant mes reins …

Son appartement était au dernier étage. Arrivés devant sa porte en chêne massif, il fit tourner sa clef dans la serrure. Il me jaugea une seconde et dût lire le désir qui me consumait. L’instant de cligner des paupières, je me retrouvais sur un grand lit baldaquin en soie bleue. Il m’allongea précieusement et dit :

- Gwendo, je ne peux et ne veux plus résister … Je te veux ce soir … Voilà en quoi constituait ma surprise….

Je sentis ses lèvres effleurer les miennes puis tout doucement elles tracèrent un chemin jusqu’à la base de mon cou. Réalisant que j’allais enfin pouvoir goûter sa peau cette nuit, j’attirai sa bouche contre la mienne avec toute la passion dont j’étais capable. Ses mains entreprirent de caresser mes reins. Ses douces lèvres glissèrent jusqu’à ma poitrine ce qui accéléra ma respiration déjà haletante. D’une main mal assurée, j' enlevai son pull beige pour enfin profiter de ses superbes abdos dignes des dieux grecs. Il me fit passer sur lui puis glissa doucement sa main sur ma fermeture qu’il descendit avec sensualité. Ma bouche entreprit de marquer les contours de ses abdominaux. Je me levais légèrement pour faciliter le retrait de ma robe. Lorsqu’il vit mes sous vêtements en dentelles noires, sa respiration se fit saccadée et son désir augmentât. Ma bouche venait de terminer de traçer les contours de son ventre. J’arrivais enfin à sa ceinture que je déboutonnais prestement. Je fis glisser lentement son pantalon le long de ses jambes tout en l’effleurant du bout des lèvres. J’aurais dû avoir froid à son contact mais chacune de ses caresse laissaient une brûlure de désir. Je me rendis à peine compte que nous venions d’intervertir nos places. Délicatement, il passa la main dans mon dos et libéra ma poitrine. Ses lèvres s’arrêtèrent assez longtemps sur mes seins pour me faire frissonner de plaisir. Mes pensées se firent de plus en plus incohérentes, ce qui le réjouit au plus au point. Ses mains tracèrent le contour de mes hanches puis arrivèrent au niveau de mon boxer. Il joua rapidement avec mon dernier sous-vêtement, m’embrassa les hanches et l’enleva. Comment un ange pouvait-il éprouver du désir pour une simple humaine imparfaite ? Pourquoi cette créature féerique m’avait choisi, moi, Gwendoline, parmi tant d’autres ? J’éprouvais moi aussi le besoin de le voir nu. Mes mains frôlèrent son dos, ses reins puis caressèrent ses fesses. Ne pouvant plus me retenir, j'otais son boxer qui moulait son désir. Soudain je sentis ses mains descendre vers mon intimité. Pourquoi l’enfer avait- il un goût de paradis ? Je regardais une secondes ses yeux couleur or. Je sentis alors tout l’amour, tout le désir, toute la passion qu’il avait à mon égard. Le besoin de le sentir au plus près de moi se fit pressant. Je plaquais mes mains sur ses reins pour lui intimer d’aller plus loin. Il comprit le message et nos deux corps ne firent plus qu’un. Au bout de quelques minutes, nous atteignîmes tous deux le paradis en dépit de sa damnation éternelle. Heureuse, je luis susurrais tout l’amour que je lui portais et m’endormis dans ses bras. Il continua à me caresser les hanches lançant des traces encore brûlantes de désir. Serais-je un jour rassasiée de lui ? Je pensais que non.

Le lendemain matin je me réveillais et dut repartir chez moi à contre cœur. J’étais tellement heureuse et encore émerveillée par la nuit passée. Je remarquais qu’étourdie comme je suis, je venais d’oublier mon sac chez lui. Je fis demi tour et me retrouvais en cinq minutes devant chez lui. Un résident m’avait gentiment ouvert la porte. Je montais les escaliers et m’apprêtais à toquer quand je me rendis compte que la porte était ouverte. Bizarre, d’habitude il refermait la porte derrière moi. Je poussais la porte et me trouvais en un rien de temps devant la chambre au lit bleu. J’ouvris la porte et vis que mon ange n’était pas seul. Je reconnus tout de suite son visage, le visage de sa femme soit disant défunte, que j’ai pu voir tant de fois sur ses photos. Elle me regarda surprise. Je baissais les yeux et vit les sous vêtements de mon cœur mélangés avec ceux de la revenante. C’en était trop. La tristesse me coupa le souffle. Je m’interdisais pourtant de faire une scène. Il n’avait jamais vraiment été mien et ne le méritais pas. Les larmes commençaient à affluer vers mes yeux. Je ne comprenais pas comment un ange pouvait trahir une personne. La maxime « l’enfer est pavé de bonnes intentions » me revint à l’esprit, ce qui eut le don de me faire sourire amèrement. Je rentrais précipitamment dans ma voiture et poussais la vitesse et la radio au maximum. Les paroles de la chanson « heartbreaker » émanaient de cette dernière. La colère m’envahit ainsi que les larmes. Un trou béant venait de s’ouvrir, prenant la place de mon cœur. Il fallait que je parte loin, très loin de Seattle et ses immeubles maudits. Je lui avais donné mon cœur ,aveuglement, et lui le brisait sans remord ! J’éclatais en sanglot qui se transformèrent rapidement en un torrent de larmes.

« Are you a heartbreaker ? Maybe you want me for the ride. What if i’m fallin’ for a heartbreaker ? And everythings is just a lie…. »

Les paroles de cette chanson me lacérèrent le cœur. C’est alors que j’entendis les klaxons des voitures, ce qui me fit sortir de ma torpeur. Je vis trop tard l’arbre dressé en face de moi. J’entendis une dernière fois les paroles de cette chanson :
« I won’t be leavin’here alive. I won’t be leave here alive, no … »

Je compris alors que je ne survivrais pas à Edward …