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 A chacun son histoire - première session

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naku
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MessageSujet: A chacun son histoire - première session   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:26

A chacun son histoire …


A chacun son histoire - première session 124103958861

Explications
Suite à une petite blague pour lapda, j’ai écris une histoire la mettant en scène avec Jasper (c'est son perso préféré !)
Ainsi beaucoup on voulu avoir leur histoire (moi aussi j’aimerai bien avoir mon histoire !! lol)

J’ai donc eut l’idée de rapatrier des auteurs de fics et des demandeurs d'histoire personnalisée.

Sommaire des auteurs et leur demandeur


Clouded (lulu)

Katia (Kyna.fan2Jacob)

Drinou (Rondelli-Jess)

freesia (Daphné)

Juliette (heaven)

Laulau (Cathou)

Laurie-E (eiphose)

Suzanne (Parker)

Ella (cricri)

Phika17 (celia87)

Chris (isterititude)

Amande (rosy)

Bria (Loveuly bella)

Looumarcise (mizard84)

Anne12341 (Petit ange)



Dernière édition par naku le Jeu 6 Aoû - 13:42, édité 5 fois
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naku
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naku


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MessageSujet: Rencontre dans les bois   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:26

A chacun son histoire - première session Cloude11


J’arrivais enfin. Je pouvais l’apercevoir à travers les arbres. C’était magnifique ! Carl me l’avait parfaitement décrite : je jetais un dernier coup d’œil au plan qu’il m’avait laissé et pénétrai dans la cabane. Elle n’était pas fermée à clé, comme il me l’avait dit.

- Elle sert d’abri à ceux qui en ont besoin, m’avait-il expliqué avec son air mystérieux habituel.

Carl était un descendant de la tribu Chickasaw. Même si depuis deux générations ils s’étaient intégrés au mode de vie américain, il avait gardé un profond respect pour les traditions indiennes et l’hospitalité était fondamentale. Cette cabane en bois en pleine forêt, perdue dans les montagnes, restait donc ouverte à qui souhaitait s’y reposer.
J’ouvris les fenêtres pour mieux apprécier les lieux. J’avais pensé qu’il y aurait plus de poussière… L’ensemble était très propre. L’odeur du bois me détendit instantanément. Il y avait quelques objets de décoration, une hache au mur, un crane de buffle au dessus de la cheminée… Je souris.

Un peu cliché, non…

L’ensemble était très sobre. Une peau de bête était jetée sur le sol. Un tronc d’arbre servait de table, et un autre faisait office de banc. Le lit, en bois également, se trouvait dans une autre pièce et pour la salle de bain, une douche à peu près aménagée. Le confort était spartiate, mais c’était ce dont j’avais envie. L’endroit rêvé pour lire, écrire, enfin créer en toute sérénité… J’avais convenu de faire un point téléphonique avec mes parents toutes les deux semaines parce qu’évidemment ici le portable ne fonctionnait pas. Un poste de garde était situé à une demi-journée de marche d’ici. En attendant, à moi la tranquillité !

Lorsque Carl avait parlé de cet endroit, où il avait passé des heures au coin du feu à écouter son grand-père raconter de vieilles légendes, j’avais eu envie de venir voir par moi-même. J’avais besoin de réfléchir, de faire le point sur mon avenir et j’avais donc décidé de m’isoler pendant quelques semaines. Évidemment, mes parents avaient complètement paniqué lorsque je leur avais annoncé mes projets, mais l’endroit était sûr et contrôlé régulièrement par des rangers qui savaient parfaitement où je me trouvais. Les placards étaient pleins donc pas de souci, il y avait aussi des réserves de bois pour la cheminée… Je déballais tranquillement mes affaires. En ouvrant l’armoire je découvris une large chemise à carreaux rouge et noir et un pantalon dans un piteux état. J’approchai le bout de tissu de mon visage

C’est étrange comme odeur… Pas désagréable mais je n’arrivais pas à l’identifier…

Je les mis délicatement dans un coin avant de ranger mes vêtements.
La journée était bien avancée. Avant la tombée de la nuit, je devais aller chercher de l’eau pour prendre une douche. J’avais repéré une petite rivière pas très loin.
Ma première nuit fut assez agitée. J’avais beau être peu impressionnable, les bruits de la forêt la nuit ont quelque chose de particulièrement terrifiant.
Je me redressai en sursaut : au loin un animal hurlait à la mort.

Un coyote ou un loup probablement…

Son hurlement était déchirant…Je remontais le drap et tentai de me rendormir.

***
Je reniflais l’air.

D’où peut bien venir cette odeur ?…
La porte de la cabane était ouverte, les fenêtres aussi…
Manifestement, quelqu’un s’était installé dans mon refuge…
Quelle poisse ! J’avais mis longtemps à trouver un endroit où je me sentais bien…
Bon, il fallait que je récupère mes affaires et que je parte au plus vite.
J’attendrais qu’elle s’éloigne pour rentrer…

***

- Bon aujourd’hui, je me détends. Il fait un temps magnifique donc petite bronzette au soleil !

J’attrapais un livre dans mon sac et tranquillement installée sur ma serviette, je commençais à lire.
J’étais absorbée par ma lecture…
Soudain, je tressaillis… Il m’avait semblé entendre un craquement… Prudente, je regardais la couverture du livre…

- Bon ok, c’était pas une super idée d’apporter ce genre de bouquin alors que je suis seule en pleine forêt… Si je commence à m’imaginer des trucs…Déjà que je ne dors pas très bien…En plus, voilà que je me mets à parler toute seule… Bon, désolée Frank, dis-je en regardant la photo à l’arrière de la couverture, mais La forêt des ombres c’est pas possible !


Je me redressais, je venais d’avoir un plan bien plus excitant !
Il faisait chaud, et une petite baignade s’imposait !
J’enfilais rapidement mon maillot et me dirigeais vers la rivière. Le courant était très faible à cet endroit et le lit assez profond pour que je puisse faire quelques brasses. Comme j’étais seule, j’avais enlevé le haut de mon bikini pour profiter pleinement de la douceur de l’eau sur ma peau.


***
J’avais à peine eu le temps de faire un bond de côté.
Je surveillais la maison depuis hier soir mais je n’avais pas encore eu la possibilité de m’approcher.
Je restais donc à proximité du point d’eau et voilà que maintenant elle venait m’envahir ici aussi…
Je ne l’avais qu’entraperçu à travers les arbres. J’étais volontairement resté à distance pour pouvoir mieux l’observer. Elle était assez grande, 1m63 environ, des cheveux châtains, une peau très blanche, presque laiteuse. Je n’avais pas pu voir ses yeux…
Je restais interdit lorsqu’elle se déshabilla avant de rentrer dans l’eau.
Il y avait longtemps que je n’avais pas désiré une humaine… Il y avait longtemps que je n’avais pas été un humain…
J’étais hypnotisé…
***

J’avais l’impression d’être observé. Un léger picotement dans la nuque…

- Tu dois rêver, tu deviens parano ma pauvre fille… Vraiment, les thrillers c’est pas pour toi !

Et pourtant…

Je me retournais brusquement, juste le temps d’apercevoir un mouvement dans les branches.

Sans doute un animal, je te rappelle quand même que tu es en plein milieu d’une forêt !

Je commençais à avoir froid, je sortis de l’eau, pris ma serviette et rentrais à la cabane.

***
J’avais eu chaud. Elle avait failli me voir.
Je devrais être plus prudent à l’avenir.
Et avec tout ça, j’avais oublié de retourner chercher mes affaires !
Après tout, je n’étais peut-être pas obligé de repartir tout de suite…

***


Dernière édition par naku le Sam 23 Mai - 13:57, édité 2 fois
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naku
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MessageSujet: Rencontre dans les bois   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:27

- Ce soir, je tente le feu de camp !

La nuit était magnifique, je n’avais pas envie de manger à l’intérieur et puis comme je n’avais pas d’autres sources de lumière ! Il y avait un foyer prévu à cet effet devant la cabane. Je préparai donc mon repas et ma petite soirée façon scout !
Le bois était suffisamment sec et s’enflamma sans problème.
Grande gourmande devant l’éternel, j’avais prévu un énorme paquet de marshmallows.
Isolée en forêt, ok, mais privée des petits plaisirs de la vie, ça jamais !

- C’est trop le pied ! m’écriai-je la bouche pleine

C’est alors que je vis deux yeux brillants m’observer.

***

L’odeur m’avait attiré…
Je n’avais pas mangé depuis des jours. L’idée de chasser me rebutait : je n’avais plus envie d’avoir ce goût dans la bouche…
J’avais oublié à quel point la nourriture humaine m’avait manqué…
Démasqué pour un bout de marshmallow… Pour un loup, ya plus crédible comme entrée en scène !
J’étais pathétique, mais bon tant pis… et puis j’avais terriblement envie de me rapprocher de cette jeune femme…

***

- Oh mon dieu, murmurai-je en laissant tomber ma brochette. C’est pas vrai… Un loup…

Il s’avançait prudemment vers moi, humant l’air.

- Euh, je ne suis pas certaine que cela te plaise…

Malgré la peur qui me tétanisait, je réussissais à faire de l’humour, avec un redoutable prédateur. Enfin redoutable, il avait l’air plutôt mal en point à y regarder de plus près. Je ne connaissais pas bien ce genre d’animaux, mais je savais qu’ils n’étaient pas dangereux sauf quand ils avaient faim. Enfin en théorie… d’après ce que j’avais lu…

Surtout, tu ne paniques pas… Il doit sûrement sentir ta peur…

Malgré son état, le loup restait tout de même impressionnant, grand même, très grand… Je n’en n’avais jamais vu en vrai, donc je ne pouvais pas comparer, mais il me semblait quand même qu’il était vraiment large pour son espèce…
Nous étions là à nous observer.

- Bon, qu’est-ce que je fais ?…

***

Evidemment, j’avais oublié un petit détail.
Pour un humaine, j’étais un loup, un animal plutôt inquiétant voire effrayant.
Je pouvais sentir sa peur. Maintenant que j’étais là, je n’allais pas faire machine arrière.
Je m’assis tranquillement, pour la rassurer.

***

- ok, ok…

Il avait l’air d’attendre quelque chose. Je regardais le paquet de marshmallow, puis l’animal, de nouveau le paquet, incrédule je décidais de tenter quelque chose

- Si tu y tiens vraiment… lui dis-je en lui lançant un morceau, qu’il attrapa au vol

J’étais stupéfaite… Il faut dire que j’étais seule, en pleine forêt, en train de jeter de la nourriture, rectification des marshmallows, à un loup…

Ce petit jeu dura plusieurs minutes et il s’en alla, trottant tranquillement et apparemment satisfait.
Je n’étais pas bien sûre de ce qu’il venait de se passer et me mis à rire toute seule, le contre-coup du stress !
Du coup, je ne m’attardai pas dehors. Le feu éteint, je rentrai me coucher, perdue dans mes pensées.
Ce soir là, mes rêves étaient peuplés de loups, je m’imaginais seule au milieu d’un peuple de loups, habillée de plumes et de peaux de bêtes. Hypnotisée par les flammes d’un immense feu de camp, je tournoyais parmi eux, dans une danse lascive aux bruits des chants indiens…

Les jours se suivaient et se ressemblaient, entre baignade, lecture et écriture. Les soirées étaient un peu plus étranges, puisque le loup était revenu. J’étais sur mes gardes et lui aussi mais nous nous habituions l’un à l’autre tout doucement et j’avais même pris l’habitude de lui garder un peu de mon dîner. Depuis quelques jours, je me surprenais à attendre sa venue… Il s’attardait un peu plus chaque soir, et semblait apprécier de se trouver là au coin du feu, avec moi.

Déjà deux semaines… Il fallait que j’aille faire mon rapport. Je descendis pour rejoindre le poste de garde, relié au réseau téléphonique.

- Vanessa ? Vanessa, c’est toi ma chérie ?
- Oui maman ! C’est bien moi ! J’appelais juste pour vous dire que tout allait bien, comme convenu !

Cela me faisait plaisir d’entendre sa voix, même si elle était plus stressée que jamais !

- Tout se passe bien ?

Autant éviter de parler du loup sinon je risquais de voir débarquer l’armée en moins de deux !

- Mais oui, arrêtes de t’inquiéter, je m’en sors très bien !
- Bon… tu es sûre de ne pas vouloir rentrer ? demanda-t-elle pleine d’espoir
- Non, laisse-moi encore un peu de temps. Je me sens bien ici !
- …
- Bon, je t’embrasse, embrasse papa pour moi.
- Bien sûr ma chérie. Je t’aime.
- Moi aussi maman. A dans deux semaines !

Je devais faire vite. J’avais plusieurs heures de marche devant moi et le ciel était plutôt gris, et après vérification dans mon sac, je n’avais rien prévu pour me couvrir.
J’eus droit à plusieurs heures de marche sous la pluie. J’arrivais complètement trempée à la cabane. Je tentais d’allumer la cheminée mais j’avais oublié de recouvrir les bûches, qui étaient à présent trop humides pour s’enflammer.

Mais quelle idiote vraiment…

Je me séchais et fit chauffer de l’eau sur le petit réchaud de la cuisine.

Un bon café et ça ira mieux…

La pluie battait son plein dehors. La nuit ne tarda pas à arriver.
Il attendait patiemment dehors, comme à son habitude.

- Désolée, mais ce soir, je ne pourrais pas dîner avec toi…

Le loup avait l’air dépité.

Parfois, il avait des expressions vraiment très… humaines

Ce constat me fit sourire

- Passe une bonne nuit ! A demain !

Je le regardais s’enfoncer dans la forêt et refermai la porte.

Je dormis mal, j’étais agitée. Le matin, j’étais dans un piteux état, je commençais à me sentir fébrile. J’avais apporté des médicaments, que j’avais pris soigneusement, mais rien n’y fit. J’avais sûrement pris froid la veille.

J’avais récemment vu Into the wild et je m’imaginais déjà seule au monde, comme le héros, sur le point de succomber faute de soins…

Bon c’est pas la peine de sombrer dans le mélo… C’est une petite grippe, pas de quoi en faire un drame !

J’étais tellement fatiguée et sonnée que j’avais du mal à sortir de mon lit. Je touchais mon front, j’étais fiévreuse. La pluie redoublait dehors et je n’avais pas de bois pour réchauffer la pièce. J’étais frigorifiée. Je rassemblais toutes les couvertures que j’avais pu trouver et je m’enfonçai dans mon lit pour sombrer dans un sommeil agité, une nouvelle fois.

***
Déjà deux jours qu’elle ne sort pas…
Je commençais à m’inquiéter…
Je sentais que quelque chose n’allait pas…
Bon, je devrais peut-être rentrer, mais pour cela il va falloir que je sois présentable, plus humain…

***

Vaguement, j’avais cru entendre la porte s’ouvrir. J’étais tellement fatiguée, que je n’étais plus sûre de rien. J’avais froid, tellement froid…
Est-ce que je rêvais ?

Une main douce et brûlante passait rapidement sur mon front. Je me laissais aller à cette chaleur et sombrai à nouveau…

***

Il fallait que je la réchauffe. Le bois dehors était toujours aussi trempé et il n’y avait aucun chauffage…
J’avais déjà fait ça avant, mais c’était il y a si longtemps…

Je m’approchais doucement, et me glissai dans le lit avec elle. Son corps était glacé et tremblant. Je l’enlaçais doucement… Elle se blottit instinctivement tout contre moi, et soupira d’aise.

***

Une odeur de café me tira doucement de ma torpeur. J’essayais de me redresser mais j’étais encore trop faible pour ça.

- Doucement, doucement, me murmura une voix chaude et grave
- Mais qui êtes-vous ?

Je regardais avec stupeur le jeune homme en face de moi. Il était immense, partculièrement musclé. Des cheveux bruns très courts, des yeux marrons incroyablement beaux et… il portait les vêtements que j’avais trouvé dans l’armoire.

- Vous occupiez la maison avant que j’arrive, n’est-ce pas ?
- Oui, effectivement, me confirma-t-il dans un sourire. Mais arrêtez de vous agiter comme ça. Vous avez besoin de repos.

Pour le moment, la seule chose dont j’avais besoin c’était qu’il arrête de sourire ! Mon dieu qu’il était sexy quand il souriait. Je sentis mes joues brûler. Il s’en aperçut sûrement puisqu’il m’obligea à me rallonger.

- Ne vous inquiétez pas… Enfin je veux dire, vous pouvez avoir confiance, je ne vous ferai aucun mal…

Je l’examinais avec attention. Ce regard, ces yeux me rappelaient quelque chose. J’avais un étrange sentiment de déjà-vu…Mon instinct de survie devait certainement être neutralisé par la grippe, parce que je lui rendis timidement son sourire.

- Au fait, moi, c’est Jacob.
- Enchantée, Vanessa…

Il s’occupa ainsi de moi pendant plusieurs jours.
Il était doux, attentionné et incroyablement…attirant !
Le peu de fois où j’étais éveillée, nous discutions de choses et d’autres. Je me sentais bien en sa compagnie et je pense que lui aussi. J’appréciais sa bonne humeur, sa joie de vivre et son sourire…me faisait fondre !
***

Je me sentais revivre. Cette jeune femme avait réussi à me faire ressentir des choses que je ne croyais plus jamais pouvoir ressentir. Chaque fois que je me plongeais dans ses yeux bleus, j’oubliais la peine qui me rongeait. J’avais cherché à fuir la douleur après le départ de Bella, j’avais traversé les forêts du pays laissant libre cours au loup qui est en moi mais j’avais eu tort de vouloir ainsi renoncer à ma part d’humanité…
Vanessa avait apprivoisé le loup aurait-elle aussi raison de l’homme…

***

La pluie avait finalement cessé et après une journée ensoleillée il avait pu rallumer un feu pour réchauffer la cabane.
Je me sentais bien mieux de mon côté. Suffisamment en tout cas pour me lever.
Je m’approchais doucement, il faisait cuire des marshmallows dans la cheminée. Une douce odeur de caramel avait envahi la pièce.

- Alors comme ça, on vide mon stock de douceurs ? On profite d’une pauvre malade qui ne peut pas se défendre ?

Dans un éclat de rire, il se retourna pour me regarder.

- Bon, j’avoue tout ! Je suis venu jusqu’ici dans le seul espoir de pouvoir en remanger ! Je ne connais rien de meilleur !
- Tu pourrais partager au moins !

Il me tendit une brochette que je dégustais avec plaisir.
Il m’observait intensément.

- Tu as un morceau…

Il envoyait sa main vers mon visage et frôla mes lèvres de ses doigts. Je retenais mon souffle. Le temps s’était arrêté. Une tension presqu’électrique avait envahi la pièce. Son pouce parcourait ma bouche. Il s’avança vers moi tout doucement, en ne me quittant pas des yeux. J’avais très chaud, et pas uniquement à cause du feu qui dansait dans l’âtre… Ses lèvres s’approchaient doucement. J’étais littéralement hypnotisée. Il m’embrassa lentement, intensément. J’entrouvris les lèvres et répondis à son baiser. Mes mains parcouraient ses cheveux avec un plaisir intense. La chaleur qui irradiait de son corps me rendait folle. Sa façon d’embrasser était incroyablement sensuelle. J’avais envie de le toucher, de sentir son corps. Je déboutonnais sa chemise et caressais fébrilement chacun de ses muscles. Je me souvenais de ce corps brûlant. C’était lui qui hantait mes rêves. Il me fit délicatement basculer sur la peau qui jonchait le sol. La lumière des flammes lui donnaient une beauté irréelle, cette peau caramel était si douce… Il déboutonnait mon chemisier, ma peau s’embrasa à son contact, délicieusement marquée au fer rouge par chacun de ses gestes. Il me rendait complètement folle. Nos gestes aussi s’affolaient et nos caresses devenaient plus précises. Nos deux corps s’unirent pour ne faire plus qu’un et atteindre dans un même élan un plaisir infini.
Le désir ne nous quittait plus et nous refîmes l’amour à plusieurs reprises cette nuit-là.
Il me regarda avec une douceur infinie avant de me prendre dans ses bras. Blottie au creux de son épaule, bien au chaud je m’endormis paisiblement…

Les rayons du soleil caressaient son visage. Je pouvais rester des heures à le regarder dormir. Il s’était écoulé un mois depuis cette fameuse nuit. J’appréciais un peu plus sa compagnie de jour en jour. C’était un ami toujours plein d’entrain et un amant…comment dire… il était tellement prévenant, devançant mes moindres désirs, et aussi très passionné… Depuis qu’il était arrivé, mon ami le loup n’était pas réapparu. Je connaissais suffisamment les légendes indiennes pour avoir des doutes. Je l’avais reconnu, ce regard, son allure presque animale et surtout, cette chaleur incroyable qu’il dégageait…Il était sexy, ça c’était sûr mais ce qui irradiait de son corps n’était pas naturel. Je savais ce qu’il était et, pour être honnête, je m’en fichais. La seule chose qui avait de l’importance, c’était cet homme devant moi.
Un jour peut-être, il m’avouerait son secret, jusque là je l’aimerai autant que j’en étais capable.


Dernière édition par naku le Sam 23 Mai - 13:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Si tu savais   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:29

A chacun son histoire - première session 28stzyu


Si tu savais.
POV Jacob - Kyna.

Dans la vie on n'a qu'un seul grand amour, tous ceux qui précèdent sont des amours de rodage et tous ceux qui suivent sont des amours de rattrapage.


    Je venais juste de rentrer chez moi qu’elle m’y attendait déjà… Elle tapait du pied sur le plancher de la terrasse et s’appuyait contre la poutre. Elle était si belle, elle était mienne. Bien que ça me fasse encore bizarre de l’appeler comme ça ! J’avais enfin rencontré ma moitié, j’avais eu mon dû. Bella était du passé à présent, avec sa sang- sue ! Elle n’avait qu’à se faire transformer, je m’en fichais éperdument ! Tant qu’elle ne revenait pas après … Je me transmutai et m’approcha de ma douce. D’un coup son visage s’adoucit et elle s’agrippa vigoureusement à mon coup.

    -Je savais que tu ne pouvais pas me résister longtemps ! La narguais-je tandis que je la serrai encore plus contre moi. Elle se recula quelques peu, sortant de mon étreinte. Elle posa ses mains sur ses hanches et me regarda de haut -enfin, si dix centimètres font haut ! - vu qu’elle était sur la terrasse.
    -Je peux te résister quand je veux ! Envoya-t-elle avec un sourire en coin.
    Je l’admirai, elle avait du courage et de l’obstination. Et elle était entêtée en plus !
    -Tu sais que tu me fais pensée à bella que tu réagis comme ça. Lui soufflais-je pour la faire enrager.
    -Redis encore ça et je t’étrangle !
    -Vas y je t’attends !

    Je ne me doutais pas qu’elle allait le faire …
    Elle sauta sur moi et se transforma à la volée. J’eu à peine le temps de le faire moi aussi qu’elle m’avait déjà percutée. Je me retrouvais rapidement au sol. Elle sourit et dévoila ses crocs luisants.
    Alors Mr black, toujours pas calmé ?
    Tu rigoles, ma chérie !
    Répondis-je dans ma tête.
    Je fis volte face et me redressais, elle était passée sur mon flanc gauche. Je me retournai et lui souris. Elle se positionna. Tête en avant, museau froncé, pattes écartées. Je me contentai de m’asseoir sur mon arrière train et la regardai. Rien de tel pour l’énerver ! Pourtant elle s’approcha doucement de moi et s’assis elle aussi.
    Déjà fatiguée ?
    Tu rigoles, mon chéri !

    Elle avait bien insistée sur le mot Chéri. Elle s’approcha de moi et ouvrit sa mâchoire pour la placer autours de mon coup. Je relevai la tête pour la laisser prendre la place nécessaire. Je sentais son haleine chaude traverser ma fourrure et caresser ma gorge.
    Alors, mords …
    Pff, tu déconnes ou quoi ?!

    Sur ce elle commença à me lécher doucement. Voulait elle juste me montrer que je pouvais facilement me faire étrangler ? Ou bien qu’à n’importe quel moment elle pouvait me tuer ?
    Mais non, tu ne comprends rien …Je suis ton imprégnée quand même !
    Excuse …mais pourquoi t’as fait ça alors ?
    Hum je ne sais pas trop, pour mesurer ta confiance peut être …
    Tu as toute ma confiance …
    J’ai bien vu.


    Elle se recula puis se dirigea vers la maison. C’était vraiment une magnifique louve. D’un pelage blanc comme la neige, elle était unique. Au moins il y avait un avantage, je ne risquai pas de la perdre dans la forêt ! J’entendis un rire étouffé en sa direction, décidément toutes mes réflexions la faisait rire ! Reprenons, Kahina était hors du commun.

    Je l’avais rencontré dans un village voisin alors qu’une forte odeur de sangsue y demeurait. Quand j’y suis arrivé, le village était devenu un vrai champ de bataille. Des femmes et des enfants gisaient sur le sol, gorges tranchées, bras arrachés. Il n’y avait pourtant peu de sang, or la quantité qu’y se trouvait au sol aurait dû être beaucoup plus importante . Le vampire en question n’était pas un végétarien, donc les Cullen n’étaient pas impliqués … Plus j’avançais entres les corps plus l’odeur se faisait forte. C’est au détours d’une cabane que je l’aperçus. Elle était l’ange venu du paradis pour sauver ce village et illuminer mon cœur meurtrit par l’abandon de bella. Son pelage blanc était recouvert de sang; avec elle, trois autres loups s’occupaient de démembrer un mâle. La femelle était entre les crocs de la blanche. Elle jeta un bras dans un feu qui avait une odeur horrible. J’avais même grogné à cette répugnance. Elle m’entendit et se retourna. Tout de suite je sus que c’était elle. Elle en lâcha même la vampiresse ! Kahina me regarda un long moment dans les yeux, puis redressa les oreilles. Elle c’était assise comme elle l’avait fait cinq minutes auparavant et avait penchée la tête sur le côté. C’était le silence total, plus rien ne comptait qu’elle en ce moment précis.

    -Et j’ai souris. Continua-t-elle. Je t’ai parlé par la pensée, et tu as même fait un blocage cérébral ! S’esclaffa-t-elle.
    -Je ne me doutais pas qu’à l’instant où tu me verrais tu ferrais partis de ma meute ! Et depuis tu sais tout ce que je pense … Continuais-je en me tournant vers elle.
    -Au moins tu ne peux pas me tromper ! Me nargua-t-elle.
    -Mouais …aller ! Va faire à manger j’ai une faim de loup ! Ironisais-je.
    -Pas la peine de me considérer comme une bonne !

    Elle rentra dans la maison et je n’entendis plus ses pensées. Elle n’osait pas trop se transformer devant les autres, même devant moi, elle était quelque peu …Pudique ! J’entrai dans la maison et me transformai, bien sûr mes affaires étaient foutues ! Je partis dans la chambre et en pris de nouvelles . Je m’assis dans le sofa et fis défiler les chaînes, espérant en trouver une bien. Décidément il n’y avait rien … Je me levai, allai m’asseoir sur la chaise qui m‘était destinée, et regardai tranquillement Kahina faire à manger. Au bout d’un quart d’heure elle servit le repas.

    Le soir venu, après m’être défoulé un peu avec Jared et Quil, je rentrai à la maison, Kahina n’était pas encore rentrée et je n’avais aucune idée d’où elle pouvait être. Je décidai de l’appeler avec le téléphone de la maison. Elle décrocha au bout de deux sonneries.

    -Kahina ?
    -Oui qu’est ce qu’il y a ? Répondit elle calmement.
    -Tu es où ? M’empressais-je de demander.
    -Chez le médecin de la Push .
    -Le médecin ? Mais qu’est-ce que tu es allé faire là bas ?
    -Je me sens mal depuis ce midi. Avoua-t-elle dans un chuchotis.
    -Je passe te prendre et on ira voir Carlisle demain si tu veux, il pourra faire des examens plus approfondis !
    -D’accord je t’attends. Répondit elle en raccrochant.

    Elle était vraiment mal, d’habitude elle serait rentrée toute seule en courant ! Elle préférait se transformer que de prendre ma voiture. Tout cela était bien étrange … je pris les clefs, et montai dans ma golf. Dix minutes plus tard, j’étais devant le bâtiment du médecin, mon imprégnée m’y attendait. Elle monta rapidement, une fois qu’elle eut mis sa ceinture, je l’embrassai tendrement puis redémarrai.

    -Qu’as-tu exactement ? Lui demandais-je en continuant de regarder la route.
    -J’ai envie de vomir…
    - Gastro ?Demandais-je dubitatif.
    -Mais je n’ai pas mal … répondit elle dans un soupir.
    -Carlisle nous le dira bien assez tôt. La rassurai-je en lui prenant délicatement la main.

    Je mis autant de temps à rentrer qu’à l’allé. Je la pris dans mes bras pour la conduire jusqu’à la maison. Une fois la porte ouverte j’entrai et la déposa sur le canapé. Elle étouffa un rire qui me parut suspect .

    -Qu’est-ce qu’il y a ? Demandais-je un sourcils levé.
    -Tu n’as jamais été aussi galant auparavant ! C’est en me sachant malade que tu t’y mets, je vais l’être plus souvent !Rit-elle.

    D’un côté elle n’avait pas tort, c’était mon imprégnée, d’un autre, je la laissais faire ce qu’elle voulait car j’avais confiance en elle, mais j’avais aussi tendance à être inquiet assez vite. Jamais je ne me permettrai de la laisser me quitter. Je fis la moue, elle rigola encore une fois et m’embrassa sur la joue. Elle fit la cuisine comme à son habitude, pendant que je bricolais sur une moto qu’un ami m’avait rapporté.
    Elle m’appela, j’arrivai aussitôt et ne découvrit qu’une seule assiette. Je la dévisageai, elle releva la tête et me souris, n’avait-elle pas faim ?

    -Mon mal de ventre m’a coupé l’appétit …

    Je m’assis sans rien dire et dévorai mon repas, comme à mon habitude je ne laissai aucune trace de ce que j’avais pu manger. Je débarrassai mon assiette et vint me mettre à ses côtés. Elle me lança un tendre sourire, je m’avançais doucement, passai ma main sur sa nuque et l’embrassai. Ce fut un baiser tendre et doux. Quand j’ouvris les yeux Kahina les avait encore fermés.

    -Tu veux te coucher ? Lui demandais-je en chuchotant.
    Elle me fit un hochement de tête, je la pris de nouveau, et l’emmena avec douceur dans notre chambre. Je la déposai sur le lit et la regardai s’installer, ses gestes même anodins étaient d’une grâce et d’une beauté incontestée. Jamais, je dis bien jamais je ne pourrai m’en lasser. Lui lançant un léger sourire, je partis dans la salle de bain pour prendre une bonne douche avant de la rejoindre dans le lit, rien de tel pour me détendre en ce moment. Dès que l’eau chaude se mit à couler sur ma peau, un calme intense s’empara de moi. Après un quart d’heure passé sous la douche je pris une serviette, mis du parfum et enfila un boxer. Kahina m’attendais dans le lit, ayant soulevé le coin de la couette pour moi, je l’y rejoignis avec rapidité. Elle voulut déposer sa tête sur mon torse, quand elle posa rapidement sa main devant la bouche et courut jusqu’au toilettes. Ce ne fut que quand j’entendis le bruit atroce que je me levai rapidement du lit pour la rejoindre.
    Elle était accroupit au rebord de la cuvette et …. Enfin vous m’avez compris. Je me baissai pour être à sa hauteur, et lui chuchota.

    -Kahina, ça va ? Demandais-je inquiet.
    -Il faut vraiment que l’on aille voir carlisle. Répondit elle la voix enrouée.

    Il ne m’en fallut pas plus pour enfiler un jean, et un tee-shirt que j’avais déniché dans l’armoire. Une fois qu’elle n’eut plus envie de vomir, je la pris de nouveau dans mes bras, il était impossible pour elle de marcher, elle tanguait au bout de trois pas. Je la déposais dans la voiture et pris le volant. Carlisle serait sûrement au courant de notre visite puisque la sangsue télépathe percevrait mes pensées. Je m’arrêtai devant la grande villa blanche, Carlisle avait déjà ouvert la porte et attendait sur le perron. Kahina sortit toute seule, je la soutenais avec mon bras gauche. Une fois arrivée sur les marches Carlisle nous salua.

    -Jacob, Kahina. Entrez.
    -Carlisle, répondit ma moitié. Moi, je me contentai juste d’un hochement de tête.
    -Suivez moi. Nous informa le médecin en nous montrant la voie.
    Il nous conduisit dans son bureau, plus salle d’examen qu’autre chose. Puis nous demanda de nous asseoir sur les deux sièges qu’il y avait devant le bureau. Carlisle arriva rapidement à son siège et commença à questionner ma douce.

    -Alors Kahina que t’arrive-t-il ?
    -Hum ce matin je ne me suis pas sentis très à l’aise, un peu … Nauséeuse. Hésita-t-elle, ce midi j’ai eu des crampes aux reins et ce soir j’ai vomis à cause du parfum de Jake qui normalement ne me fait pas cet effet.
    Le docteur réfléchis quelques instants.
    -Manges-tu beaucoup en se moment ?
    Manger ? Mais pourquoi se souciait-il de son alimentation ! On venait ici pour qu’il l’ausculte par pour être son nutritionniste.
    -Oui, depuis une semaine environ, j’engloutis tout ce qui est à portée de main, mais aujourd’hui je n’ai rien mangé. S’empourpra-t-elle.
    Le docteur souris, qu’y avait-il de si amusant.
    -Dis-moi ma chère, n’aurais-tu pas raté un cycle de tes règles ?
    Ma partenaire se crispa soudainement, je me détournai pour la regarder, elle avait la mâchoire serrée et les yeux écarquillés. Que se passait-il ? Décidément j’étais pommé aujourd’hui. J’interrogeais Carlisle du regard, levant un sourcil. Il détourna le sien pour venir le poser sur moi, un sourire fendant son visage.
    -Kahina est enceinte mon chère Jacob.
    -Pardon ?!.


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MessageSujet: Pas deux fois la même erreur   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:31

Ce One-Shot contient un lemon.

A chacun son histoire - première session Drinou10

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MessageSujet: Pas deux fois la même erreur   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:31

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MessageSujet: Un vol inoubliable   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:33

A chacun son histoire - première session Freesi11

Un vol inoubliable


Midi sonna. J’étais à l’heure comme à mon habitude. Il n’allait pas tarder. Je m’imaginais déjà son odeur capiteuse m’enivrer et ses lèvres cherchant les miennes. Il aurait son petit sourire tordu qui me faisait craquer car il verrait le feu de mes joues. Je ne comprenais toujours pas pourquoi moi, Daphné, simple humaine parmi tant d’autres avait attiré son attention. Cela faisait un an que l’on se fréquentait et je n’osais toujours pas y croire. Midi cinq. L’aéroport se remplit de monde. Soudain je sentis ses lèvres froides caresser ma gorge pour remonter à la base de mon oreille ce qui provoqua des frissons. Rien n'avait d’importance à part lui.
_ Désolé d’être en retard. Je t'ai réservé une surprise … Nous allons prendre l’avion en destination de l’île d’Esmée…
Sur ces paroles, il m’embrassa derechef, me faisant perdre le fils de mes idées. Il passa sa main sous mon chemisier. Mon souffle devint bruyant et mon pouls s’accéléra. Un ange était descendu du ciel et m’avait choisi. Je ne pensais pas avoir un jour autant de chance…
_ Merci… Désolé mais l’avion va bientôt décoller…. Viens !
Il me prit par la main et me traîna jusqu'à l’avion. Arriver à l’intérieur, je vis qu’aucun passager ne montait. Etrange.
_ J’ai spécialement loué l’avion pour ton anniversaire. Nous sommes le 17 Avril aujourd’hui : Bon anniversaire ! Il m’installa sur un long siège rouge assez grand pour deux personnes puis commença à passer sa main sous mon chemisier gris pour la poser sur mes reins. Ses lèvres cherchèrent les miennes puis m’embrassèrent avec passion. Le feu brûlait sur mes joues ce qui le fit sourire. Je compris alors qu’il partageait mon désir.
L’avion comportait une grande pièce avec bar et un grand siège. L’atmosphère était intime. Le reste de l’avion était réservé au capitaine.
Triomphant et débordant de joie il me demanda :
_ Cela te plait-il ?
Ses lèvres glissèrent dans mon décolleté puis remontèrent. J’étais sa proie offerte sur un plateau. Je me mis a la recherche de ses lèvres tout en déboutonnant sa chemise. Aspirant à plein poumon son odeur captivante, je répondis :
_ Oui ! J’ai même une idée pour nous occuper durant le voyage …
Laissant défiler des images mentales de nous deux explicites, sa respiration s’accéléra et ses lèvres se firent plus passionnées. L’avion avait déjà décollé mais qu’importe, nous étions seuls avec des heures devant nous. Je passais ma main sur son torse musclé tandis que l’autre jeta son pull beige au sol. Ses mains glissèrent le long de mes hanches puis enlevèrent les boutons de ma chemise. Mon soutien gorge rouge apparut et sa respiration se fit plut saccadée. Aucun bruit n’émanait de l’avion à part celui de nos respirations. Mes pensées avaient du mal à rester cohérentes. Un instant aussi magique était inimaginable, comme son amour pour moi. Je passais mes mais sur ses reins se qui lui arracha un soupir de plaisir.
Mes lèvres descendirent sur son torse tandis que je passais mon corps sur lui. Mes mains trouvèrent la fermeture de son jean artistiquement délavé. Je fis glisser son pantalon le long de ses jambes tout en le caressant. Je pus enfin voir son corps neigeux athlétique. Je sentis ses mains caresser mes fesses puis descendre pour se charger d’enlever mon pantalon noir. Ses lèvres embrassèrent le haut de mes seins tandis que j’haletais de désir. Nos sous-vêtements étaient la dernière barrière à notre amour. Délicatement, mes doigts explorèrent son torse puis ses hanches pour revenir vers son boxer que j’enlevais d’un geste qui se voulait fluide. Il voulut me rendre l’appareil en m’enlevant mon shorty. Je ne vis pas ses mains trop rapides pour mes pauvres yeux d’humaine. Il me susurra à l’oreille que j’étais toute sa vie. Je pense qu’Edward s’était trompé. Nous n’allions pas sur l’île d’Esmée mais au paradis direction le septième ciel. Soudain, ne pouvant plus se retenir il me pénétra. Nos corps restèrent imbriqués plusieurs minutes. J’atteignis rapidement l’extase. Haletant de plaisir et transpirant, il m’y rejoignit rapidement. Je vis dans ses yeux couleur miel, le plaisir, l’amour et la passion. Quand j’étais près de lui j’avais l’impression d’être une pierre précieuse, un vase en porcelaine rare. Edward se mit derrière moi en m’enveloppant dans l’écrin de ses bras. Il faisait glisser sa main le long de ma hanche puis remonta. Ses doigts laissaient des traces brûlantes de désir sur ma peau.
_ Daphné … Tu sais, j’ai bien réfléchi et puisque tu le souhaites tant je vais te transformer maintenant. Je t’aime mon unique amour…
Qu’avait-il dit ? Me transformer… Je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps que déjà ses lèvres embrassèrent mon cou puis incisèrent ma chair. Il s’attaqua ensuite à mes poignets. Je remarquais qu’on me brûlait à la gorge. Un incendie se propageait le long de ma nuque puis de mes bras.
_ Edward … Le feu …. Edward !!!
_ Désolé mon amour, ce n’est rien… Je t’aime ! Pardonnes moi ….
Le feu courait en moi attaquant tous les organes vivants. On me brûlait vive. Il fallait que je me concentre sur autre chose. Il ne fallait pas que le feu prenne possession de mon esprit. J’essayais en vain de me rappeler mes relations intimes avec Edward mais l’acidité du venin obsédait mes pensées. Il ne fallait pas que je crie, il fallait que je sois forte pour lui. Il m’acceptait dans sa vie pour l’éternité, moi, Daphné, simple humaine banale.
Je ne savais combien de minutes dura mon supplice. L’incendie avait ravagé la plus part de mes organes vitaux. Je n’en pouvais plus.
_ EDWARD TUE MOI ! LE FEU ! EDWARD !
_ Chut mon amour, ne m’en veux pas …. J’espère que tu me pardonneras …
Je vis son visage transformé par une douleur qui semblait aussi intense que celle qui me dévorait. Je n’avais guère le temps d’y penser.



Mon cœur allait bientôt être sur la liste des victimes de l’incendie. Mon pouls s’accéléra d’une manière démesurée. Le feu s’intensifia tellement que je crus ressembler à un morceau de charbon calciné. Mon cœur voulut sortir de ma cage thoracique. Le feu gagnait de l’ampleur. Ma dernière heure était arrivée. Mes pulsations cardiaques remplirent ma tête. Je vis Edward m’embrasser dans le cou mais ne sentis même pas ses douces lèvres. Mon cerveau distinguait maintenant chaque langue de feu. Soudain mon cœur déclara forfait et s’arrêta. J’hésitais à bouger de peur que le feu se ravive. Prise néanmoins par la curiosité, je me risquai a tourné la tête. Mes yeux virent Edward. Comment pouvait-on être aussi beau ? C’était un ange. C’est ça, je devais être morte. Je voulus lui caresser le visage mais mes émotions l’emportèrent et je l’embrassai de toutes mes forces. Une passion nouvelle s’installa. Ce fût notre premier véritable baiser. Il me le rendit avec encore plus de passion.
_ Daphné… Je suis désolé … Tu as du souffrir le martyr … Comment ai-je pu être aussi égoïste …
_ Edward, Je t’aime.
Sa bouche écrasa la mienne d’une telle passion qu’en temps qu’humaine je n’aurais pu l’imaginer. Ma voix m’avait surprise. Elle ressemblait a un jolie carillon dans un ton soprano. Mes mains glissèrent et passèrent sous sa chemise. Je l’attirai à moi. Sa langue se fraya un passage vers la mienne. Soudain il interrompit notre étreinte.
_ Aille ! Daphné, doucement…..
Je lui avais fait mal ! J’étais plus forte que lui. Soudain un geyser de feu explosa dans ma gorge. J’avais soif et l’avion embaumait l’humain. L’odeur n’était malheureusement pas récente.
_ Edward … J’ai …
_ Quel égoïste suis-je ! Tu dois avoir une soif gigantesque ! Allons chasser !
_ Mais, nous sommes dans avion ?
_ Ta transformation a duré trois jours. Nous sommes sur l’île d’Esmée. La faune locale recèle des carnivores… Tu vas adorer ! Suis-moi si tu peux !
Il me sourit avec cette moue qui me faisait craquer puis parti en un éclair. Un courant électrique parcouru mes veines. Le désir monta en moi et en quelques bonds, je me jetais à son cou. Nous roulâmes par terre. Ses lèvres embrassèrent les miennes avec cette passion nouvelle. Ce désir dépassait tous les autres. J’avais besoin de lui maintenant. Je me retrouvai sur lui en un instant. Ce mélange entre la rapidité et l’absence de temps entre la pensée d’action et l’action était incroyable. J’ouvris sa chemise d’un grand geste fluide. J’étais enfin gracieuse. Mes mains caressèrent son torse pendant que ses mains glissaient au niveau de mes reins. J’avais été aveugle. En tant qu’humaine, je n’avais pu voir qu’une infime partie de sa beauté. Soudain ses mains me plaquèrent contre lui puis il me fit rouler dans l’herbe pour inverser notre position.
_ Daphné ….
Je commençais à faire monter mes lèvres le long de sa gorge.
_ Mmm… Daphné écoute. Il faut ….
J’arrivais enfin à lui faire perdre le fil de ses idées. J’étais heureuse, épanouie.
_ Alice …
Je lui enlevais sa chemise tout doucement et l’embrassa passionnément.
_ Alice vient d’arriver, toute la famille est avec elle.
_ Nous irons les rejoindre tous a l’heure …
_ C’est que …
_ Coucou petite sœur !!!!
Rouge (mentalement) de honte, je me cachai derrière Edward. Après cinq secondes soixante-dix je réussis à balbutier un salut compréhensible.
_ Je pense que je vous dérange …. Je repasserais plus tard. Elle commença déjà à partir avec sa démarche de lutin lorsqu’ Edward dit :
_ Non ! Reste. Tu ne nous déranges pas. Nous allions chasser !
Il me sourit avec cette moue irrésistible. Le geyser de feu resurgit soudainement. BOIRE. Je me mis en position de chasseuse pendant que je flairais une piste. Un puma. Son odeur était succulente. N’en pouvant plus, je détalai comme un boulet de canon. J’entendais les rires argentins d’Alice et Edward. Je vis la bête. Je pouvais aller la tuer en seulement deux bonds. Je m’élançai et sautai à la gorge du puma. Il ne se défendit pas. A moins que je ne sentais pas ses essais malheureux contre la mort que j’allais lui administrer. Je plantai mes dents dans sa chair tendre. Le sang monta dans ma bouche. Plus je buvais, plus je voulais boire. J’aurais du ne pas aimer le sang, me dire qu’il ne fallait pas faire ça. Que c’était mal. A ce moment là, je sentis une odeur surpassant celle du puma. Rien ne comptait à part cette odeur. Je courus dans cette direction abandonnant le cadavre du puma. L’odeur m’obsédait.
Un humain venait de s’approcher.


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MessageSujet: De la peur à l''amour   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:34

A chacun son histoire - première session Juliet13



Note de l’auteur : je situe l’histoire à la fin du tome 2. Bella, Alice et Edward sont en Italie pour empêcher Edward de se suicider…Ils sont dans l’antre des Volturis. Le marché a été conclu, à savoir la promesse de la transformation future de Bella
Nos 3 protagonistes sont à l’entrée, attendant le feu vert pour sortir de l’antre et rentrer à Forks



POV d’Alice

Heaven

Nous étions sains et sauf. J’étais impatiente de rejoindre Jasper. Il me manquait terriblement. En plus, voir mon frère et Bella se couver du regard de la sorte me rendait folle de jalousie ! Je ne faisais pourtant aucun commentaire. Je savais qu’Edward était fâché que j’aie promis aux Volturis de transformer Bella.

Je tentai de leur laisser un peu d’intimité. Je posai mon regard dans tous les coins de l’antre. Même pour un vampire, cet endroit me faisait froid dans le dos.
Je remarquai alors l’hôtesse. Elle était humaine. Elle portait un badge sur son chemisier.
« Heaven ». Quel drôle de surnom pour une personne qui semblait tenir si peu à la vie humaine ! Est- elle consciente qu’elle allait se faire tuer d’un jour à l’autre ? Elle n’était qu’un employé interchangeable pour eux. Sa dévotion ne la sauvera pas.

Soudain, j’eus une vision. Elle était très violente. Je fus comme plaquée au sol. L’image était d’une netteté absolue. Comme si le message qu’elle voulait me faire passer était de la plus haute importance.
Je nous voyais, les Cullen, autour de Heaven. Elle semblait totalement à l’aise auprès de ma famille.
Je repris alors « connaissance » et tournai la tête dans sa direction.
Je ne comprenais pas l’expression que je pouvais lire dans ses yeux. Jamais un humain ne m’avait regardé de la sorte. J’y décelai un mélange de peur, d’espoir et de colère.

J’étais mal à l’aise. Je devais connaître le point de vue de mon frère. « Edward, désolée d’interrompre de si charmantes retrouvailles mais peux- tu entendre cette fille ? Je l’ai vu. Elle était avec nous. A Forks. Je ne sais pas ce que cela signifie ».
Mon frère se concentra. Il ne laissa rien paraitre sur son visage, j’étais seule à le remarquer tant je le connaissais. Soudain, il poussa un léger cri. Il semblait estomaqué.
Dun bond il se leva et se planta devant Heaven.
« J’entends tes pensées. Pourquoi as-tu si peur ? »
Heaven recula. Elle n’était pas étonnée des pouvoirs de mon frère (n’est- elle pas entourée de vampires aux capacités surdéveloppées ?) mais plutôt déconcertée. Elle devait certainement juger si son intérêt était feint ou réel.
« J’entends ce que tu penses mais je crois que tu devrais toi- même avertir ma sœur. Elle te croit, elle a ‘senti’ que tu étais spéciale »

Alors Heaven éclata en sanglots. Elle vida son sac d’une traite, comme si elle tentait d’échapper à son fardeau !
« Ils me menacent ! Ils me retiennent prisonnière ici. Je ne veux pas mourir »…
Sa voix s’arrêta dans un sanglot.

En une seconde, notre décision était prise. Nous repartirions avec elle. Les Volturis ne sauraient jamais que nous avions orchestré cette « désertion ».
Bella avait développé chez nous une telle attirance et une telle compassion pour les humains que prendre des dangers pour eux était devenu presque une seconde nature chez nous !

POV d’Emmet

remise en question

Alice avait téléphoné. Bella et elle étaient arrivées à temps pour empêcher Edward de se suicider. Le soulagement était immense. Je n’aurai pas supporté. J’aimais mon frère plus que tout et je ne me serais jamais pardonné de ne pas avoir réussi à le sauver. Bella avait risqué sa vie pour lui. J’espèrerai qu’elle reviendrait dans sa vie, elle le méritait.

Le sacrifice de Bella avait provoqué pas mal de remises en question chez moi. Pourtant, je n’étais pas le genre d’hommes à se torturer l’esprit. J’aimais rire, profiter de tous les plaisirs que m’offraient l’immortalité et faire enrager ma famille !
Toutefois, depuis ce coup de fils, je me demandais si j’aurai osé me sacrifier pour Rosalie. Je tentai de me rassurer et de répondre par l’affirmative. N’empêche, rien que se poser cette question était déjà significatif. De même, je n’étais pas certain qu’elle l’aurait fait pour moi. Elle s’aimait trop pour cela, non ? Que serait un monde sans Rosalie Hale ? Mon ironie me fit l’effet d’une bombe ! Comment pouvais- je critiquer ainsi ma femme ?

Je me demandais aussi quelle serait ma réaction si Rose disparaissait. Ferais- je comme mon frère ? Provoquerai- je la mort comme seule échappatoire ? Non. Evidemment que non. Je l’aimais, sans nul doute. Mais j’aimais tellement d’autres choses sur terre…
J’espérais que ma réaction était à mettre en lien avec le comportement odieux de Rose. Elle avait téléphoné à Edward pour lui annoncer que Bella était morte. J’avais beau retourner l’histoire dans tous les sens, je ne la comprenais pas ! Pourquoi n’avait- elle pas attendu d’en avoir la confirmation ? Pourquoi s’était –elle littéralement jeté sur le téléphone pour le lui annoncer ? Tant d’affolement me ramenait toujours à la même conclusion : elle était heureuse de cette mort. Depuis le début, elle pensait que Bella nous mettait en danger. Elle était aussi convaincue que l’amour entre eux n’était que dérisoire. Edward, lui, semblait trop bien pour Bella. C’était un vampire, une race supérieure qui n’avait pas à s’abaisser au rang des plus faibles ! Enfin, elle était jalouse de Bella ! Cet être insignifiant avait su toucher le cœur d’Edward, là où la somptueuse Rosalie avait échoué !

Déception

Carliste avait provoqué une réunion de famille.
Alice et Edward revenaient avec une humaine : Heaven. Son vrai nom était Tristana.
Mon père prit la parole. « Elle était en quelque sorte l’otage des Volturis. Il est clair qu’ils l’auraient tôt ou tard tuée! Je vous demanderai donc de l’accueillir avec chaleur ».
« Ouais », dis- je « on est le nouveau repère des humains ! Mais bon pour notre réputation, ça ne le fait pas trop !!! Mais où sont passés les méchants vampires ? ».
Carliste avait ri mais fut rappelé à l’ordre par son épouse. « Emmet, s’il te plaît, sois gentil avec elle ! C’est une humaine, elle est fragile ».
« Mouais, sauf Bella ! Elle, c’est de la « super humaine 100% téméraire ! ». J’avais sorti cette blague sans réfléchir.
Rose s’énerva : « Oui Emmet, on le sait ! Bella est la plus courageuse, la plus jolie, la plus ‘tout’ ! Et oui, je suis une imbécile prétentieuse qui s’amuse à mettre notre famille en péril ! Non mais, faut arrêter là ! C’est le monde à l’envers ! Cette fille a suivi Alice en Italie et après ? Elle a couru derrière Edward ! Waouh, quel exploit ! ».
Je ne pouvais me contenir plus longtemps ! « Tu te rends compte de ce que tu dis ! Tu es tellement haineuse ! Ce n’est même plus Bella, c’est ‘la fille’ maintenant ! J’ai honte de toi, de ce que tu as fait ! Et le pire, c’est que tu ne regrettes rien ! Tu as failli TUER ton frère ! ».

Rose s’était levée de table, furibonde.
Je n’avais même pas envie de la rattraper. J’étais tellement déçu par elle ces derniers temps.
Quelque chose s’était brisé dans notre couple. Je n’avais même pas envie de le réparer.


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MessageSujet: De la peur à l''amour   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:35

retour à Forks

Toute la famille était là pour les accueillir à l’aéroport. J’étais heureux de les voir. Edward était vivant ! Il avait l’air bien, il était tout sourire ! Il tenait Bella par la taille !
« Héhé, Ed ! Tu n’as pas trouvé plus facile pour récupérer ta copine ! Faut que tu l’emmènes en Italie pour l’emballer ! haha » pensais- je. Mon frère me donna un coup de coude mais rigolait. Oui, il m’avait vraiment manqué !
Je fis un clin d’œil à Bella. « L’héroïne du jour ! Quel honneur ! ». Elle rougit, ce qui me fit d’autant plus rire. « Sérieusement Bella, merci de l’avoir ramené ! ».
Alice était déjà dans les bras de Jasper. Ce petit lutin avait aussi risqué sa vie. Elle n’avait pas emmené Jasper avec elle alors qu’il lui aurait été d’un précieux secours. Elle aussi préférait mourir plutôt que de le confronter à une quelconque menace…

Puis je vis Tristana.
Esmée se tenait près d’elle, un sourire éclatant affiché sur son visage. Elle tentait de se montrer rassurante ! Ma charmante mère avait certainement oublié l’existence de ses canines !!! Tristana eut un mouvement de recul, ce qui provoqua un rire franc en moi !
« Quoi, qu’est-ce qui se passe ? » demanda- t- elle le plus naturellement du monde.
Son innocence teintée toutefois d’une certaine arrogance déclencha une sensation étrange en moi! Tristana était tellement humaine ! Tout comme Bella, elle cultivait à la fois un coté fragile et provocateur. Je sentais d’emblée que j’allais beaucoup m’amuser avec elle !
Je tentai de la faire rougir « Si tu as déjà peur d’Esmée qui est plus gentille qu’une humaine, je suppose que je dois te terrifier ! ». J’étais fier de ma réplique ! Je bombais le torse, prêt à user de toutes mes « armes » pour l’effrayer.
« Je n’ai absolument pas peur de toi ! Tu es le p’tit rigolo de la famille à ce que je vois ! A ce petit jeu, tu vas vite t’apercevoir que je suis la plus redoutable » ! Elle accompagna ses paroles d’une sorte de grognement !
J’étais totalement désamorcé : elle était drôle, elle était téméraire et son petit « cri » était tout simplement la chose la plus incroyable que j’ai entendu ! Son petit « grrrr » m’avait en effet tétanisé sur place. J’étais littéralement submergé par elle !

cohabitation

Nous étions rentrés à la maison. Edward cuisinait pour Bella et Tristana. Il s’agissait de ses « merveilleux œufs sur le plat » à en croire ma belle- sœur ! J’étais exaspéré sans trop savoir pourquoi. Voir Edward aux petits soins pour ces dames, le voir se comporter comme s’il était tout a fait anodin qu’elles ne se nourrissent pas de sang animal comme nous me mettait hors de moi !
Ce n’était pas que je n’aimais pas Bella. Bien- sûr que non. De même, je n’avais rien à priori contre cette nouvelle venue
J’en voulais à Edward d’être si à l’aise avec nos différences. Il avait réussi à « dompter » ses pulsions meurtrières. Je ne me sentais pas capable d’une telle maîtrise de moi. C’était la première fois que cela me préoccupait.

Les semaines passaient et tous semblaient avoir repris le cours de leur existence.
Edward et Bella étaient plus amoureux que jamais. Même si quelques ombres étaient présentes (l’omniprésence de Jacob, la volonté de Bella d’être transformée, etc.).
Alice et Jasper étaient plus soudés que jamais.
Alice avait vu une partie de ses visions se concrétiser : elle était amie avec Bella.
Pourtant, un énorme changement était survenu dans ma vie. J’avais mis un terme à mon histoire avec Rosalie. Son attitude m’était devenue intolérable. Elle n’avait pas supporté de continuer à me côtoyer quotidiennement et était partie. Je ne culpabilisais pas. Je devais même avouer que son départ m’avait soulagé. Elle était partie avant que nous ayons eu l’occasion de nous déchirer et je lui en étais reconnaissante.

Tristana avait tout doucement pris une place au sein de notre famille. Elle était très proche d’Esmée qui s’occupait d’elle comme s’il s’agissait d’un petit oiseau blessé.
Pour ma part, j’aimais la compagnie de Tristana. Elle était drôle et spontanée ! Elle avait du répondant et était toujours partante pour me seconder dans mes taquineries.
Un soir, alors qu’elle partait chasser, Esmée m’avait demandé de veiller sur « ma sœur ». A cette expression, j’avais sursauté. Jamais je ne l’avais imaginé comme une sœur ! Cela me dérangeait. Je trouvais cela malsain. Je pense que je venais de réaliser que Tristana représentait plus pour moi. Autre chose. Je ne pouvais pas encore nommer mon amour pour elle mais il était évident qu’il n’était en rien fraternel !

amoureux

Tristana et moi étions en cours de littérature, lorsque j’eus des frissons pour la première fois alors que je la touchais. En voulant lui tendre son livre, j’ai effleuré son bras. Quelle merveilleuse sensation. Sa peau était chaude et douce. Mon corps tout entier fût parcouru de millier de picotements.
Pourtant, je fis comme si de rien n’était.
« Emmet, tu es le plus fort mais surtout le plus lâche de la famille Cullen ! » pensais- je.

J’avais alors instauré une distance entre Tristana et moi. Elle me fixait très souvent. J’en conclus donc qu’elle avait remarqué mon changement d’attitude. Elle ne me demanda pourtant jamais aucune explication. J’espérais secrètement qu’elle était triste- ou du moins ébranlée- par mon comportement.
C’est à ce moment précis que je compris la douleur qu’avait connu mon frère quelques mois plus tôt. Les humains sont tellement étranges qu’ignorer leurs sentiments véritables est un vrai casse- tête!
Rosalie ne m’avait jamais autant intriguée. Je pouvais lire en elle comme dans un livre. Tristana était différente. Elle était un challenge. Elle était un risque. Etais- je prêt à franchir le pas ?

J’allais trouver Edward dans sa chambre. Il s’apprêtait à aller passer la nuit chez Bella. Il m’avait un jour dit qu’il aimait la regarder rêver. J’aurai tellement voulu m’assoir et observer Tristana dormir…
« Et ben, Em, il t’en a fallu du temps pour t’en rendre compte » ! Edward avait entendu mes pensées évidemment. J’en étais soulagé. Les mots que j’aurai prononcés n’auraient pas été suffisamment forts pour lui transmettre mes sentiments. J’étais amoureux, heureux mais surtout angoissé.
« Tu ne dois pas avoir peur Emmet. Tu dois lui parler, te montrer honnête ».
Ses paroles étaient encourageantes. Au moins, il ne me disait pas que je faisais une énorme bêtise. Je me mis à espérer que peut- être il avait « entendu » l’amour que me portai Tristana t.
« Je ne suis pas toi Edward. Je n’arriverai pas à me contrôler. Je la veux. Entièrement. Je ne me sens pas capable de l’épargner ». Je n’avais pas réfléchi à mes paroles. J’étais honteux de ma faiblesse.
« Tu devrais peut- être aller voir Carliste. Je ne sais pas te conseiller. Tu sais très bien qu’il m’est tout à fait exclu de transformer Bella. Mais c’est mon choix. Tu as ta propre vie Emmet. Je ne cautionnerai pas que tu la changes mais je suppose que je te pardonnerai. Je te demande juste de tout faire pour la rendre heureuse ».
Ses paroles étaient dures. Edward avait raison. Edward avait toujours raison. Toutefois, je ne pouvais pas me persuader que j’avais tort ! C’était tellement paradoxal ! Mais y avait- il réellement UNE solution, n’avions –nous pas le choix ?

déclaration

Cette conversation m’avait donné le courage de parler à Tristana.
Elle se trouvait à moins d’un mètre de moi. Elle me souriait. Elle était si belle.
Toujours en m’approchant d’elle, je n’avais toujours pas pris de décision.

C’est elle qui finalement décida pour nous. Elle me prit la main. Elle y déposa un baiser. Elle me souriait toujours en conservant ma main dans la sienne. Ce geste infiniment tendre dura quelques secondes. Il signifiait tout. Elle partageait mes sentiments. Elle acceptait mes différences. Elle voulait que nous formions un « nous ».
Alors je l’embrassai. C’était naturel. A aucun moment je dus me concentrer sur mes gestes. Elle me faisait entièrement confiance.
Ce baiser avait un goût sucré. Ses lèvres étaient faites pour les miennes.

Puis, je sentis son souffle. Atroce douleur. Déjà le venin inonda ma bouche. Son arôme avait disparu. Nous n’étions plus Tristana et Emmet mais la victime et le monstre. J’aurai voulu boire son sang, jusqu’à la dernière goute. Je n’arrivai pas penser à autre chose. Elle était dans mes bras, complètement à ma merci et sans aucune défense. Je n’avais pas le courage de bouger et de m’enfuir. Je ne le voulais pas. Alors j’ai crié. Intérieurement. J’ai demandé de l’aide dans ma tête. « Edward, viens, vite !!!!! ». J’ai « dit » une seule fois cette phrase, tant je souhaitais que mon frère ne l’entende pas. Je voulais tellement la tuer.
Heureusement (malheureusement ?) Edward est arrivé un quart de seconde plus tard. Il s’est jeté sur moi. J’étais en chasse et il avait interrompu le jeu ! Je ne le considérai plus comme mon frère ! Je le ruai de coups. Il ne se débattait pas vraiment, juste suffisamment pour ne pas mourir ! Je pense qu’il me donnait l’occasion d’évacuer ma colère.
Le combat dura plusieurs heures. Nous ne nous fatiguions à aucun moment. Le duel me faisait du bien. Je m’arrêtai cependant net lorsque j’entendis les pleurs de Tristana.

Encore une fois, elle me prit la main et m’entraîna dans les bois. Décidemment, elle aimait flirter avec le danger. Pour ma part, j’avais retrouvé mon self- contrôle mais il me fallait tout de même rester vigilent. Je restais à une distance « de sécurité » d’elle.
« Alors ça va être toujours comme ça maintenant entre nous ? » me dit- elle. « Jamais plus tu ne me toucheras ? Emmet, je ne le supporterai pas. J’ai envie de rester auprès de toi. J’aimerais que tu me transformes en vampire. Je n’ai plus aucune raison de vivre sur cette terre. Je suis seule. Ou plutôt, je l’étais. Vous êtes ma famille. Tu es ma famille. Fais en sorte que cela reste comme ça pour toujours ».
Sa voix était calme et posée. Elle était sûre de son choix. Elle savait que c’était la meilleure solution pour elle.
Alors, je la mordis.
Sur le champ, sans réfléchir. J’avais trop peur de changer d’avis. J’avais trop peur de lui faire mal. Alors je devais agir sur le champ.
J’étais tellement sûr de moi que je n’eus peur de ma réaction que durant quelques secondes. M’imaginer perdre le contrôle et tuer Tristana m’était tout simplement impossible. Je savais qu’elle était faite pour moi et que je ne pourrai plus jamais exister sans elle. Alors je m’empêchai de la goûter. Je ne fus pas saisi par l’ivresse de son sang. Je lui injectai le venin rapidement et m’éloigna d’elle quelques secondes. Déjà, elle avait perdu son arôme. Elle n’était plus tout à fait humaine.

nouvelle vie

Je devenais fou à entendre ses cris. Voir ma Tristana souffrir était une telle torture ! Pourtant, à aucun moment je n’ai regretté mon geste.

Lorsque Tristana ouvrit les yeux, mon monde changea du tout au tout. Elle était mienne. J’étais à elle. Rien d’autre ne comptait.
Elle était d’une beauté fracassante. Elle était belle, sensuelle et gracieuse. Elle était ma princesse.

Tristana était l’archétype du nouveau- née : sauvage, irréfléchie et aventurière.
Je partis quelques années avec elle, le temps qu’elle s’adapte à sa nouvelle vie.
Durant notre absence, je n’ai jamais eu peur. Je dois même avouer que j’aimais ce côté bestial en elle. Elle était des nôtres et profitait de ce privilège. Bien- sûr je veillais à son « éducation » : pas de sang humain ! Bien- sûr elle essaya de me tuer plusieurs fois pour cela ! Mais bien –sûr, personne ne peut tuer Emmet ! Pas même un nouveau- né. Pas même ma chérie.

Nous nous battions souvent. Progressivement, sa haine à mon égard se transforma. Nos combats étaient plus des chamailleries qu’autre chose. Tristana avait toujours besoin de violence et je lui offrais ce dont elle avait besoin.

Ma Tristana était une guerrière redoutable ! Elle chassait avec une dextérité impressionnante ! Elle était rapide, rusée et concentrée !

Puis, je senti arriver le changement. Tristana redevenait tout doucement celle que j’aimais. Bien- sûr, elle était à présent un vampire. Des changements avaient été opérés. Mais elle redevenait celle que j’aimais par- dessus tout.
Je l’aimais plus que ma famille, plus que ma vie.

Alors que nous étions en Crète, Tristana me demanda pour rentrer. Elle avait hâte de découvrir sa famille- les Cullen. Elle savait qu’ils me manquaient.
Les miens étaient à présent dans l’état de New- York. Ils accueillirent Tristana avec leur chaleur habituelle.

Esmée m’apprit que Rosalie avait été tuée par les Volturis. Nous ne savions pas vraiment comment cela s’était passé. S’agissait- il d’un combat ou d’un suicide ?
Tristana me donna le temps nécessaire pour accuser le coup. Elle était décidément différente. Elle était compréhensive. Cela ne fit qu’augmenter mon amour pour elle, bien que je croyais cela impossible.

fin

Cela fait maintenant 468 ans que Tristana et moi sommes ensemble.
Jamais l’un de nous n’a regretté ce choix.
Nous avons visité le monde, rencontré des personnes incroyables.
Nous nous aimons passionnément. Notre attirance l’un pour l’autre demeure intacte. Nous ne pouvons cesser de nous toucher, de nous embrasser. Il m’arrive encore régulièrement d’être traversé de spasmes rien qu’en effleurant son bras. Cela me rappelle alors ce moment déterminant où j’ai compris que je l’aimais. Ce jour où elle a pris une place prépondérante dans ma vie. Ce jour où j’ai changé à jamais. Ce jour où je suis devenu un homme meilleur.


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MessageSujet: Une vie volée   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:36

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Cela faisait maintenant plusieurs jours que je courrais. Je commençais à avoir soif, mais il fallait que je me dépêche, je ne pouvais me permettre de m’arrêter. Ils étaient à mes trousses, par chance je courrais vite, plus de la normale pour un vampire. Il me restait encore 500 km à parcourir avant d’arriver chez les Cullen. Chez Carlisle… Sans cesser ma course, les souvenirs s'imposaient à moi.

***

Je me baladais tranquillement dans les rue de Namur, la ville où je suis née, il y a maintenant 25 ans. Soudain trois hommes vêtus de grandes capes noires s’approchèrent de moi et me bandèrent les yeux. Ils avaient les mains froides, pour ne pas dire glacées.

Je savais que je ne devais pas me balader seule le soir, mais c’était une exception et il fallait que ce soir là, il m’arrive malheur.

Cela faisait trois jours que je n’avais rien mangé. Mes mains ainsi que mes pieds étaient solidement attachés avec des cordes. Nous étions dans une voiture qui bougeait beaucoup, nous devions nous trouver dans des routes forestières. Je me faisais balloter dans tous les sens, c’était très désagréable.

Les hommes aux capes ne parlaient jamais. Je ne pouvais protester, ils avaient attaché un bandeau à ma bouche, elle aussi me faisait souffrir.

Le lendemain, nous arrivâmes, mais je n’avais toujours pas la moindre idée d’où je me trouvais. Il y avait du bruit dehors, beaucoup de bruit. Nous devions nous trouver en ville.

Lorsque l’on m’ôta le bandage des yeux, je fus déboussolée. Je me trouvais de nouveau attachée, mais à un lit cette fois-ci. Je regrettais tant de m’être baladée seule, si j’avais été accompagnée, rien de tout sa ne me serai arrivé…

Une personne d’une pâleur que je n’avais jamais vue s’approcha de moi :

- Bonjour, tu es ici car je te voulais. Tu vas devenir l’une des nôtre. Mon nom est Aro. Nous somme à Volterra, en Italie.

- Je… Mais pourquoi m’avez-vous amenée ici ? J’ai trois enfants à la maison, ils sont seuls. Laissez- moi partir !

- Non, tu restes. Tu vas faire un gros somme, quelque peu douloureux, … nous en reparleront à ton réveil…

Je n’eu pas le temps de protester. On me cacha les yeux et quelque chose de glacé s’approcha de ma gorge et me mordit. Et là, la douleur fut si intense que j’aurai accepté n’importe quoi à la place. Tout sauf cette douleur. Elle se propagea dans tout mon corps, je ne pouvais crier… Le sang dans mes veines me brûlait. Je voulais mourir, ma vie jusqu’ici ne m’avait été d’aucune utilité, vu qu’elle se finissait…

La torture dura encore longtemps. Elle diminuait par instant, mais augmentait la plupart du temps.

Soudain, mon cœur fit un bon énorme, puis plus rien, le vide : il ne battait plus. La souffrance diminua complètement, c’était fini.

Lorsque j’ouvris les yeux… Je fus choquée ! Je remarquai tous les détails qui m’entourait, j’entendais le moindre son et pour finir, je m’aperçu qu’une vingtaine de paires d’yeux m’épaillaient, des pupilles rouges vivent…

Mais que m’était-il arrivé ?

- Catherine, te voilà parmi nous. Je vais pouvoir tout t’expliquer. Et tu me remercieras quand tu auras appris pourquoi tu te trouves ici, m’expliqua lentement Aro

- Non, laissez-moi partir !

Je fus très étonnée par le son de ma voix. Elle était mélodieuse, comme celle des personnes qui m’entouraient.

Quelqu’un me tendit un miroir et j’échappai un cri ! J’étais devenue très belle. Je n’avais plus aucun défaut ! Par contre, mes yeux étaient effrayants, ils avaient une couleur rouge affolante !

- Tu es un vampire maintenant. Nous t’avons transformé car tu avais des caractéristiques humaines très impressionnantes. Suis-moi, nous allons parler.

- Non, Rrrr ! Vous n’avez pas le droit ! Mes enfants… Et les vampires n’existent pas !

- Tu te trompes, tu verras dans quelques heures, la soif te dévorera, là tu comprendras que nous existons…

Je ne comprenais plus rien, j’étais donc devenu un monstre suceur de sang ?

Je voulu me lever et me jeter sur cet affreux monstre ! Il m’avait transformée en buveuse de sang, il méritait la mort ! Mais je n’eus à peine le temps de me lever que sept autres vampires se ruèrent sur moi. Ils m’emmenèrent dans une salle, meublée d’un simple bureau et de deux rocking-chairs.

- C’est bon, laissez-nous, leur ordonna Aro

Les sept hommes sortirent très rapidement…

- Alors, comme je te l’ai expliqué avant, tu es devenue une vampire… Et oui, nous existons. Je vais te raconter pourquoi nous t’avons choisie, toi, Catherine

- Vous croyez vraiment que je vous remercierai ? [/font]Je ne suis pas sur…Calme toi et laisse-moi t’expliquer : Nous, les vampires, sommes beaucoup dans le monde. Mais nous ne vivons presque jamais en groupe, nous sommes une exception. Nous somme le plus grand et le plus puissant des clans, les Volturis. Caïus, Marcus sont mes frères, nous sommes les plus vieux vampires du monde. Nous faisons la loi, en quelque sorte, car en cas de conflit, c’est nous qui intervenons et comme je l’ai dit, nous sommes les plus fort…

- Je ne comprends toujours pas à quoi je sers dans tout ça…

- Si tu me laissais finir, tu comprendrais. Alors certain vampire ont des dons, moi par exemple. Il me suffit de te toucher et je peux lire dans tes pensées. Mais la plupart des vampires n’en n’ont pas. Une des personnes étant ici a pour don de voir celui des autres. Il peut voir le potentiel qu’ont les humains. Il chassait vers Namur, en Belgique, lorsqu’il t’a repérée. Tu avais des caractéristiques qu’il n’avait jamais vues. Il a décidé de m’en parler, et j’ai demandé que l’on t’amène ici, pour te transformer. Donc comme prévu, tu as un don, mais nous ne le connaissions pas avant. C’est la première fois que nous le voyions…

- C’est donc pour mon don que vous m’avez ôté la vie ? J’espère que mon don est réussi au moins ! criai-je.

- Oui, il est réussi… Eleazar m’en a parlé avant, tu es capable de transmettre le don d’un vampire à un autre… Mais il faut que l’on t’apprenne à l’utiliser…

- Ce n’est pas la peine, je vais m’en aller… Je ne vous serais d’aucune utilité. Je pars demain.

- Vraiment ? Est-ce que tu tiens à tes trois enfants ? Car, si tu pars, je me verrai dans l’obligation de les tuer… Soit tu restes, soit ils meurent, à toi de choisir, dit-il de sa voix amusée

- Je… ils… NON ! Je vais… Non pas eux… pas ma famille… Que dois-je faire pour qu’ils restent en vie ?

- Tu va aller te nourrir avec quelqu’un et nous t’apprendrons comment utiliser ton don après… Tu verras, le sang humain est très bon !

- Berk ! Je ne suis pas sûre de vouloir boire ça.

Quelqu’un entra dans la pièce et s’écria :

- Qu’elle vienne avec moi. Nous irons nous nourrir des quelques animaux… Je m’appelle Carlisle, bienvenue parmi nous.

Je lui fus reconnaissante de sa proposition car malgré la répugnance que ça m’inspirait, ma gorge commençait à me brûler…

***

J’étais bientôt chez Carlisle, plus que quelque minute. Il faudra que je me dépêche de tout leur expliquer… Peut-être que se sera inutile, ils seront sûrement là trop vite. Et par ma faute il mourrait. Devais-je renoncer ?

Il était trop tard car j’arrivai. Je me précipitai à l’intérieur et fus extrêmement surprise ! Ils étaient six, à m’attendre dans l’entrée.

- Nous t’attendions, Catherine, je suis heureux de te revoir, me dit Carlisle

- Vous m’attendiez ? Je suis contente moi aussi, mais je suis désolé de vous entraîner dans mes problèmes…

- Ne t’inquiète pas pour ça, tout d’abord, je voudrais te présenter ma famille. Alice, Jaser, Emmett, Rosalie, Esmée et Edward. Alice t’a vue arrivé, elle voit l’avenir et Edward a lu dans tes pensées. Tu n’a nullement besoin de te justifier, j’aurais fais pareil.

Il continua à me parler, mais je me perdis dans la contemplation de son visage… Depuis que j’étais vampire je distinguais tout. Mais je n’avais jamais, au grand jamais, vu un visage aussi parfait que le sien. Si ça avait été possible, mon souffle se serait arrêté et mon cœur serait sorti de ma poitrine. Ses yeux topazes, ressemblaient au mien, mais ils avaient quelque chose de magnifiques. Si le temps ne pressait pas, je me serais jetée sur lui et… Oh non ! Je me rappelais un détail, Edward lisait dans mes pensées. C’était très embarrassant. Je fus heureuse de ne plus être humaine, car je serai devenue rouge, très rouge.

Je me repris, lorsque Carlisle, me dit qu’il ne comprenait toujours pas pourquoi ils me pourchassaient, alors que lui, ils l’avaient laissé partir comme de rien. Ces jours affreux me revinrent en mémoire…


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MessageSujet: Une vie volée   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:37

***

Depuis quelques temps je m’étais liée d’amitié avec Carlisle. Il était, lui aussi, chez les Volturis, mais depuis beaucoup plus longtemps que moi. Je m’étais mise à son « régime ». Il était le seul vampire, ici, qui n’acceptait pas entièrement sa vie se vampire. Il ne buvait donc que du sang d’animal. Nous allions toujours chasser que tous les deux. C’était lui qui m’avait tout appris : Comment chasser et comment me contrôler face à des humains ; c’était lui qui m’avait aidé à l’apprentissage de mon don ; lui également qui était là quand ça n’allait pas. Carlisle était mon meilleur ami, mais aujourd’hui, tout se finissait, il partait. Il en avait marre de sa vie ici, à Volterra.

Malheureusement pour moi, Aro et ses frères tenaient beaucoup à moi, je ne pouvais pas m’en aller avec lui.

J’étais une arme très importante. Ils menaçaient toujours de s’en prendre à mes triplés, qui me croyaient morte… Malgré cela, je tenais à eux plus qu’à ma propre vie.

Carlisle s’en allait quand même et me laissa seule, moi, sa meilleure amie. Si je l’avais pu, j’aurai beaucoup pleuré et surtout, durant longtemps. Je tenais énormément à lui.

Il me fallait donc l’oublier, même si cela m’était impossible…

Aro, disait que si je les quittais, ils me poursuivraient et que pour me punir ils tueraient mes enfants… Je devais me résoudre à rester avec eux.

L’année qui suivit, je me sentais seule. Carlisle me manquait beaucoup, j’étais désormais seule pour chasser, jusqu’au jour où ils transformèrent Julius…

Il avait la même histoire que moi, on l’avait repéré humain, puis transformé pour son don. Comme moi et Carlisle, il n’acceptait pas sa nature de vampire. Je l’amenai donc chasser à l’extérieur de la ville avec moi. Pour un vampire nouveau-né il s’en sortait parfaitement! Il se contrôlait assez bien face aux humains, on aurait pu le prendre pour un vampire de longue date.

Les mois passèrent, Julius et moi étions toujours ensemble, il atténuait un peu la peine qui m’envahissait. Je n’arrivais pas à oublier Carlisle…

Comme chaque mois depuis ma transformation, je me rendis voir mes enfants en cachette. Je voulais m’assurer qu’ils allaient bien, ils occupaient toujours une grande place dans mon cœur. Ils grandissaient vite, si j’avais pu ne serait-ce qu’un instant aller vers eux et leur parler je l’aurais fais.

Ce jour la, quand j’arrivai, je n’entendis aucuns battement de cœur dans la maison. Je commençais à avoir peur. Si quelque chose leurs était arrivé, je ne le supporterai pas !

Lorsque j’entrai dans la maison, j’eu un énorme choc : ça sentait le vampire, et ce vampire là, je le connaissais,… Felix !

Non, ce n’était pas possible ! Je couru au salon et m’écroulai à terre… Au sol, les cadavres des mes trois enfants, ainsi que celui de mon mari… Non, il n’avait pas le droit, j’avais respecté leur accord !

Je rentrai donc à Volterra très rapidement, il fallait que j’aie une discussion avec eux !

Lorsque j’arrivai, Aro m’attendait.

- Catherine, je suis désolé, j’ai appris pour ta famille et je…

Je le coupai net dans ses piteuses excuses.

- Et tu t’excuses ? Tu en as du culot ! Tu as tués ma famille et tu es désolé ? hurlais-je

- Tu crois vraiment que j’ai fait ça ? Nous avions passé un accord, tant que tu restais, ils restent en vie ! Or, tu es encore là, ce n’est pas moi qui ait fait ça.

- Oui… j’en suis sure. Mais je vais le vérifier !

Je me concentrai durant une longue minute et m’appropriai le don d’Aro. Je le touchai, et découvris ces images. C’était choquant, sous mes yeux, ma famille se faisait vider de son sang par des gens avec qui je vivais depuis plusieurs années…

- J’en ai la preuve maintenant ! Plus rien ne me retiens ici ! Vous allez payer, un jour ou l’autre !

- Tu ne pourras pas t’enfuir, Démétri est dans nos rangs. Tu ne lui échapperas pas ! Pour ce qui est de payer, il n’y a pas plus fort que nous…

J’allais protester, mais je me suis dit que tel était son but, alors je me tu. Il voulait que je me mette en colère. Je ne lui ferai pas se plaisir, non pas à lui!

Je me rendis sur le champ voir Julius. Comme moi, il attendait le bon moment pour partir. Contrairement à moi, les Volturis ne le menaçait pas, il était orphelin… Lorsque je lui racontai qu’ils avaient tué mes enfants ainsi que ma famille, sans aucune raison, il s’énerva. Il ne trouvait pas du tout normal qu’ils aient fait ça ! Je leur étais fidèle et ne discutais jamais les ordres, enfin presque pas…

Nous discutâmes longuement sur notre façon de faire. Nous étions sûrs d’une chose : nous allions partir le plus vite possible. Il était probable que nous partions dans deux ou trois jours, si nous le pouvions.

C’était simple, comme la jeune vampire, Heidi, destinée à ramener le « buffet » n’est pas assez efficace, Démétri irai chasser pour lui et nous nous enfuirions, et irions chez Carlisle chercher son aide. C’était là notre seule solution. Il aurait fait pareil à ma place, même si je mettais sa vie en danger…

Le lendemain, le moment propice arriva. Démétri partit chasser avec Jane et Alec. Nous étions prêts.

Cela faisait environ deux jours que nous courions en direction de Forks. Mais au milieu de la journée, au loin nous entendîmes des vampires derrière mous. Julius s’affola et je fis de même. Maintenant qu’ils nous avaient rattrapés, nous étions obligés de nous arrêter pour leur faire face. Nous nous stoppâmes et ils furent devant nous deux minutes plus tard. Ils étaient deux : Jane et Démétri

- Alors, comme ça, vous croyiez pouvoir m’échapper ? rigola Démétri

- Bien sûr que non, nous voulions juste savoir si tu étais capable de nous retrouver.

J’essayais de gagner du temps pour transmettre le don de Jane à Julius. Mais Jane compris et m’en empêcha.

- Tu croyais vraiment que vous arriveriez à vous échapper ? dit Jane d’un ton malicieux

- Non, mais, qu’allez-vous faire, nous tuer ? Ou peut-être que Aro vous a demandé de nous ramener vivant…

- Il vous veut vivant, car vous êtes importants pour lui… Jane et moi n’étions pas de cet avis, mais les ordres du chef, sont les ordres… Mais nous allons lui désobéir, pour une fois…

Sur ce ils se jetèrent sur nous, Jane sur Julius et Démétri sur moi. C’en était fini pour nous, je savais que si Jane était dans les parages, nous n’aurions aucune chance de nous en sortir.

Avant le combat, Julius m’avait dit que si nous nous faisions attraper et que Jane était avec, il fallait que j’attire la personne devant s’occuper de moi le plus loin possible d’elle.

C’est ce que je fis. J’avais de la peine pour mon ami, mais il m’avait dit de ne pas avoir de regret, que pour lui ce qui comptait c’était que je puisse aller chercher de l’aide auprès de Carlisle.

Démétri me suivait, nous nous éloignions d’eux. Lorsqu’il se rendit compte que je l’attirai au loin, il grogna. J’en profitai pour le mordre au cou. Il eut un cri de douleur et s’éloigna de moi. Il me regarda maintenant droit dans les yeux :

- Démétri, tu sais très bien que tu n’a aucune chance contre moi. J’ai été entraînée au combat, alors que toi, tu n’es bon qu’à la traque… dis-je pour le narguer

- Tu ne nous échapperas pas. Ton ami va payer pour toi. Une fois le travail fait, nous nous remettrons à ta recherche. A bientôt…

- Tu es un lâche, Démétri… Pour ce qui est de Julius, nous savions que ce que nous faisions était risqué. Il est prêt à sacrifier sa vie pour moi, tel que je l’aurais fais pour lui. Nous nous reverrons…

Là-dessus, il se retourna et partis d’où nous étions venus. J’entendis un cri de douleur, puis plus rien. Maintenant qu’ils en avaient fini, ils viendraient vers moi et feraient de même avec moi. Je me remis à courir le plus vite possible. Je les entendais courir après moi, il fallait que je me dépêche.

Je fus surprise d’entendre leur discutions : D’autre membre des Volturis étaient déjà en route, ils allaient donc les attendre. J’allais donc pouvoir prendre de l’avance sur eux. Il fallait que je me dépêche, je n’avais pas une minute à perdre…

***

- Carlisle, ils vont arriver nombreux, il y aura Jane, Alec, Démétri, Renata, Aro, Caïus et Marcus. Nous serons un de plus. Nous aurons sûrement une chance. De vous, qui n’a pas de don ? dis-je

- Il y a Emmett, Rosalie, Esmée et moi. Pourquoi exactement ?

- Carlisle, rappelle-toi pourquoi je suis devenue l’une des vôtre… Je transmettrai donc le don d’Alec, de Jane et de Renata à trois d’entre vous. Qui n’aurait pas besoin de don, parmi vous ?

- Je pense que je n’en aurai pas besoin, intervint Emmett

- D’accord, repris-je, Carlisle, tu auras le don de Renata, Rosalie, celui de Alec et Esmée, celui de Jane.

- C’est bien joli tout ça, mais comment faisons-nous pour utiliser ces dons ? demanda Rosalie

- Ce n’est pas un problème, grâce à mon don, il ne vous sera pas compliqué de l’utiliser, se sera comme si vous l’aviez toujours eu avec vous. Ce sera tout naturel. Ils voudront sûrement discuter pour commencer. Ce sera parfait pour moi, je vous transmettrais les dons à ce moment là. Je commencerai par toi, Carlisle, avec le don de Renata, tu formeras un bouclier autour de nous pour nous protéger. Renata, elle, ne l’utilise qu’autour de Aro, mais tu l’élargiras autour de nous tous afin de nous protéger. Ensuite, Rosalie et Esmée, je vous donnerai le don d’Alec et de Jane. Celui d’Alec enlève les sensations et Jane vous torture mentalement. Carlisle nous protégera, ensuite Rosalie les privera de leur sensation et pour finir Esmée les torturera. Nous pourrons donc en finir avec eux.

- Non, je veux le don de Jane ! S’exclama Rose

- D’accord, on fait comme ça…

- C’est un bon plan, intervint Edward, mais est-il nécessaire de tous les massacrer ?

- Je me posai aussi cette question, répondis Carlisle

- Nous verrons sur le moment, dis-je, mais ils ne nous laisserons sûrement pas le choix…

Maintenant que nous savions se que nous allions faire, il ne restait plus qu’à les attendre… Je regardai Alice, elle avait les yeux dans le vide. Jasper la questionna :

- Qu’as-tu vu Alice ?

- Ils seront là dans quinze minutes…

Nous étions prêt, nous allions y arriver, il n’y avait aucune raison que nous ne les battions pas. Nous étions maintenant derrière leur maison, dans un champ assez vaste.

Tout à coup, Edward se raidit.

- Ils arrivent, dit-il, ils ne sont pas là pour s’amuser…

- Nous sommes prêts, dis-je d’une voix qui je l’espérais, donnait l’impression que j’étais sûre de moi.

Je les entendais, ils étaient environ à deux kilomètres, ils allaient vite. Soudain, ils surgirent du bois. Les Volturis étaient sept comme prévu.

Je soufflai à Carlisle de se préparer, que ce serai bientôt son tour. Lorsqu’ils furent assez près, je copiai le don de Renata et le transférai à Carlisle qui, pour le coup eu une décharge dans le corps. Il me fit un signe discret pour me dire que tout était ok, qu’il avait les choses en main et que nous étions protégés.

- Au plaisir de vous revoir chers amis, dit Aro en détachant bien ses mots. Je vois que vous vous êtes agrandis et que tu as trouvé des végétariens comme toi, Carlisle. Nous ne vous voulons aucun mal, ce qui nous intéresse, c’est Catherine.

- Nous le savons, Aro, répondit Carlisle, nous sommes avec Cath, si tu veux la récupérer, tu devras nous affronter nous aussi. Elle a fait son choix, celui d’être un vampire libre, comme moi et ma famille.

- Très bien… Vous l’aurez voulu ! Jane…

Jane eut un sourire narquois, mais il s’effaça aussitôt. Puis elle ne comprit plus rien, car son don se retournait contre elle, mais elle ne le compris que tardivement.

- J’aurai du m’en douter, rétorqua Aro, vous vous êtes servis de nos dons… C’est pour ça que vous teniez à discuter… Maintenant, qu’allez-vous faire ? Nous tuer, tous ?

Il fallait que je prenne la parole, après tout ils étaient là pour moi :

- Tu ne nous laisses pas le choix. Mais ne t’inquiètes pas vous ne sentirez rien. Remercie Alec d’être là… Par contre, Renata et toi souffrirez, nous serons obligés de vous démembrer, à moins que Renata relâche son bouclier.

- Tu te crois capable de faire ça à ton créateur ? Celui qui t’as tout appris ? Je ne te ferais pas ce plaisir, son bouclier est solide.

- Celui qui m’a tout appris est dans mon camp, ce n’est pas toi, mais Carlisle. Et je me ferai un plaisir de ne plus te voir dans ce monde ! Rosalie, Esmée, à vous de jouer.

Elles s’exécutèrent et les cinq membres de Volturis s’étalèrent sur le sol. Heureusement qu’Alec était là, car je n’aurai pas supporté les cris de douleur des cinq personnes en même temps. Maintenant, ils gigotaient dans tous les sens.

Rosalie et Esmée restèrent à leur place pendant qu’Emmett, Edward, Carlisle et moi nous lancions sur Renata et Aro. Ils avaient beau être deux, ils ne résistèrent pas. Nous parvînmes à leur ôter tous leurs membres en dix secondes.

Pendant ce temps, Alice et Jasper préparaient le feu. Nous jetâmes leur membre dedans et fîmes de même pour les autres. En moins de vingt minutes, tout était fini…

Les Volturis ne nuiraient plus personnes, tous les vampires étaient libres de vivre comme bon leur semblaient.

Si je l’avais pu, j’aurai pleuré de joie !

Je ne pensais plus qu’à une seule chose en ce moment, Edward… Durant la bataille, je priai pour qu’ils l’épargnent, en cas de défaite de notre part. J’avais un peu honte d’ailleurs, car il avait du entendre toutes mes pensées. Elles étaient pour lui…

J’allai vers les autres, ils étaient tous aussi joyeux que moi à l’idée d’être libre. J’avais maintenant une vraie famille. L’idée de pouvoir faire ce que je veux, quand je le souhaite, me rendait folle.

Lorsque le calme était revenu parmi nous, Jasper et Alice se rendirent dans la maison et de même pour Esmée et Carlisle. Rosalie et Emmett se rendirent dans la forêt. Je me sentie très mal à l’aise, j’étais maintenant seule avec Edward. C’était comme s’ils avaient fait exprès de nous laisser seuls.

Edward se rapprocha de moi… Nous n’eûmes pas besoin de parler. Son visage était maintenant à quelques centimètres du mien. Je sentais son haleine sur ma peau. Il avait une odeur si enivrante… Lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes, le monde qui m’entourait n’existait plus. J’étais à présent sur mon nuage, la personne dont j’étais tombée amoureuse m’aimait elle aussi. J’allai vivre une vie parfaite et éternelle.

Nous étions maintenant couché dans l’herbe, rien ni personne ne nous séparerait …

- Je t’aime, me souffla-t-il à l’oreille

- Moi plus…

Fin


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MessageSujet: Tu as le droit de vivre   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:41

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Tu as le droit de vivre



Prologue

J’ai froid… Si tu savais comme j’ai froid. Mais peux-tu seulement te souvenir de cette sensation, toi qui ne souffre plus du climat ? La pluie devient plus ardente maintenant, et les gouttes frappent mon visage. Je me suis légèrement écorchée les genoux lorsque je me suis laissée tomber au sol, mais je ne sens plus grand-chose en réalité. Cette ruelle est si sombre… Pourtant je n’ai pas peur. J’ai juste mal. Mal à l’endroit que tu avais occupé durant ces derniers mois, et qui est désormais vide. Vide de toi.

Je sais pourquoi tu es parti, c’était dans l’ordre des choses. Nous n’avions pas le choix, puisque c’était écrit. Pardonne-moi juste d’être humaine, et d’encaisser le choc comme je le peux. Si tu me voyais dans cet état, ravagée par les larmes et agenouillée dans cette impasse glauque… Tu ne serais pas fier je le sais. J’essaye pourtant de faire cesser mes larmes, en vain. Elles glissent le long de mes joues et se mêlent aux gouttes de pluie. Je suis trempée mais je n’en ai rien à faire. Mes bras enserrent ma taille, comme pour retenir ce que je ne veux pas voir disparaitre, et je me balance doucement d’avant en arrière. C’est pathétique je sais… Pardonne-moi.

Laisse-moi un peu de temps, je sais que j’y arriverai… J’en suis capable, car je le sais, un jour nous serons heureux. J’ai juste peur que le bonheur mette trop longtemps à me trouver. J’ai peur.

J’ai si peur Edward…


*************************************


Mes yeux se fermaient tous seuls et je peinais à tenir ma tête droite. De temps en temps elle basculait dangereusement mais je me rattrapais dans un sursaut. La voix de mon professeur semblait si lointaine, c’était affreux. Pitié, faites que l’heure de cours de finisse enfin… Le prof referma tout à coup son gros livre de médecine dans un claquement, marquant la fin du cours. Un brouhaha monstre résonna alors dans la salle, ponctué de sacs qui se ferment et de chaises qui reculent en grinçant. Je lâchai un soupir de soulagement et rangeai mes affaires dans mon sac. La journée était enfin finie, merci seigneur. Je me levai et suivis l’attroupement de jeunes filles qui piaillaient en sortant. J’étais franchement trop crevée pour vouloir faire causette avec les autres futures infirmières, du coup je tentais de m’échapper discrètement.

- Sophie !

Raté… Je me retournai en me forçant à sourire à mon amie. Elle me rejoignit en sautillant et prit mon bras. Elle commença à me raconter les derniers potins de la classe tandis que nous nous dirigions vers la sortie de l’établissement. J’écoutai d’une oreille, et lui répondais vaguement de temps en temps. De ma main libre je triturai distraitement une de mes mèches brune. Je me voyais déjà dans un bon bain chaud avec mon disque préféré et quelques bougies. Je l’avais bien mérité, après cette semaine aux horaires impossible, entre les cours et l’hôpital ou j’effectuais mon stage. Ce n’était pas de tout repos la dernière année, et les jours semblaient s’écouler indéfiniment.

- Allez ! Bon week end ! Et révise bien les traumas pour lundi ! Me dit-elle toute joyeuse en me lançant de grands signes de la main de l’autre coté de la route.

Je les lui rendis poliment et la regardai disparaitre derrière la bifurcation. Enfin seule… Je repris ma marche jusqu’à chez moi, sifflotant tranquillement. Cette ville était vraiment déserte, en plus d’être un trou perdu. Je me demandais parfois ce que je fichais ici… Mais au fond de moi je savais que je n’étais pas faite pour les grandes villes. Ici on pouvait avoir nos petits mystères, notre petite vie paisible.

Un hurlement retentit un peu plus loin et je sursautai en lâchant mon sac qui se renversa sur le sol. Je restai figée, la respiration coupée. J’écoutais en tremblant, me demandant si je ne devais pas rebrousser chemin. Quand le second hurlement de douleur retentit je poussai une exclamation terrifiée et plaquai mes mains devant ma bouche. Il y avait des bruits de lutte et des chocs d’objets que l’on renverse sur le sol. Oh mon dieu, quelqu’un se faisait attaquer là bas, à quelques rues de moi. Mon cœur battait si vite et trop de pensées m’envahissaient. Qu’est-ce que je devais faire ?! Appeler aux secours ?! M’enfuir ?! Leur venir en aide ?!

- Oh non c’est pas vrai ! Gémis-je en m’accroupissant vivement au sol pour farfouiller dans le tas d’affaires renversées.

Avec des gestes effrénés je m’emparai de mon téléphone portable et ouvrai le clapet en tremblant de tout mon être. Je composai le 18 et collai l’objet à mon oreille en rivant mon regard vers l’entrée de la fameuse ruelle. Une voix robotique me disait que j’allais être mise en relation avec la police. Bon sang grouillez-vous !!! Enfin j’entendis le bruit de quelqu’un qui décroche.

- Quelqu’un se fait attaquer !!! Vite venez !!! Je suis dans la rue de l’ancien théâtre ! Dépêchez-vous ! Murmurai-je d’une voix étranglée.

- Gardez-votre calme ! Nous allons env…

Je ne lui laissais pas le temps de parler, car un nouveau cri de douleur résonna dans la nuit et je lâchai le téléphone pour me remettre sur mes pieds. Je devais y aller, je ne pouvais pas rester là sans rien faire ! Je devais au moins voir ce qu’il se passait. Si jamais ils étaient trop nombreux je pourrais détaler, je courrais très vite. Je manquais de glisser en arrivant près de l’angle. Je collai mon dos contre le mur et penchai discrètement la tête pour voir derrière. Sur le coup je ne vis rien, mais en me penchant un peu plus j’aperçus une paire de jambes derrière un container.

Et soudain je le vis, surgissant de l’obscurité du fond de la ruelle.

- RECULE !!! Cracha-t-il entre ses dents vers le fond de la ruelle, se plaçant devant l’homme allongé.

J’écarquillais les yeux, me demandant ce qu’il se passait, et a qui il hurlait. Je manquais de pousser un cri de terreur quand une nouvelle masse surgit des ténèbres. Elle voulu sauter sur l’homme au sol mais le second l’en empêcha, le repoussant violement de ses mains. L’assaillant poussa un grognement déchiré et se prit le visage entre les mains, comme s’il souffrait. Je ne voyais pas grand-chose, mais je parvenais à discerner ses mèches blondes. Il voulu de nouveau approcher mais l’autre garçon lui saisit la gorge pour l’en empêcher.

- Ne fais pas ça ! Tu peux y arriver ! Lança-t-il entre ses dents, serrant toujours le cou de l’autre garçon.

L’homme au sol poussa un râle en remuant les jambes. S’en était trop, je ne pouvais pas le laisser comme ça, j’étais une future infirmière, je sauvais des gens, je ne les regardais pas mourir. Instinctivement je quittai ma cachette et accourais dans la ruelle, me jetant près du corps du malheureux. Les deux hommes se retournèrent et me fixèrent avec surprise. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient, me menacer ou même m’attaquer, je ne laisserai pas ce type par terre. Sans même leur lancer un regard, je me mis à inspecter l’homme. Son front saignait, mais ça ne semblait être qu’une contusion. Il avait du recevoir un méchant coup. Il avait quelques marques de strangulations, mais rien d’alarmant non plus. Par contre, il était crasseux et empestait l’alcool. Soudain l’autre jeune homme s’approcha de moi et je tendis un doigt ferme vers lui, le menaçant de ma misérable silhouette tremblante et terrifiée.

- N’APPROCHEZ-PAS ! Lui ordonnai-je en essayant de paraître forte, alors que je mourais de peur.

Il fit tout de même un pas hésitant, sortant de l’ombre, et quand mes prunelles se posèrent sur lui mon souffle se coupa. Je ne pouvais croire ce que je voyais. J’avais devant les yeux le plus bel homme que j’ai jamais vu. Ses cheveux cuivrés étaient coiffés en bataille, légèrement ébouriffés par la lutte qui venait de se dérouler. Sa chemise avait elle aussi souffert du combat, mais cette allure débraillée le rendait totalement irrésistible. Je reculai en tremblant, le menaçant toujours du doigt. Je me maudissais d’éprouver une attirance folle dans un moment pareil. Il leva doucement les mains, comme pour me signifier qu’il ne me voulait pas de mal. Oh mon dieu que son visage était sublime… Et ses yeux ! On aurait dit qu’ils avaient été coulés dans de l’or pur.

Il ouvrit la bouche pour me dire quelque chose, mais des sirènes déchirèrent le silence de la nuit, suivies bien vite de lueurs bleutés et rouges. Le jeune homme recula d’un pas, la mine inquiète, puis contempla l’homme au sol avec un air désolé. Derrière lui, l’autre garçon paru affolé et il fit volte-face avant de disparaitre dans l’obscurité totale de la ruelle. Je reposai mes yeux sur lui, me demandant ce qu’il comptait faire. Il sembla hésiter, contemplant tour à tour le fond de la rue et l’endroit ou les sirènes approchaient. Finalement c’est sûr moi qu’il porta son attention, et mon cœur se serra. Il avait l’air si torturé.

- Je vous en prie… Me dit-il alors, le regard suppliant.

J’ouvris la bouche, perplexe. Je m’étais attendue à tout sauf à ça. Pourquoi me suppliait-il ? Que voulait-il ? Que je ne dise rien ? Pour sauver l’autre homme ? Ma respiration était devenue haletante, et je me tenais toujours sur la défensive, le visage relevé vers cet inconnu. Une voiture crissa juste derrière nous, sirène hurlante, et je sursautai. Je tournai vivement la tête pour regarder deux policiers surgir de la voiture et se précipiter vers nous. Quand je ramenai ma tête de l’autre côté, il avait disparu… Il s’était volatilisé, alors que je n’avais tourné la tête qu’une seconde. Un policier s’accroupit près du malheureux clochard tandis que l’autre se mettait à ma hauteur et rivait son visage vers le mien.

- Tout va bien mademoiselle ? Me demanda-t-il inquiet.

Incapable de parler, j’hochais la tête en frémissant. Il acquiesça puis se redressa pour fouiller la zone des yeux. Je me mordis la lèvre, contemplant discrètement le fond de la ruelle, là ou ils s’étaient réfugiés. Ils ne pouvaient être que caché là, puisque c’était une impasse fermée par d’immenses murs d’immeubles. Le policier souleva le type sonné sous les bras et l’entraina vers la voiture de police. L’autre cherchait toujours.

- Qui a fait ça ? Vous avez vu quelque chose ? Reprit-il nerveusement.

Je me mordis la lèvre. J’aurai du tout lui dire ! J’aurai du lui dire qu’un homme blond enragé avait agressé le clochard, et qu’un autre essayait de les séparer. Et pire que ça, j’aurai du lui montrer l’endroit où ils se cachaient. Mais tout allait si vite, j’étais incapable de réfléchir… La seule chose qui hantait mon esprit apeuré était le son de sa superbe voix. « Je vous en prie ». Je revoyais encore son regard inquiet, ses traits angéliques, son corps magnifique…

- Non je n’ai rien vu ! Mais je crois que j’ai entendu courir dans l’autre rue. Dis-je en baissant les yeux, honteuse.

Le policier me jaugea un instant puis fit un signe de tête à son coéquipier qui démarra le moteur de la voiture.

- Nous allons patrouiller, dans le doute. Mais ça ressemble plutôt à une banale embrouille d’ivrognes, rien de grave. Vous voulez que j’appelle quelqu’un pour vous ramener ?

- Non non ! Je vais bien, j’habite juste à coté en plus ! Insistai-je en lui offrant le plus faux de mes sourires.

Il fit une moue peu convaincue mais il finit par acquiescer et se précipita vers la voiture. Il grimpa à l’intérieur et elle démarra en trombe. Je me retrouvai seule dans la rue, figée et le ventre noué. Quelle idiote… Je venais de couvrir deux types qui venaient d’attaquer un homme. Mon premier reflexe fut de regarder derrière moi. Ils étaient forcement là ! Ils n’avaient pas pu s’échapper. Il n’y avait pas d’issue. Je me tortillais nerveusement les mains et avançai de quelques pas. Je m’arrêtai et tendis l’oreille. Pas un bruit… C’était horrible. Je voyais le moment ou ils surgissaient du noir comme dans ces films d’horreurs prévisibles et débiles.

- Les policiers sont partis… Lançai-je d’une petite voix, relevant des sourcils inquiets.

Toujours rien. Juste les faibles bruits de la nuit… Impossible, ils étaient forcement là ! J’avançai un peu plus cette fois, me faisant enrober par l’obscurité. Quand mes yeux s’habituèrent à la nuit, j’observai le fond de la ruelle avec effarement. Déserte. Non, ce ne pouvait pas être possible… Je collai mes mains sur le gigantesque mur d’immeuble, comme pour vérifier que ce mur existait bien. Soudain je me sentis observée, et je levai la tête vivement vers les cieux, le cœur battant à tout rompre. Rien… Juste les toits, à une quinzaine de mètre au dessus. C’était stupide je sais, mais pourtant j’en avais la certitude. Ces deux hommes venaient de s’envoler dans la nuit, et même si je voulais croire de toute mon âme le contraire, ils venaient de le faire.

Je tournai le robinet et l’eau bouillante s’en écoula dans un nuage de vapeur. Je déversais quelques sels au fond de la baignoire, d’un geste machinal, puis me dirigeai vers ma chambre. Je me figeai soudain dans l’embrasure de la porte. La fenêtre était ouverte et les rideaux légers voletaient doucement sous la brise. Pourtant je ne me souvenais pas l’avoir ouverte… En même temps, j’étais complètement perdue dans mes pensées depuis ce qui était arrivé. Je n’avais pas cessé de songer à eux… A lui. J’essayai de comprendre ce qu’il m’arrivait, mais je ne trouvais aucune réponse logique, et cela me rendait encore plus folle. Je resserrai mon peignoir autour de mon corps et contemplai la fenêtre avec réticence. Finalement j‘haussai les épaules et la refermai sans trop m’y attarder.

- Pourquoi ?


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MessageSujet: Tu as le droit de vivre   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:44

Je poussai un cri de terreur et me retournai vivement vers cette voix. J’hurlai une nouvelle fois en me retrouvant nez à nez avec lui, et reculai jusqu’à me taper le dos contre le mur. Il s’avança vers moi et plaqua une main sur ma bouche pour étouffer mes hurlements. J’eus le souffle coupé et des larmes apparurent au coin de mes yeux écarquillés. Sa peau était aussi glacée que la mort, et je soupçonnais qu’il en soit justement un ange. Il venait pour m’emporter. C’était la seule explication ! Son visage s’adoucit devant ma terreur et il s’approcha un peu plus, levant doucement son autre main pour venir essuyer mes larmes de son pouce. Je respirai par le nez avec saccades, contemplant cet être irréel et magnifique, ne sachant si je devais éprouver du désir ou de la crainte. Il diminua un peu la pression de sa main sur ma bouche, toisant mes prunelles marron avec intensité.

- Tu ne crieras plus ? Me demanda-t-il en arquant un sourcil suspicieux.

J’acquiesçai timidement, ne le lâchant pas des yeux. Il retira alors doucement sa main, sans pourtant s’éloigner de moi. J’étais totalement figée, et totalement déchirée par des émotions contraires. Comme je lui avais promis, je ne criais pas, respirant difficilement. Ses prunelles m’analysèrent d’une bien étrange façon, puis il me dévisagea comme s’il ne parvenait pas à comprendre.

- Pourquoi nous avoir défendu ? Murmura-il. J’hésitai un instant.

- Mon dieu je n’en sais rien… Je n’ai pas pu. J’étais… Hypnotisée. Lui répondis-je dans un même murmure.

Je n’arrivais pas à croire ce que je venais de dire ! Etait-ce possible d’être ensorcelée au point de ne plus rien contrôler, même ses paroles ? Il fallait que je réagisse bon sang ! Cet homme s’était volatilisé d’une impasse, venait de se téléporter dans ma chambre et avait la peau aussi froide que la glace. J’étais normalement censée paniquer, pleurer, hurler, me débattre !!! Pourquoi je n’avais qu’une seule envie, goûter à ses lèvres pour voir si elles étaient aussi glacées ? Mon cœur battait si vite, c’était du délire. Etais-je atteinte de ce genre de syndromes affolants et insensés qui vous faisait devenir folle de votre ravisseur ? Comme celui de Stockholm ? Il sourit en baissant le visage, comme s’il avait deviné ce que je songeais. Il se passa une main dans les cheveux, dans un signe de réflexion. Il se recula lentement, sans me lâcher des yeux, puis se dirigea vers la fenêtre. On aurait dit qu’il laissait tomber.

- Ou vas-tu ? Lançai-je inquiète. Encore une fois c’était de la folie, il venait d’entrer en effraction dans ma chambre et moi je n’avais peur que d’une chose, qu’il disparaisse…

- Je n’aurais jamais du venir, la curiosité m’a poussé trop loin. Me dit-il d’une voix désolée, comme s’il se sentait fautif.

Il posa ses mains sur le rebord et baissa la tête pour s’y faufiler. Mon cœur se noua, sans que je ne comprenne pourquoi. Pourquoi n’étais-je pas soulagée ? Rassurée ? Sous le choc ? Au lieu de tout ça la tristesse m’envahissait à chaque centième de seconde, au fur et à mesure que je le voyais passer la fenêtre. Et comme je l’avais fait en mentant à la police, je fis abstraction de toute raison et jetai ma main en avant. Elle se referma sur son poignet glacé et il inclina le visage pour me regarder avec stupeur. Je tremblais quelque peu, mes sourcils relevés en une moue timide. Ses pupilles d’ambre me dévisagèrent un instant, et j’y perçu une profonde tristesse. Comment un être aussi merveilleux pouvait paraitre si torturé ? Ma main se serra un peu plus autour de son poignet, comme pour le supplier de ne pas partir. Il sortit de l’ouverture et se tint près de moi… Très près.

- Reste. Lui murmurai-je en levant mon visage pour pouvoir regarder le sien.

- Si seulement tu savais ce que je suis... Me répondit-il avec cette même expression déchirée.

- Je ne veux pas le savoir ! Achevai-je dans un souffle avant de relever mon menton vers ses traits divins.

Il eut une sorte de réticence, et de nouveau il paru torturé, comme si tout contact lui était interdit mais qu’il désirait plus que tout se lier aux autres. Oui, c’était une sorte d’interdiction que je lisais en lui. Son regard d’ambre vrilla, me dévisageant à une vitesse folle, comme s’il réfléchissait intensément. Lorsque l’ombre du doute envahit son visage, je cru que tout était fini, et qu’il allait disparaitre une nouvelle fois. Pourtant il ne se recula pas, et doucement mes lèvres frôlèrent les siennes. Je lâchai une exclamation de surprise quand il me plaqua contre le mur, s’emparant de ma bouche avec une fermeté délicieuse. Ses lèvres étaient glacées et aussi lisses que la pierre, c’était incroyable. Je ne savais pas ce qu’il était, et je m’en moquais. Cet ange de la mort m’avait ensorcelée et je ne désirais qu’en profiter le plus possible, sans perdre une seule seconde.

Mes mains agrippèrent ses cheveux tandis que les siennes s’emparaient de mon visage. Dieu que mon cœur battait vite, je craignais qu’il explose. Ma respiration était devenue haletante et nos gestes devenaient effrénés. J’aurais du fermer les yeux pour savourer ce baiser mais j’en étais incapable. Je ne pouvais me détacher de son visage si parfait, incliné sur le coté, laissant découvrir une gorge sublime et aussi pâle que le marbre. Il ouvrit alors les yeux, se reculant indescriptiblement alors que je manquais d’air. Ses prunelles d’or me sondèrent étrangement, alors que je me pressais contre lui, respirant par saccades. De nouveau cette ombre de remord le traversa et mon ventre se noua. Oh non, qu’il reste là, qu’il continue de m’embrasser et que ses mains ne quittent jamais mes joues. Comme s’il m’avait entendue, il replongea ses lèvres dans les miennes et entoura ma taille de ses bras pour me soulever.

Mes pieds ne touchèrent plus le sol et j’envoyai mes bras autour de sa nuque, l’obligeant à m’embrasser sans relâche. Mes chevilles touchèrent le matelas et nous basculâmes en arrière, son bras me retenant avec fermeté jusqu’à ce que je sois allongée. Je repoussai son visage de mes mains tremblantes de désir, et je me lançai dans le déboutonnage effréné de sa chemise. Il repoussa le haut de son corps de ses avants bras et attrapa le bas de la chemise pour la relever par-dessus sa tête.

Je me mordis la lèvre, contemplant ce corps trop parfait pour être réel. Entre ses deux genoux, je relevai les bras pour toucher les muscles de son torse, alors qu’il jetait la chemise sur le sol de la chambre. Il se laissa basculer en avant pour retrouver mes lèvres, alors que ses doigts déliaient le nœud de mon peignoir. Je me mis à trembler, consciente de ce que je faisais sans pouvoir rien contrôler. J’allais me retrouver nue, dans toute ma normalité, devant cet être de perfection. Mes doigts se crispèrent sur ses épaules et mon ventre se noua. Encore une fois, comme si je lui apparaissais comme un livre ouvert, ses gestes ralentirent.

Un sourire des plus magnifiques se dessina au coin de sa joue, et sa main glissa sous le col du peignoir, repoussant doucement le tissu sur son passage, laissant ma peau nue se découvrir. Ses lèvres se posèrent dans le creux de ma nuque alors que sa main descendait toujours en une longue et douce caresse, faisant glisser le pan du peignoir sur le matelas au fur et a mesure. Il s’éloigna légèrement pour me regarder et mon cœur manqua de s’arrêter. Il me contempla un court instant, sous la faible lumière qui émanait de la salle de bain, puis son visage se releva avec une étrange expression. Ses yeux brillaient légèrement, et un sourire soulagé s’esquissa sur ses traits, comme s’il se sentait libre tout à coup. Qu’aurais-je donné pour comprendre ce qu’il ressentait… Mais son torse glacé sur ma peau brulante m’extirpa de toute réflexion et je frémis avec violence, tant ce contact inhumain m’effraya et m’électrisa à la fois.

Mes jambes se pressèrent contre ses hanches, l’intimant à continuer, et bien vite mes mains maladroites et tremblantes commencèrent à déboutonner son jean. Je respirais si fort que chaque bouffée d’air me brulait les poumons. N’était-ce pas incroyable de se consumer sous la peau d’un être de glace ? La sensation était exquise, et chaque nouvelle parcelle de son corps me faisait basculer au plus profond du désir. Je ne savais pas ce que je voulais, ni tout ce que cela signifiait, ni même si je craignais quoi que se soit face à cet homme bien loin de l’humanité… C’était de la pure folie ! Mais quelle délicieuse folie. J’en avais tellement besoin après toutes ces années ennuyeuses, prisonnière de la banalité et de cette route bien droite tracée sous mes pieds. Cette route qui me détruisait.

Je m’emparais de son visage et le forçais à interrompre nos baisers enflammés. Il obtempéra, reculant de quelques centimètres et me toisant de ses pupilles d’or empreintes de désir. Une mèche cuivrée glissa devant ses yeux et mon cœur chavira entre deux saccades de ma respiration. J’eus du mal à parler, et il me fallu plusieurs tentatives tant l’air me manquait. Il fallait que je sache… Je me moquais éperdument de sa véritable nature, de cette torture qu’il éprouvait en contradiction de son plaisir, et je me fichais même qu’il veuille me dévorer ensuite… Je désirais juste savoir son nom. Connaitre la seule chose qui puisse le rendre réel à mes yeux, car rien d’autre ne l’était. Il posa son regard dans mes prunelles marron et attendit que le souffle me revienne. Pourtant, au moment où j’aurais enfin pu parler, ses lèvres s’emparèrent de nouveau des miennes avec passion, éjectant bien loin mes réflexions. Mes bras agrippèrent son dos alors que son visage glissait jusqu’à mon oreille. Je me mordis furieusement la lèvre.

- Edward.

Son murmure contre ma peau m’arracha un souffle et je fermais les yeux, me répétant son nom encore et toujours, m’abandonnant définitivement à lui. Tout devint feu et glace. Plaisir et interdits. Réel et irréel. La nuit défila à une vitesse folle, comme si elle n’avait pas d’emprise sur nous. Quelques fois des rayons filtrèrent à travers les voiles de la fenêtre, illuminant sa peau sublime et lui offrant un aspect d’apparition fantomatique. Je craignais à chaque fois qu’il disparaisse de mon étreinte, dans le halo de cette magie qui le constituait, mais à chaque fois il s’emparait un peu plus de moi, me serrant contre son corps de marbre pour me rassurer sur la réalité de sa présence. La nuit nous offrait son plus beau silence, et seuls nos souffles rompaient ce tableau figé. Dans chacun de mes gémissements résonnait l’esquisse de son prénom.

Doucement les premiers rayons repoussèrent l’obscurité, et sa peau scintilla d’un halo féerique. Je frissonnais un peu, fronçant le nez et remuant légèrement dans l’eau. Il se redressa quelque peu pour se pencher en avant, soulevant le haut de mon corps avec lui, et j’entendis le bruit d’un robinet que l’on tourne. Un flot brulant s’en écoula et remonta lentement vers nous. Je poussai un soupir de satisfaction et me lovais un peu plus contre son torse. Il m’entoura de ses bras, prenant garde de le faire sous l’eau pour que je n’aie pas trop froid. Je pressai mon visage contre son cœur, sachant pertinemment qu’il ne battait pas. Je le sentis se raidir un court instant, comme il le faisait dès que je songeais à sa nature. Il n’avait pas à s’inquiéter, quoi qu’il puisse être, rien ne sortirait jamais de cette chambre. Ce qui s’était passé cette nuit resterait une de ces choses merveilleuses et inexplicable. Je lui avais offert l’interdit, et il m’avait offert une petite bifurcation salvatrice hors de mon autoroute sombre et longiligne. Il se détendit et posa son menton contre ma chevelure marron. Je soupirais d’aise à nouveau puis refermai les yeux. Je finis par m’endormir.

- Sophie, réveille-toi.

J’ouvris les yeux et les refermai en ronchonnant. Il s’assit contre moi et me caressa le bras de son doigt. Son contact froid me tira un nouveau marmonnement fatigué et je perçu son rire étouffé. Cette fois il m’empoigna le bras et me secoua doucement. Je soufflais et rejetais l’oreiller d’un geste bougon. Je me redressai sur le matelas et appuyai mon dos contre le mur en me frottant le visage. Il se pencha légèrement pour me regarder avec cet air amusé qui me faisait toujours craquer. Cependant quelque chose troublait cet air serein que je côtoyais chaque jour depuis trois mois. Il lu mes pensées, et quand il vit que je venais de me rendre compte de son attitude anormale, il se crispa. J’étais encore trop ensommeillée pour bien réfléchir… Pourtant, lorsque mes prunelles sombres explorèrent les siennes, l’évidence me sauta à la gorge et m’arracha une expression déchirée.

C’était aujourd’hui…


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MessageSujet: Tu as le droit de vivre   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:44

Mon ventre se noua et je détournais mon regard devenu humide. Je ne devais pas craquer, car je savais. Je l’avais toujours su… Ces derniers mois n’avaient été qu’un rêve, un délicieux mystère, une étoile filante. Il s’était matérialisé de nulle part et avait traversé ma vie, l’illuminant un court instant, avant de disparaitre dans la nuit. Beaucoup de souvenirs surgirent soudainement. Notre première nuit, nos éclats de rires, nos conversations nocturnes interminables, sa musique… Je me souvenais de mon jeu favori. Je le suppliai de m’accompagner en cours, juste pour voir la tête des autres filles et les regarder se mourir de jalousie devant sa beauté incroyable et son attention inconditionnelle pour moi. Je nous revoyais ensemble. Il avait été là à chaque fois que mes yeux se fermaient, et dès qu’ils se rouvraient. Mais jamais il ne m’avait appartenu… J’étais le lien qui le rattachait à l’humanité, la chose dont il avait tant besoin pour se sentir vivant, mais en aucun cas je n’avais le droit de le posséder. On ne pouvait garder pour soit un tel trésor. J’avais redouté chaque jour son regard… Le regard qu’il arborait en cet instant.

- Tu vas me manquer. Gémis-je d’une voix étranglée, qui se mourut dans mes sanglots.

Il s’avança et m’entoura de ses bras, en un geste de réconfort de tristesse. Je ne savais pas quelles étaient les raisons de son départ, ni ce qui en avait été le si soudain déclencheur… Mais après tout que savais-je de lui ? Mon corps commença à se secouer sous les pleurs et je fourrais mon visage contre son épaule, maudissant sa mystérieuse nature, maudissant sa perfection, maudissant ma naïveté. Il embrassa mes cheveux et me berça. J’avais toujours su que ce moment arriverait, mais je n’avais pas imaginé à quel pont se serait dur. Il me fallait quelque chose pour le surmonter, j’avais besoin d’une prise à laquelle m’accrocher. Je tombais. Il me serra plus fort.

- Nous partons pour une petite ville dans l’état de Washington, Forks. Là ou nous serons libres. Me murmura-t-il de sa voix magnifique.

Je voulus dire quelque chose, n’importe quoi, mais seuls des sanglots jaillissaient de ma gorge. Je plaquai mon visage plus fort contre son torse, serrant douloureusement les mâchoires. Il méritait plus que tout de vivre libre, de se sentir humain, mais je ne pouvais concevoir mon quotidien sans sa présence irréelle. Qu’allais-je devenir ? Je ne voulais pas arriver à la fin de la bifurcation et me retrouver de nouveau sur l’autoroute. Ma vie était si terne avant qu’il ne l’éclaire. Je ne pouvais pas… Je ne voulais pas.

- Tu ne seras pas seule je te le promets, quelqu’un va venir et tu connaitras le véritable amour. Je ne suis qu’un rêve Sophie, et je n’ai pas le droit de te priver de la réalité. Il viendra et tu sauras que c’est lui. Je te jure que plus jamais tu ne suivras la route.

Ce furent ses derniers murmures. Une brise glacée souleva mes cheveux et mes bras se refermèrent dans le vide. Je tournai vivement la tête en direction de la fenêtre, juste à temps pour voir les rideaux remuer une dernière fois avant de reprendre leur aspect figé. Il était parti, et plus jamais je ne sentirais sa peau de glace contre mon cœur embrasé. Le tonnerre éclata violemment, m’arrachant un gémissement de douleur. La pluie s’écrasa alors sur le toit, fouettant furieusement les vitres. Le trou qui apparu dans ma poitrine me donna la nausée, et sans même savoir ce que je faisais, j’enfilai mes vêtements et me précipitai dehors. Les gouttes frappèrent mon visage, se mêlant à mes larmes, et je me mis à courir sous l’orage, laissant mes pas me guider vers le dernier endroit qui me liait encore à Edward.

Epilogue

Je marchais tranquillement dans le parc de ma petite ville, contemplant les arbres fleuris et respirant les odeurs du printemps. Mes études étaient enfin achevées, dieu merci. Je me sentais plus libre que jamais. Bien sur l’image d’Edward pesait toujours sur mon cœur, et je ne pouvais m’empêcher de songer à nos moments fabuleux. Les mois m’avaient semblés insurmontables, mais dès que je touchais le fond, j’essayais de l’imaginer enfin heureux et libéré. L’ordre des choses devait être arrangé, car nulle autre créature ne méritait autant le bonheur. L’ange de la mort désirait plus que tout pouvoir vivre.

Des rires sur ma droite me sortirent de ma torpeur, et instinctivement je tournais mon visage en direction des éclats de voix. Un petit groupe de jeunes gens était assis dans l’herbe, riant et chantant au son d’une guitare. J’arrêtai ma marche, les contemplant distraitement. Deux d’entres eux se levèrent alors, entrainant les autres. Ils se saluèrent et quittèrent l’herbe dans les mêmes éclats de rires. Seul un jeune homme était resté assis. J’inclinai le visage, comme fascinée par son allure.

Il se passa une main dans les cheveux puis attrapa le manche de sa guitare, glissant son autre main sur les cordes. Il essaya juste un début d’accord, la tête penchée pour contempler l’instrument. Mais tout à coup sa main s’immobilisa et il releva son beau visage vers moi. Il avait senti que je l’observais. Nos regards se croisèrent alors et un sourire magnifique se dessina sur ses lèvres.


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MessageSujet: Entre rêve et réalité   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:46

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L’une des plus grandes villes françaises, Marseille. Voilà l’endroit où habitait Sabrina. C’était une jeune étudiante de 24 ans, au physique interpelant. Elle était plutôt grande, aux cheveux longs avec des yeux marron, autant vous dire qu’elle ne laissait pas les hommes indifférents à son passage. Cependant elle s’en souciait peu. Elle sortait déjà avec un certain Sean, jeune anglais ayant déménagé à Marseille pour son travail. Sabrina l’avait rencontré alors qu’elle faisait animatrice dans un club de vacances où celui-ci avait passé quelques mois. Entre eux ce fut le coup de foudre. Un soir, il l’invita à diner et leur grande histoire d’amour commença.
Elle dura plus de trois ans, elle était faite de beaux jours comme de mauvais. Ils avaient eux des rires, des pleurs et des cris. Souvent, ils se disputaient pour de petites choses insignifiantes. Sean était un homme affreusement jaloux. A chaque fois que Sabrina voyait ses amis, amis sans « e » bien sur, celui-ci se mettait dans une rage folle. Il accusait Sabrina de le tromper. Elle tentait de se défendre mais en vain. Cependant, tout le contraire se passer, lorsque Sabrina rencontrait ses amies, amies avec un « e ». Sean insistait pour qu’elles viennent à la maison, disant que si elles restaient tard dans la rue, elles pourraient se faire agresser. Sarina cédait à chaque fois, et Sean, quant à lui, faisait du charme aux amies de sa compagne.
Il y a quelques jours maintenant, Sabrina vivait seule. Pas seule dans le sens où son ami est parti en voyage d’affaire. Mais seule dans le sens célibataire. Cela faisait exactement 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes ; alors je vous raconte son histoire. Elle tenait ce décompte depuis le jour où il lui avait dit :

- Ne compte pas sur moi pour continuer à faire comme si de rien n’était.
- Pardon, mais de quoi parles-tu, lui avait elle alors dit.
- Mais de toi et de ce fantasme à tomber par terre.
- Mon….mon quoi ?
- Oh non, ne fais pas l’innocente veux-tu.
- Mais si, je ne vois où tu veux en venir.
- Pff arrête. Tu me mens. Tu me mens depuis le début de notre relation.
- Quoi ? elle se mit alors dans une colère que lui-même n’avait encore jamais vue. C’EST BIEN TOI QUI DRAGUE TOUTES MES AMIES NON ?? C’EST TOI QUI DEPUIS LE DEBUT MENE NOTRE RELATION AU DESASTRE ASSURE.
- FOUTAISE cria-t-il à son tour.
- TU TE MOQUE DE MOI LA ??
- NON, ET D’AILLEURS EN PARLANT D’AUTRES FILLES. J’EN AI RENCONTRE UNE.
- QUOI ??C’est quoi cette histoire, reprit elle calmement.
- L’histoire c’est que je te quitte. Lui dit-il alors.

Il ne la laissa pas réagir et quitta leur appartement. Elle n’entendu plus jamais parler de lui. Sabrina l’appelait, lui laissait des messages sur le répondeur de son téléphone, lui envoyait des mails. Elle passait par touts les moyens de communications, mais elle n’eut pas de nouvelles. Cela allait faire presque un mois, et elle ne s’était toujours pas remise de cette histoire. D’ailleurs, comment se remettre d’une histoire qui avait duré plus de 3 ans maintenant ?
Depuis maintenant, 28 jours, chaque matin, elle se levait, prenait une douche et déjeunait. Ensuite elle se préparait pour se rendre en cours, tout en tentant de suivre le minimum du cours. Le week-end, elle restait chez elle à se morfondre et à pleurer sur les jours heureux qu’ils ont pu passer ensemble. Une amie l’avait forcé à sortir. Donc chaque samedi et dimanche matin, elle s’en allée faire un jogging dans une forêt en dehors de Marseille. Mais à chaque fois que Sabrina revenait de son jogging quotidien, elle se sentait encore plus seule. Elle n’allait plus au karaté comme elle en avait l’habitude, elle ne faisait plus grand-chose sauf peut être se lamenter.

Ce samedi là, comme tout les autres week-ends, elle se leva et se prépara pour aller courir. Elle n’en avait pas envie, et encore moins ce matin là. Car elle serait seule, d’habitude Léa venait avec elle. Mais ce samedi là, elle ne pouvait pas. Sabrina s’était bien dit, qu’elle pourrait rester à la maison. Que Léa n’en serait rien, mais celle-ci avait appelé pour que son amie se lève et aille faire son jogging. Elle était levée, alors autant y aller. Elle portait un jogging pratiquement tous les jours, donc aujourd’hui était un jour tout à fait normal. C’est long cheveux était attachés en arrière négligemment. Mais qu’importe, elle n’allait pas courir pour draguer.
Sabrina sortit de son appartement et alla prendre la voiture. Elle sortit de la ville pour se diriger vers la forêt la plus proche, là où elle allait faire son jogging. Une fois arrivée, elle se gara près de l’entrée, sortit de la voiture et fit quelques mouvements pour s’échauffer. Elle prit dans son coffre le petit sac, qu’elle s’était préparée avant de partir. Il y avait à l’intérieur une bouteille d’eau ainsi que son portable en cas d’urgence. Elle y introduit les clefs de sa voiture, qu’elle avait pris soin de fermer. Puis elle se rendit en marchant calmement vers l’arche que formaient les arbres, afin de pouvoir pénétrer dans la forêt. Sabrina commença par trottiner tranquillement, puis elle prit une allure un peu plus rapide et la garda.
Sabrina savourait la vue qui s’offrait à elle. Mais surtout ce silence, pas un bruit, seul le vent traversant les feuilles se faisait entendre. De temps en temps, elle pouvait entendre quelques branches craquées, mais ça devait tout simplement être des animaux qui passaient dans le coin. Elle avait déjà parcouru quelques kilomètres. Sabrina se sentait bien, apaisée. Mais soudain se troue béant quel avait dans la poitrine lui revint en mémoire. Elle tentait de continuer la route sans y penser, cependant c’était plus fort qu’elle. Cette dispute, ses pleurs, ses supplications n’y avaient rien fait. Il était parti. Il avait même osé lui dire :

- Tu n’étais pas faite pour moi, je le savais dès le début. Mais que veux-tu, j’aime m’amuser.
- Tout ça n’était alors qu’un jeu pour toi ?
- Un jeu amusant, mais qui m’a coûté cher.
- Qui ta coûté cher ? Je t’en pris, je t’en supplie ne me dis pas que tu souffre en ce moment ? Ne me dit pas que tu regrettes notre histoire. Pas après tout ce que tu m’as fait subir.
- Je n’ai jamais dit que je regrettais notre histoire. Je regrette juste que tu le prennes comme ça.
- Ah oui et parce que tu voulais que je le prenne comment ? Bien peut être ? Dis-toi bien que moi, je suis un être humain. Que j’ai des sentiments, je n’ai pas un cœur fait de pierre comme toi.
- Comme tu voudras, commença t’il à s’énerver.

Là, il avait pris sa dernière valise puis claqua la porte de l’appartement qu’ils partageaient tous les deux. Sabrina s’était effondrée en pleurs. Pendant des jours, elle ne voulait plus sortir. Mais, elle devait se rendre en cours, alors elle le faisait mais sans grand intérêt.
Sabrina se rappelait de tous les détails de ce jour, de son parfum, de sa chemise et même de son visage lorsqu’il avait osé lui avouer sans aucune pitié :

- Je ne t’aime plus, pour toi ce n’est pas une raison suffisante pour que je te quitte ?

Sabrina n’avait rien rétorqué à cela, elle ne pouvait pas, elle était restée figer. Rien ne pouvait lui faire plus mal à ce moment là, que les paroles qu’il venait de prononcer. Dans sa voix, il n’y avait aucune once de remords, de culpabilité ou de tristesse. Juste de la haine et du dégout pour cette femme avec qui, il avait partagé sa vie.
Sabrina était dans les bois, elle n’avait toujours pas remarqué après 6 kilomètres, que ses joues étaient mouillées de ses larmes. Ses yeux étaient perlés, ils étaient remplis d’eau et elle n’en avait même pas conscience. Sabrina sentit une gêne sur son visage, d’un geste de la main, elle tenta d’enlever cette gêne mais à ce moment là, elle prit conscience que des larmes coulaient. S’en été de trop, Sabrina s’effondra sur le sol et couvrit son visage avec ses mains. Ses pleurs étaient devenus des sanglots. Ses larmes se versaient en un océan, et elle n’avait aucun moyen de les arrêter. Sabrina semblait être tombée dans un trou noir, elle ne voyait plus rien, ne distinguait plus aucun son, elle se croyait arrivée en enfer. Il n’y faisait pas chaud, mais froid, froid parce que personne n’était là pour la réchauffer, la réconforter, la prendre dans ses bras chauds et lui murmurer des mots doux à l’oreille. Elle était seule et désespérée.
Sabrina sentit d’un coup qu’il faisait plus froid, quelque chose semblait l’enveloppée, cette chose était à la fois dure et glacée. Ce n’était pas le vent, ça semblait vivant. Elle tenta d’ouvrir les yeux, mais ses paupières ne voulaient pas s’ouvrir. Elles étaient devenues lourde. Cette chose sembla la soulever du sol. Sabrina n’émit aucune protestation, ses sanglots l’avaient trop affaiblit. Elle n’avait pas la force de résister, elle se laissa emporter. Elle s’endormit après un moment passé dans les bras de cette chose, qu’était-elle vraiment ? Sabrina n’avait pas osé ouvrir les yeux, elle ne le savait pas. Et elle le serait encore moins maintenant, la démarche de cette chose, l’avait bercé, elle avait alors sombré dans un sommeil profond.
Quand Sabrina eut la force de rouvrir les yeux, elle était allongée dans un lit. Elle ne se souvenait de rien. Elle tourna alors la tête de droit à gauche, en demandant comment elle avait pu atterrir ici. Elle était dans une chambre avec de grandes baies vitrées. Tout était blanc, le lit, où elle était allongée, était immense et faisait face à une porte en bois. Cette porte, qui s’ouvrit quelques secondes plus tard, laissait apparaître un homme blond avec des yeux couleur topaze et un teint très pale.

- Enfin réveillée. Comment allez-vous ?
- Bien, dit-elle, mais qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Carlisle Cullen, je suis médecin.
- Vous ne semblez pas venir d’ici pourtant, dit-elle avec méfiance
- Non, effectivement. Je viens d’Amérique, ma famille et moi sommes en vacances. Mon fils Emmett et son amie, vous on trouvé en forêt, vous étiez effondrée par terre.
- Oh, oui, je …
- Ils pensaient que vous étiez blessée, ils vous on donc ramenés à la maison pour demander mon aide.
- Je suis désolée de vous avoir dérangé.

Sabrina voulu se relever mais, Carlisle l’en empêcha.

- Vous feriez mieux de rester allongée. Vous n’avez vraiment pas l’air bien.
- Je vais très bien, je suis juste…, elle hésitait, elle ne savait pas comment terminer sa phrase.
- Vous êtes juste ?
- Perdue, dit-elle en sentant les larmes lui revenir aux yeux.
- Ecoutez, je ne sais pas ce qui vous es arrivée, mais s’il vous plait restée un peu pour vous reposez. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive quelque chose.
- Vous feriez mieux de l’écouter.

Sabrina n’avait même pas remarqué la présence d’un jeune homme dans l’encadrement de la porte, il était grand brun et ses yeux étaient eux aussi de couleur topaze, son teint était lui aussi pâle.

- Voici Emmett. C’est lui qui vous a trouvé.
- Merci, lui dit-elle timidement.
- Il n’y a pas de quoi, cependant si vous voulez vraiment me remercier, restez vous reposer un peu. Histoire que je ne vous retrouve pas de nouveau étendue sur le sol d’une forêt.

Sabrina lui devait bien ça, elle lui sourit, puis baissa la tête.

- Très bien, mais je ne resterai pas longtemps.
- Prenez le temps qu’il vous faudra.


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MessageSujet: Entre rêve et réalité   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:47

Une jeune femme aux cheveux caramel venait d’apparaître. Elle alla vers Carlisle et il la prit dans ses bras. Il déposa un baiser sur les tempes de celle qui devait être sa femme. Ils me regardaient tout trois et je découvris alors, que ce n’était pas là les seuls regards qui étaient posés sur moi. Il y avait, une jeune femme blonde et élancée, on aurait dit un mannequin. Puis derrière elle se tenait, un petit bout de femme, brune aux cheveux coiffés esthétiquement en bataille, à ses côtés se tenait un jeune homme blond, avec des traits tirés par la souffrance. Et encore plus en retrait, il y avait une jeune femme aux cheveux chocolat tenant un enfant dans ses bras, une autres paires de bras l’enlacer tendrement, ces bras appartenait à un homme grand aux cheveux couleur cuivre. Deux choses chez eux étaient pareil, leurs yeux, tous de cette même couleur, topaze et leurs peaux pâle. D’un pâle cadavérique. Seule exception à cette petite règle, la jeune fille que tenait cette brune. Sa peau semblait moins pâle que celle des autres, et ses yeux étaient d’un brun chocolat magnifique. Quelqu’un me sortit de mes pensés.

- Vous désirez peut être manger quelque chose ? dit la jeune femme se tenant aux côtés de Carlisle.
- Je n’ai pas faim…

Malheureusement pour elle son ventre lui, n’était pas d’accord, il grogna montrant sa réticence.

- Bella et Alice vont vous préparez à manger, ne bougez pas, elles vont vous l’apporter.

Sabrina vit alors la jeune femme portant l’enfant partir, ainsi que la jeune femme brune aux cheveux en bataille. L’une des deux devaient être Bella et l’autre Alice, mais laquelle. Sabrina tenta de se lever à nouveau.

- Vous ne devriez pas.

Sabrina leva la tête en direction de la voix qui venait de prononcer ces mots. C’était le jeune homme blond qui venait de lui parler.

- Je voudrais juste marcher un peu, et manger à une table, enfin si c’est possible.
- Bien sur. Edward, Jasper, aidez là.

Sabrina vit alors, deux jeunes hommes s’approchaient d’elle. Le jeune homme blond, ainsi que celui qui avait les cheveux cuivrés, étaient proches du lit, quand Sabrina décida de faire une petite protestation.

- Vous savez, je suis juste un peu fatiguée, je ne suis pas handicapée sans vouloir vous offensez.
- C’est peut être vrai mais Emmett vous a comme même retrouvé presque inconsciente dans la forêt.

Sabrina s’apprêtait à répliquer mais le docteur Cullen fut plus rapide.

- Jasper, elle a raison, laisse là. Je pense qu’elle doit être assez forte pour se lever elle-même et marcher quelques mètres.
- Merci.dit elle, alors que le blondinet, reculait. C’était alors lui Jasper, l’autre aux cheveux cuivrés ne pouvait être qu’Edward.
- Le dîner est servi, venait de faire raisonner une petite voix.
- Merci Alice, dit la jolie femme aux longs cheveux caramel.
- Allé venez, Esmée va vous montrez le chemin jusqu’à la salle à manger.

Elle suivit alors Esmée, la jeune femme aux longs cheveux caramel. Elle savait presque tous les noms de la famille, la jolie petite brune n’était autre qu’Alice, et donc celle qui tenait l’enfant était Bella. Cependant, il lui manquait le nom de la jeune femme blonde qui était tout le temps collé à celui qui devait être son homme, Emmett.

Sabrina arriva dans une grande salle à manger. Au milieu trônait une immense table avec des chaises énormes. Des chandeliers avaient été allumés. Sabrina prit place face à l’assiette qui était posée en bout de table. Chaque personne se trouvant dans la pièce prit place eux aussi. Cependant devant eux, aucune assiette.

- Vous ne mangez pas.
- Non !! dit la jeune femme blonde sur un ton sec.
- Rosalie s’il te plait.

La jeune femme ne répondit pas mais sortit de table. Elle avait l’air en colère. Cependant maintenant Sabrina connaissait touts leurs noms ou presque.

- Comment s’appelle cette petite fille ?
- Renesmée, lui répondit alors Edward avec un regard plein d’admiration envers ce petit être.
- Jolie prénom, dit elle avec un sourire. Sourire qu’elle n’avait plus osé faire depuis longtemps.

Sabrina qui ne semblait pas vraiment avoir faim au début, engloutie son assiette de pâtes carbonara. Elle ne remarqua même pas, que tout le monde avait déserté sauf le docteur Cullen.

- Vous voulez me dire ce qui s’est passé ?
- Je ne pense pas, c’est…
- C’est… l’encouragea t’il
- C’est difficile à expliquer.
- Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas important, tenta t’elle de le convaincre.
- Pourtant cela, vous a mis dans un sacré état.
- Je sais, mais ce n’est rien je vous dis.
- Si vous le dites, il sembla lâcher prise et Sabrina ne fut ravit mais trop tôt. Cela est sentimental ?

Sabrina ne put retenir une larme. Puis encore une autres. Ses joues se transformèrent en rivière à nouveau.

- Je vous en pris ne pleurez pas, je ne voulais pas…
- Non, c’est juste que… Vous avez raison. C’est un problème de cœur, malheureusement il n’existe aucun remède.
- Il n’existe peut être aucun remède, mais parler, cela soulage, je peux vous l’assurer.
- Peut-être mais je n’en ai pas la force.
- Vous l’avez au fond de vous je puis vous l’assurez. Ne vous laissez pas abattre à cause d’un homme. Ne dit on pas : « Aucun homme ne mérite vos larmes, et celui qui les mérites vraiment, ne vous fera jamais pleurer ».
- Peut être, cependant cela ne résout aucun problème. Je n’arriverai pas à l’oublier, même après tout ce qu’il ma fait subir, je l’aime et je dois dire que je le hais aussi d’une certaine façon. Je le hais car il m’oblige à l’aimer et à souffrir.
- La haine est une forme douloureuse de la passion. Mais elle est nécessaire car après la haine, l’amour pointe à nouveau le bout de son nez.
- Si seulement vous pouviez avoir raison.
- Je sais que j’ai raison. Vous verrez, vous me croirez, car un jour et je suis sûr que ce jour arrivera bientôt, vous trouverez le grand amour. Le vrai celui qui ne vous fera pas souffrir et qui vous suivra partout jusqu’au bout du monde.

Sur les dernières paroles que Carlisle venait de prononçait, Sabrina resta pensive. Et s’il avait raison ? Si quelqu’un l’attendait quelque part ? Et que elle pendant ce temps là, elle préférait s’apitoyer sur son sort ? Il fallait qu’elle parte à la recherche de cet être. Dès ce soir, dès qu’elle le pourrait. Elle n’avait pas oublié Sean, mais avec le temps tout s’en allait. Elle était maintenant presque sûr, que ce qu’elle ressentait, finirai lui aussi par disparaître. Elle prit alors une décision.

- Carlisle, je vous remercie pour tout, mais je pense que je devrai y aller.
- En êtes vous sûr ?
- Absolument, il faut que je reprenne ma vie en main. Quelqu’un pourrait me raccompagner jusqu’à ma voiture ?
- Aucun problème, je vous dépose chez vous pour plus de précaution, venait de prononcer le beau brun baraqué.
- Merci beaucoup, lui dit elle en un sourire ravissant, elle n’osa pas rejetai sa proposition.

Touts deux partirent en direction de la voiture du jeune homme et montèrent dedans. Sabrina lui indiquait le chemin, cependant elle s’assoupi, peut être fatigué par tout ce qu’elle avait enduré aujourd’hui. Et l’habitacle sombre de la voiture ne l’aidait pas à maintenir ses yeux ouverts. Elle entendait juste le bruit d’un fond de musique qui se fit de plus en plus lointain.
Les paupières de Sabrina se rouvrirent doucement, cependant la lumière qu’elle apercevait ne l’aider pas à accélérer son réveil. Une fois qu’elle eut enfin le courage d’ouvrir ses yeux, qu’elle ne fut pas sa surprise. Elle n’était ni dans l’habitacle d’une voiture et encore moins dans son appartement. Le lieu ressemblait à l’appartement de son amie, Léa. Elle aurait reconnu ce mur chocolat parmi tout les autres. Les draps avec lesquels elle était recouverte étaient d’un joli bleu turquoise, une folie décorative de sa meilleure amie. D’un coup la porte s’ouvrit dans un grand fracas.

- Alors réveillée ?
- Hum, hum, eu alors Léa pour seule réponse.
- Tu étais agitée cette nuit, tu as dû faire un rêve magnifique.
- Un rêve ?
- Ben oui quoi d’autre, dit alors son amie décontenancée.
- Rien, enfin…

Son amie se tenait debout face à elle et attendait qu’elle continue sa phrase.

- Personne en ma ramener ici ?
- Non, tu as ramené tes propres fesses ici toi-même, pourquoi ? Aurais-ce un rapport avec ce rêve ?
- Non, dit alors Sabrina en évitant le regarda de son ami quand elle se leva du lit.
- Eh pas si vite miss.
- Pas envie d’en parler.

Sabrina se dirigea alors vers la salle de bain afin de prendre une douche. Son amie lui parla à travers la porte.

- Sabrina, tu vas devoir allé courir toute seule aujourd’hui. J’ai un petit empêchement de dernière minute, avant que tu te lève ma mère ma téléphoné.
- Pas de problème, lui répondit alors Sabrina.

Environ une heure plus tard, Léa partit de son appartement et laissa Sabrina seule. Celle-ci se prépara afin d’aller courir dans la forêt. Elle devait pour cela sortir de la ville, mais qu’importe ça lui changerais les idées, après tout ce qu’elle avait vécu avec Sean, elle ne devait pas se décourageait. La vie continuée.

Quand Sabrina fut arrivée devant la forêt, elle fit les petits échauffements habituels, puis partit enfin faire se footing dont elle avait tellement besoin. Mais cependant elle n’avait pas prévu de pleurer, les larmes lui venaient aux yeux sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle s’arrêta un moment afin de reprendre son souffle. Elle but une gorgée d’eau puis repartie. Cependant, elle parcourut encore quelques kilomètres, mais la douleur devenait insupportable, le troue béant dans sa poitrine ne voulait pas se refermer. Elle avait le souffle court et n’arrivait plus à tenir le rythme. Elle fut obligée de se tenir la poitrine. Sabrina savait d’où venait ce trou, c’était Sean qui l’avait fait et il ne viendrait pas le refermer. Elle voulait faire bonne figure devant ses amis et en disait rien, elle pensait qu’elles en remarquaient rien ou qu’elles faisaient semblant de ne rien voir, pour ne pas la blesser d’avantage. Sabrina sentit alors une main sur son épaule. Elle se tourna.

- Tout va bien ?

Devant elle se tenait un jeune homme brun avec une certaine carrure. Il était accompagné par une jeune femme blonde, qui elle ne semblait pas avoir sa place dans cette forêt, elle semblait si parfaite et raffinée, que sa place ne pouvait être que sur les podiums. Sabrina qui était un peu surpris, n’avait pas remarquée la main qui était secouée devant elle.

- Oui, oui ça va, excusez moi, c’est étrange.
- Qu’est ce qui est étrange ? Demanda la jeune femme cette fois.
- Rien c’est juste que vous me paressez familier. Une impression de déjà…

Sabrina ne pu terminer sa phrase, elle savait pourquoi ces deux personnages lui étaient si familiers. Elle avait rêvé d’eux, ils étaient tout deux dans son rêve cette nuit. Ils semblaient déjà si réels cette nuit, qu’elle ne se demanda pas si elle rêvait encore mais elle se dit, que peut être les rêves pouvaient devenir réalité.


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MessageSujet: Ames soeurs   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:48

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Chapitre 1 : le retour pov Christelle.


Alice et moi étions au lycée, amies depuis 1 an, elle était la seule qui m'avait accueillie depuis mon arrivée à Forks. Je l'attendais chez moi, tous les matins elle venait me chercher, mon père m'avait bien offert une camionnette mais elle roulait une fois sur deux et elle était vraiment trop dangereuse pour moi. Alice était en retard ce matin là, ce qui ne lui ressemblait pas du tout! J'étais sur le perron, à composer son Numéro de téléphone quand elle apparut dans son cabriolet. Alice était la fille du docteur Cullen, je connaissais très bien son père, c’était lui qui de soignait depuis mon arrivé et j’y étais allée souvent! Comme disait Alice, j'ai deux mains gauches et deux pieds gauches! Elle était dans la voiture, je la voyais sourire a pleine dents, elle devait sans doute avoir eu une bonne nouvelle. Une fois montée dans la voiture, Alice m'embrassa chaleureusement.

Tu ne devineras jamais Chris la bonne nouvelle que j'ai eu avant de venir! Mon frère Edward arrive se soir, il vient passer les vacances de noël chez nous, c'est super non???

Je partageai le secret des Cullen depuis qu'Alice m'avait sauvée une nuit, je marchai seule dans la foret quand je suis tombée sur deux loups, c'est elle qui c'est battu avec eux afin qu'il me laisse tranquille, depuis ce jour, je sais tout sur les Cullen, ils sont 6, il y a les parents, Esmée et Carlisle, Alice et jasper son copain, Rosalie et Emmet. Se sont des vampires, mais des bons vampires, ils ne se nourrissent que d'animaux qui sont dans la foret. Il y en avait un autre Edward mais je ne l'avais jamais vu, il faisait ses études à Los Angeles. Les Cullen parlaient beaucoup de lui.

Oui c'est super Alice, je suis très contente pour toi, tu vas enfin revoir ton frère qui te manque tant, c'est génial, une bonne journée qui commence!!

Cette journée était interminable, les cours me semblaient être une éternité. Après les cours je rejoins Alice à sa voiture pour qu'elle me ramène chez moi. Elle conduisait très vite, son frère était sans doute déjà là et c'est pour cela qu'elle était toute excitée et qu'elle ne tenait pas en place sur son siège. En arrivant chez moi, elle se gara dans l'allée de la maison, elle m'embrassa toujours aussi chaleureusement et me dit a demain ou peut être pas, cela dépend de mon frère. Je pose mon sac au bas de l'escalier, mon père n'est pas là, il fallait que je fasse mes devoirs mais je n'avais pas le courage j'étai très fatigué, mes yeux étaient lourds, en m'allongeant sur mon lit je pensai à Alice et son sourire radieux. J'étai ravies pour elle et j'allai enfin connaitre son frère, la personne qui compte le plus dans la famille Cullen.


Chapitre 2: Le repas pov Alice

Sa voiture était là, ma vision était juste, il voulait faire une surprise aux autres. Dans la maison, tout le monde était joyeux, Emmet taquinait Edward ; Esmée et Rosalie le regardaient d'un œil admirateur , Carlisle souriait. Jasper lui était en retrait, il m’attendait devant les escaliers. En arrivant, il me prit dans ses bras, regarde la belle surprise qu'on à eu cachotière! Je couru en direction de mon frère qui me tournait le dos, je lui sautai dessus en le serrant dans mes bras, il m'avait manqué, il était parti bien trop longtemps.

Alice, comment vas tu? Tu m'as vue venir n'est ce pas?
Oui j'ai eu une vision ce matin, je suis tellement contente que tu sois là, tu reste longtemps?
Tu le sais que je reste pour toutes les vacances!
On part chasser, tu veux venir avec nous Alice? me lança Rosalie
Oui, on part tous ensembles comme avant.

Les bois étaient immense, mais les meilleurs caribous se trouvaient derrière chez Christelle, sa maison était perdu au milieu de la forêt, il y avait beaucoup d'hectares pour nous, elle connaissait notre secret et nous n'avions pas a nous cacher dans ses bois.

Edward, nous sommes derrière chez mon amie Chris, tu sais mon amie du lycée, je t’en ai déjà parlé.

Il me regarda songeur, il était dans ses pensés. Il reniflait à toutes narines.
Elle sent très bon ton amie.
Elle m'attire, il faut que tu me la présente, tout de suite.
Non Edward, elle ne nous a jamais vu dans cet état. Retiens toi un peut, je te la présenterai demain, mais tu ne lui feras aucun mal, tu me le promets?
Je n'avais pas l'intention de lui faire du mal, je veux juste rencontrer ton ami. Je peux la sentir d'ici mais je ne peux pas me connecter avec ses pensées.
N'essaye pas, nos pouvoirs n'ont aucun effet sur elle et je ne sais pas pourquoi.

En fait je savais très bien pourquoi, Carlisle m'avait dit que Chris était une humaine très forte et que son caractère lui donnait le don de se protéger de tout. Mon amie était très forte je le savais bien, elle était très belle aussi. Après s'être rassasiés, nous rentrons tous à la maison, Rosalie était déjà dans le canapé avec son bouquin dans les mains, cela faisait au moins vingt fois qu'elle le lisait mais elle ne pouvait plus se passer de cette histoire, Fascination de Stéphenie Meyer, une histoire d'amour je crois. Emmet zappait de chaines en chaines très vite, il devait sans doute chercher un match de rugby ou de football. En arrivant dans ma chambre, Edward m'y attendais, il était assis sur le lit, il regardait le plafond.

Alice, parle-moi de ton amie Chris, je suis très intrigué par elle.
Edward je vais l'appeler et on va la voir si tu veux, en attendant tu as cas te préparer, change de chemise et fait toi beau pour elle!

Il partie comme une flèche dans sa chambre, je pris mon téléphone et appela Chris pour lui demander ce qu'elle faisait se soir. Par chance elle répond de suite, Chris est du genre à perdre ses affaire, une fois, nous sommes parties faire de la moto, elle s'amusait comme une folle mais quand nous sommes rentrés, elle avait perdu son portefeuille et son téléphone, elle est un peut tête en l'air et j'adore ca! Elle n'avait rien de prévu, elle passera dans la soirée, après diner car Chris est une humaine et elle mange vraiment elle!


Chapitre 3: La rencontre pov Edward

Je la sentais arriver, son parfum me caressait le nez, un mélange d'ambre et de fruits des bois, son sang me faisait envie. Il fallait que je respire profondément a plusieurs reprise afin de me calmer tellement l'idée de morde Chris me faisait envie. Elle frappa doucement à la porte, Alice l'attendais derrière, elle lui ouvrit avec un grand sourire et une accolade. Une forte complicité les unissait, c'était une belle amitié, cela se voyait au premier coup d'œil. Mes yeux s'arrêtes sur Chris, mon dieu qu'elle est belle, sa beauté est parfaite. Elle est grande, mince, son corps est parfait, ses cheveux noir retombent sur ses épaules, ils sont beaux et brillant, ses yeux bleus se posent sur moi, ses yeux couleurs océan me font plonger dans des pensées torrides…

Bonjour, je suis Chris et tu dois être Edward ?
Oui enchanté, Alice m’a beaucoup parlé de toi
En bien j’espère ?
Chris, je ne peux dire que du bien sur toi ! Alice me regardait en souriant

Arrivés dans le salon, Esmée avait préparée un plateau avec des gâteaux et du soda pour Chris, elle l’aimait beaucoup. Chris était sur le canapé, bien qu’elle ait mangée chez elle, elle manga un bout de gâteau pour faire plaisir a Esmée, elle ne voulait pas la froisser. Je la regardai, elle défié mon regard, elle me donner des envies, je ne sais pas ce qu’elle à de particuliers mais je sais que cette fille me donne chaud, elle me fascine. Il faut que je lui parle, il faut que je me débarrasse de ma famille, je pourrais peut être la ramener, il faut que je me retrouve seule avec elle pour lui parler, la toucher. Mon envie est de plus en plus intense, je sers les accoudoirs du fauteuil pour me calmer mais rien n’y fait. Ma sœur me regarde du coin de l’œil, elle à dut avoir une vision.

Pov Chris

En arrivant chez les Cullen, à la porte Alice m’attendais, son frères était avec elle, mes premières pensée étaient pas très sage !!! J’avais bien remarquée qu’il était beau comme un dieu mais la, je suis surprise par le charisme qu’il dégage, ses cheveux cuivrés reflète la lumière, ses yeux noir sont profond, son sourire est a tomber par terre et ses dents, alignés et d’un blanc éclatant, son corps m’appelait, j’avais beaucoup de mal à me retenir, je le voulais, il se passait quelque chose entre nous a cet instant, je le dévisageais de la tête aux pieds.
Heureusement, Alice me tira de mes pensées en me désignant sont frère du bras, je me décide à me présenter, sa voie était chaude et chaleureuse. Esmée m’avait préparé un plateau avec un gâteau, elle faisait la cuisine quand je venais à la villa, elle était très maternelle avec moi, je retrouvais un peu de ma mère en elle et j’adorais ca !
Dans le canapé, Rosalie et Emmet regardaient la télévision, je m’affalai dans le canapé avec eux et malgré que je n’aie pas faim, je pris du gâteau pour ne pas vexer Esmée. Je le sentais bien, Edward me regardait, je croisai son regard de temps à autre. A cet instant, je savais que la personne que je voulais le plus connaitre c’était lui, il m’intriguait, je voulais tout savoir de lui mais je ne pouvais pas lui parler avec le reste de la famille autour de moi, je me sentais assez gênée, il fallait que je trouve un moyen de lui parler seule, peut être pourrait il me ramener, il faut que j’en parle à Alice.

Chapitre 4 : le départ pov Edward

Le film était terminé, je la regardai toujours, elle était fascinante pour moi, je ne pouvais détourner mon regard d’elle, je lui propose de la ramener, j’avais peur qu’elle refuse mais quand je lui avais posé la question elle me remercia avec un grand sourire. J’étais aux anges, j’allais pouvoir lui parler.

Alice je raccompagne Chris
Oui je le sais je vous ai vue
Et tu as vue quoi ?
Ne rentre pas tard, elle à cours demain !

Son sourire lui monta jusqu’aux oreilles, elle semblait heureuse, je l’entendais chanter, elle devait ne pas vouloir penser à ce qu’elle avait vu !
En sortant, Chris trembla, je lui proposai ma veste et en lui posant sur les épaules, lui touchai l’épaule ; sa peau était douce, chaude.

Tu veux que je prenne le volant ?
Oui merci pour la veste
Elle te va bien
Merci

Dans la voiture elle me posa beaucoup de questions, elle était très curieuse et ca me permettais de lui demander des choses en retour. Je ne conduisais pas vite, je voulais la garder pour moi le plus longtemps possible. Je repensais a toutes les choses sur l’amour que j’avais lu, je savais que c’était elle la femme de ma vie, chez nous, les âmes sœurs sont ensemble toutes l’éternité, même si mon cœur ne bat pas, a cet instant, il s’est mis à battre deux fois, le signe de l’amour. Un amour éternel envers la femme qui se trouve à coté de moi.
Devant la maison, elle me proposa de rentrer, je savais que son père ne rentrerait pas avant quelques jours, elle était seule et je ne voulais pas qu’elle s’endorme

Pov Chris

Il ne pouvait pas me laisser seule, sa beauté m’éblouissait, je ne voulais pas le laisser partir. Je lui proposai de rentré, il accepta. En ouvrant la porte de la maison, je me retournai et l’embrassai, ses lèvres était douces et froide, ma langue caressa la sienne, je ne savais pas pourquoi je faisais ça mais c’était tellement naturel, j’avais l’impression de le connaitre depuis tellement longtemps, je me sentais bien avec lui, il était l’incarnation de l’homme idéal.

Rejoins moi dans ma chambre dans 10 minutes, les mots sortaient de ma bouche, je ne contrôlais plus mon corps ni ma tête. Une vague d’envie monta en moi, je le voulais a moi, je l’aimais.

Chapitre 5 Douce nuit pov de Chis

Quand j'arrivais dans la cuisine pour me servir un verre d'eau, j'aperçu une ombre, dans un sursaut j’allumai la lumière.

Pardon de t'avoir fais peur.
Il était là, debout contre le frigo, il attendait que ce termine les 10 minutes. Il était torse nu, son corps entier m'appelai, son odeur me fit chavirer.

Que fais tu dans ma cuisine?
Et toi?
Tu n'as pas l'air dans ton assiette, tu es sur que tout va bien?
Oui tout vas bien, tu fais quoi cette nuit?
Pardon?
A cet instant, je sentais son corps se réchauffer, ses gestes devenais plus sur et mon clin d'œil le fis sourire.
Pourquoi, tu me propose quelque chose?
Comme je te l’ai dit tout à l’heure rejoins moi dans ma chambre et tu verras bien!!!

Pourquoi avais-je di ca? Je ne suis pas une de ces filles qui se donnent sans amour...mais je l’aime, c’est toute la différence ! Il était déjà dans le lit, il me souriait.
Désolé, interdit au moin de 16 ans!!!
Spoiler:

Ce moment était magique. Des centaines de baisers plus tard, il me serra dans ces bras.

Merci ma Belle, tu étais parfaite, je ne t'ai pas fais mal?
Non, je me sens très bien.

Je me sentais très bien en effet, j'avais une impression de voler dans la tête et je souriais. A ce instant je savais que je ne pourrai jamais quitter cet homme, c’était le début d’une belle histoire d’amour, c'était l'homme de ma vie et ce moment de plaisir ou nos corps s'emboitaient a merveille, me rassura dans mon choix de laisser ma virginité a Edward.


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MessageSujet: Comme un livre ouvert   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:48

A chacun son histoire - première session Naku_p11


" Comme un livre ouvert ... "

POV Célia

" C'est toujours sur moi que ça tombe ! " M'énervais-je en claquant ma portière. Cette maudite voiture était bonne pour la casse !

Je sortis mon téléphone portable de mon sac à main et composai rapidement le numéro de mon père. Personne.

" Argh, j'en ai marre ! "

Il ne me restait plus qu'à rentrer, chez moi, à pieds, sous la pluie, sans parapluie et dans le noir.

Une journée affreuse.

Depuis ce matin, tout allait mal.

Tout d'abord, une nuit agitée, je n'avais fait que cauchemarder. Puis mon réveil n'avait pas sonné, ce qui me causa un énorme retard d'une heure en cours, le professeur de français m'avait collé une dissertation pour m'apprendre à prévoir les pannes de réveil. Ensuite, j'avais renversé mon soda sur mon jean et dus attendre qu'il sèche, naturellement. L'après-midi s'était tout de même passé sans autre incident, jusqu'à ce soir.

Après les heures de cours, j'effectuais un peu de secrétariat dans une agence d'import-export dans le centre ville de Forks. Ce petit salaire me servirait pour l'année prochaine, j'étais admise à Dartmouth et c'était mon rêve.

Je venais à peine de terminer la frappe du courrier lorsque Vince, le comptable, apparut à la porte de mon bureau.

- Ah, ma petite Célia, toujours aussi jolie ! S'exclama-t-il, tout sourire.

Je le contemplai, gênée.

Vince était marié et sa femme venait tout juste d'accoucher d'une magnifique petite fille. De plus, il avait bien dix ans de plus que moi et ne correspondait pas du tout à mon genre d'homme.

- Ça te dirait d'aller prendre un verre après le travail ? S'enquit-il.

- Non, merci. Refusai-je poliment.

- Pourquoi ?

- Parce que j'ai cours demain. Prétextai-je.

- Et alors ? Moi, je bosse et ça ne m'empêche pas de m'amuser un peu. Déclara-t-il en s'approchant de moi.

- Désolée, ça ne m'intéresse pas. J'ai un couvre-feu à respecter. Mentis-je.

Il passa une main dans mes cheveux et joua, quelques secondes, avec une mèche. Je tournai légèrement la tête.

- Tu es très belle et je suis certain que tu es folle de moi. Me chuchota-t-il.

Je me levai brusquement de mon siège et fit mine de chercher des papiers dans l'armoire.

- Tu es timide, j'adore ça ! Continua-t-il.

- Vous ne me plaisez pas du tout alors sortez d'ici avant que je n'appelle la sécurité ! Lui lançai-je, au bord de la nausée.

Il s'approcha à nouveau de moi, mais un bruit se fit entendre dans le couloir.

J'en profitai pour le contourner et retournai m'asseoir.

Will, l'agent de sécurité, passa dans le couloir.

- Si vous ne sortez pas immédiatement de cette pièce, je crie. Le menaçai-je.

- Tu ne sais pas ce que tu rates ! Rétorqua-t-il en sortant.

Je soupirai de soulagement en le voyant disparaître de ma vue.

J'avais pu finir mon travail à l'heure, malgré cet imprévu.

Et, voilà, je pensai rentrer de bonne heure et commencer la dissertation de français, mais ma voiture en avait décidé autrement.

Je regardai ma montre, il était 21h et j'avais encore la moitié du trajet à effectuer.

J'avais froid et j'étais complètement trempée.
Encore un bon 500 mètres et je serai, au chaud, chez moi. Je pressai un peu plus le pas.

J'étais arrivée au parc de jeux, cet endroit était très mal éclairé et je n'aimais pas y passer, mais je n'avais pas le choix, c'était le seul chemin.

Soudain, une voiture s'arrêta juste au-dessus de moi, un homme en sortit.

Vince.

Que faisait-il là ?

M'avait-il suivie ?

- Comme on se retrouve ! Fais-moi penser à rebrancher les fils de ta batterie demain...

Je m'arrêtai à sa hauteur.

- Vous avez débranché la batterie de ma voiture ? M'énervai-je, les poings serrés.

- C'est un jeu d'enfant, ma chérie ! Quand j'ai vu que personne ne venait te chercher, je t'ai suivie. Mais, tu es tellement belle qu'il a fallu que je m'arrête. C'était plus fort que moi. Me dit-il en venant vers moi.

- Si vous me touchez, je hurle ! M'écriai-je alors qu'il était de plus en plus près.

- Qu'est-ce que tu attends ? Personne ne t'entendra et, de toutes façons, je suis bien plus fort que toi.

J'observai les alentours, pas une maison, pas un bruit, juste les fards allumés de sa voiture.

Il fallait que je réagisse, et vite.

Je me mis alors à courir, mais, en quelques mètres, il m'avait déjà rattrapée. Il me saisit par les cheveux et me tira en arrière. Je tombais par terre, sur le trottoir.

- Je t'avais prévenue ! Cria-t-il en me tenant au sol.

Je me débattais de toutes mes forces mais, rien à faire, il était trop fort. Des larmes de rage coulèrent sur mes joues. J'allais abdiquer lorsque je vis une ombre.

Quelqu'un accourait vers nous, sans bruit.

Vince ne l'avait pas aperçu.

- Laisse-toi faire ! M'ordonna-t-il.

Comme je ne me calmais pas, il me gifla violemment.


POV Edward

Je n'avais pu empêcher cet homme de la gifler. Je me ruai encore plus vite vers lui.

Je l'attrapai d'une main par le col de son blouson et le projetai à quelques mètres plus loin de la fille.

Je la regardai vite fait.

Célia.

Il avait osé frapper Célia !

Elle ne bougeait pas mais ses yeux étaient ouverts et elle respirait.

Je me détournai d'elle et rejoignis cette brute, qui tentait de se relever.

Je lui écrasai mon point dans la figure, en modérant ma force afin de ne pas le tuer.

Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'il était déjà assommé.

Je balançai son corps sur mon épaule et le laissai tomber près de sa voiture. Je sortis mon téléphone portable de ma poche et appelai la police.

Célia s'était légèrement redressée, encore un peu sonnée.

- Ca va ? M'inquiétai-je en m'agenouillant près d'elle.

- Merci. Souffla-t-elle en sanglotant.

Je défis mon manteau et lui posai sur ses épaules, elle grelotait, trempée jusqu'aux os.

- Les secours arrivent. Je viens d'avoir ton père au téléphone. C'est le shérif, n'est-ce pas ? L'interrogeai-je pour la faire parler.

- Oui. Murmura-t-elle.

- Tu sortais de ton travail ?

- Oui. Il a débranché la batterie de ma voiture. Balbutia-t-elle.

Les sirènes de police se firent entendre, les voitures allaient bientôt arriver.

J'observai son agresseur, il était toujours inconscient.

- Que s'est-il passé ?

- Il a commencé au travail. J'ai refusé son invitation et il l'a mal pris. Il vient tout juste d'être papa. Je n'aurais jamais pensé qu'il oserait...

La voiture du shérif s'arrêta près de nous, suivie par une ambulance.

- Célia ? S'écria son père en courant vers elle.

Je me reculai pour le laisser passer.

Son adjoint menottait déjà l'homme, toujours assommé.

Le médecin s'avança vers Célia et son père vint à mes côtés.

- Merci, jeune homme ! Heureusement que vous passiez par ici !

- J'aurais préféré arriver avant qu'il ne puisse la frapper. Avouai-je.

- Tu l'as sauvée ! C'est le plus important, merci.

L'adjoint embarqua ce " Vince " et les ambulanciers allongèrent Célia sur une civière.

Je pouvais rentrer chez moi, maintenant qu'elle était en sécurité.

- Tu pourras passer demain pour remplir ta déposition ? Me demanda le shérif.

- Pas de problème. Répondis-je en le saluant.

J'avais déjà fait quelques pas lorsque j'entendis Célia m'appeler.

- Edward ?

Je me retournai.

Comment connaissait-elle mon prénom ?

Nous ne nous étions jamais parlés, seulement croisés à l'occasion, quand je déposais Alice au lycée, l'année dernière.

Moi, j'étais à l'université depuis mon arrivée à Forks.

J'essayais une nouvelle fois de lire dans ses pensées. Rien. Je n'entendais rien du tout.

Je me dirigeai vers elle, me posant des tas de question.

Moi, je la connaissais.

Au premier regard, j'avais craqué pour elle, découvrant des sentiments que je n'avais jamais ressentis pour personne.

Mais, étant ce que je suis, je m'étais interdit de l'approcher.

- Edward, il faut qu'on parle. Je sais. M'avertit-elle.

J'acquiesçai d'un hochement de tête, intrigué.

Que savait-elle ?

- Rends-moi visite, d'accord ? Ajouta-t-elle, très sérieusement, avant que l'ambulancier ne referme la porte.


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MessageSujet: Comme un livre ouvert   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:49

Je me mis à courir comme un fou jusqu'à la maison et tombai nez à nez avec Alice, qui m'attendait devant la porte d'entrée.

- Merci, Edward ! Souffla-t-elle en se jetant dans mes bras.

- De quoi ?

- J'ai vu ce que tu as fait pour Célia. Je l'aime beaucoup, tu sais. C'est une fille très gentille.

- Et, vous avez déjà parlé de... de moi ?

- Non. Nous ne nous parlons pas énormément. Tu sais que j'ai peur qu'on découvre tous mes secrets, alors, je préfère rester seule même si ça me tue de ne pas avoir d'ami. Soupira-t-elle. Mais, pourquoi me poses-tu cette question ?

- En fait, elle connaissait mon prénom et j'en suis très étonné.

Nous nous assîmes sur le banc en bois qui se tenait sur le perron.

- Peut-être que quelqu'un le lui a dit, au lycée ou en ville.

- Peut-être... Mais, elle désire me parler, elle m'a demandé de passer la voir.

- Alors, vas-y, tu sauras, comme ça.

- Oui, mais...

- Je sais ce que tu ressens pour elle, il se peut que ce soit réciproque. Tu sais que tu fais tourner toutes les têtes sans même le vouloir, c'est dans notre nature. Sourit ma petite sœur.

- C'est toi qui le dit !

- Tu sais que c'est vrai ! Tu entends toutes les pensées donc tu sais ce que pensent les filles autour de toi.

Elle avait raison et ça m'agaçait d'écouter tous ces fantasmes féminins et parfois masculins à mon sujet.

Alice posa sa main sur mon genou et se leva.

- Je te laisse, Jasper s'ennuie.

- Merci, Alice, d'être là pour moi.

- Je serai toujours là !

Je passai la nuit à jouer du piano, réfléchissant à ce que pouvait bien me vouloir Célia.

Deux jours plus tard, je décidai d'aller la voir.

Je ne pensais qu'à elle, n'arrivant à me concentrer sur rien d'autre. Il fallait que je sache sinon je deviendrai fou.

Cette fois, j'avais fait le trajet en voiture. Je me garai en face de sa maison et hésitai à sortir de ma Volvo. Je soufflai un grand coup, même si je n'avais pas besoin de respirer, puis avançai jusqu'à la porte d'entrée.
J'appuyai sur la sonnette.

La porte s'ouvrit sur la mère de Célia.

- Bonjour, madame. Je suis venu prendre des nouvelles de votre fille.

- Oh, tu dois être Edward Cullen, non ? S'étonna-t-elle.

- Oui. Comment se porte-t-elle ? M'informai-je, n'osant lui demander d'entrer.

- Ne reste pas sur le seuil, voyons, entre !

J'étais ravi qu'elle me le propose.

- Célia est dans sa chambre, mais, avant que tu n'ailles la voir, je voudrais te remercier, sans ton intervention, je ne sais pas dans quel état elle serait aujourd'hui.

- C'était normal, madame. Tout le monde aurait réagi comme moi.

- Non. Dans notre monde actuel, beaucoup de personnes préfèrent fermer les yeux sur ce qu'ils voient, pour ne pas avoir d'ennui. C'est grâce à toi si elle va bien.

J'étais gêné par ce qu'elle me disait. Je n'ai rien d'un héros !

- Sa chambre est la seconde porte à droite, elle sera contente de te voir !

- J'espère ! Murmurai-je.

Je montai l'escalier à allure humaine, au cas où sa mère m'observerait.

Je toquai, enfin.


POV Célia

" Toc Toc ..."

Qui pouvait bien taper à la porte de ma chambre ?

- Entrez ! Dis-je en refermant mon ordinateur portable.

J'effectuai un quart de tour sur mon siège de bureau lorsque la porte s'ouvrit.

Il se tenait, debout, face à moi, un sourire léger sur le visage.

Je me levai et m'avançai jusqu'à lui.

Les quelques mètres qui nous séparaient furent vite franchis. Je n'avais aucune crainte. Je me jetai, littéralement, contre lui et encerclai sa taille de mes bras.

Son corps était dur et froid, comme je m'y attendais.

Ses bras restèrent près de son corps. Edward devait être très surpris par ma réaction.

Après tout, nous ne nous connaissions pas.

- Merci... Soufflai-je en croisant son regard topaze.

Ses lèvres bougèrent mais aucun son ne se fit entendre.

Je lui proposai de se joindre à moi sur la banquette, se situant sous ma fenêtre. Il me suivit.

- Puisque tu as l'air sous le choc de mon attitude, je vais m'expliquer.

Edward hocha la tête.

- Je vais être franche et directe avec toi. Tout ce que je te demande, c'est de m'écouter jusqu'au bout.

Il acquiesça d'un petit sourire en coin, ce qui m'encouragea à tout lui révéler.

- Il y a encore quelques mois, j'avais un don particulier. J'entendais les pensées des autres. J'étais télépathe, comme toi. Après un long coma, dû à une chute dans les escaliers, mon don s'est envolé.

Ne l'ayant pas quitté des yeux, je pouvais voir l'étonnement se peindre sur son magnifique visage.

- Grâce aux pensées d'Alice, que j'adore soit dit en passant, j'ai tout découvert. Ajoutai-je.

Cette fois, il semblait paniqué.

- Ne t'inquiète pas, je n'en ai parlé à personne et je ne dévoilerai jamais votre secret.

- Merci. Répondit-il, simplement.

La douceur de son ténor affola les battements de mon cœur.

- Que sais-tu exactement ? Continua-t-il après une brève hésitation.

- Que vous êtes une famille de vampires, vous nourrissant exclusivement de sang animal. Que Alice a des visions, que Jasper ressent les émotions et peut les influencer et que, toi, tu es télépathe et le plus rapide de tous. Je sais aussi que Carlisle est médecin, Esmée décoratrice, que Rosalie adore les voitures et qu' Emmet est vraiment très taquin.

Il sourit, cette fois, franchement.

- Il y a plein d'autres détails, mais c'est secondaire. Dis-je en contemplant le ciel gris.

- Tu as déjà lu mes pensées ?

Je reposai mes yeux sur lui.

- Une seule fois. Tu te demandais si ton cadeau allait plaire à Alice, je me souviens que c'était une voiture.

- Oh, ça remonte à plusieurs mois. Elle a adoré sa Porsche ! Me confia-t-il. Tu as de la chance, moi, je ne peux entendre les tiennes et c'est très frustrant.

Je soupirai de soulagement. Il ne savait donc pas que j'étais amoureuse de lui depuis des mois.

- Tu as l'air soulagée, je me trompe ? S'enquit-il.

Mes joues s'empourprèrent aussitôt, pourtant, je ne pouvais détacher mes yeux des siens. Il fallait qu'il sache, il devait connaître mes sentiments pour lui. Si ce n'était pas réciproque, je pourrai tourner la page sur cet amour impossible. Au moins, je serai fixée et arrêterai peut-être de ne rêver que de lui.


POV Edward

Le rouge monta à ses joues. Elle était gênée. Pour quelle raison ?

Ses beaux yeux marrons, entourés d'un cercle vert, ne me quittaient pas. Elle passa une main dans ses cheveux châtains et reprit la parole.

- Voilà, tu vas me trouver stupide, car on ne s'est que très rarement croisés, mais dès la première fois où je t'ai aperçu, j'ai ressenti un véritable ... coup de foudre. Depuis ce jour, je ne peux m'empêcher de penser à toi.

Alors, Célia était aussi amoureuse de moi !

Tout ce temps à résister face à cette attirance... pour rien. Elle m'aimait malgré ma nature monstrueuse. Je n'en revenais pas !

- Ne t'en fais pas, si ce n'est pas réciproque, je ne t'en tiendrai pas rigueur. La vie est ainsi, on ne peut pas plaire à tout le monde. Et ce n'est pas parce que tu ne m'aimes pas, que je parlerai de vous à qui que ce soit. J'emporterai ce secret dans ma tombe...

Quoi ? Comment pouvait-elle croire que je ne l'aimais pas ?

Elle fit un geste pour se lever mais je la retins par le bras. Je captai, alors, son regard et y découvris ... de la peur.

- Je t'effraie ? Balbutiai-je.

Apparemment, elle fut surprise par ma question.

- Non ! Bien sûr que non ! Je n'ai pas peur de toi, c'est juste que mes sentiments peuvent paraître disproportionnés, ils peuvent te faire fuir... Tu ne me connais pas et je te balance ça à ta première visite. Tu devrais prendre tes jambes à ton cou et sauter par la fenêtre. Rétorqua-t-elle en souriant.

Elle était si touchante, si naturelle, si parfaite pour moi.

Mes mains se posèrent sur ses joues que je caressai de mes pouces. Je la dévorais des yeux, elle était tellement belle. Je me penchai, doucement, vers elle. Lorsque nos lèvres se frôlèrent, je fus comme électrisé. Ma langue lécha le contour de sa bouche, qu'elle entrouvrit automatiquement. Notre baiser s'approfondit et nos langues se trouvèrent.

Si mon cœur battait encore, je suis certain qu'à ce moment précis, il s'envolerait.

Célia enfouit ses doigts dans mes cheveux. Elle sentait si bon, une délicieuse odeur de fruits rouges se dégageait de sa peau. Je laissai mes mains descendre le long de son dos et la serrai plus fort contre moi.

J'entendais les battements fous de son cœur. Elle m'enivrait totalement. Je me détachai à regret d'elle afin de la laisser reprendre son souffle.

- Cent ans de solitude et j'en suis, enfin, récompensé. J'ai l'impression que je ne pourrais plus jamais vivre sans toi, que tu es ce qui manquait à mon existence... Lui déclarai-je.

Ses yeux pétillèrent.

- Je t'aime, Edward.

- Moi aussi, je t'aime, Célia. Même si c'est fou, même si c'est tôt, je ferai en sorte qu'on ne se quitte plus jamais.

- Si, seulement, c'était possible.

J'étais convaincu que Carlisle pourrait nous aider à réaliser ce souhait car j'étais sûr de nos sentiments.

- Je ferai tout pour te rendre heureuse.

- Je n'en reviens pas, c'est tellement magique ! Pourquoi ai-je attendu que tu me sauves pour t'avouer mes sentiments ?

- Pour la même raison que moi. La peur d'être déçu... Confessai-je.

- Nous sommes deux idiots ! Rit-elle en posant son front contre le mien.

- Et, je pense que nous le resterons très longtemps.

Nos lèvres se rencontrèrent à nouveau, mais, cette fois, un message y était donné: Pour l'éternité, ensemble.


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MessageSujet: American dream   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:50

A chacun son histoire - première session Chris11

American Dream.


Mes parents avaient décidé de tout quitter en France pour partir vivre en Amérique dans l’Etat de Washington.
Ils reprenaient la gérance d’une boutique de sports spécialisée dans la chasse et la randonnée.
Je ne sais pas ce qu’il leur était passé par la tête, mais un soir ils m’avaient annoncé leur décision, et tout avait été planifié, arrangé.
Je me sentais comme l’héroïne de mon roman préféré : à contre cœur, j’allais quitter le soleil pour partir vivre sous la pluie.
Ainsi je quittais Marseille, son port, ses vieilles rues, mes amies, mes habitudes. J’étais à la fois angoissée mais aussi très excitée par cette étonnante aventure.
Mon père était ravi, il ne cessait de me répéter combien nous avions de la chance de pouvoir réaliser ce rêve. Mais ce rêve n’était pas le mien.
Mon père nous avait inscris tout l’été à des cours d’anglais. Avec ma mère ils se débrouillaient déjà très bien, pour ma part c’était autre chose, mon niveau était plus que moyen. Mais ces cours d’été me furent bénéfiques, et mes efforts pour progresser furent récompensés. Mon père était si enthousiaste, je ne voulais pas lui gâcher son plaisir.

Fin août, toutes nos affaires étaient emballées. Ma courte vie tenait dans quelques cartons. Ma mère était très émue, elle regardait la maison, comme pour lui faire ses adieux, les yeux pleins de larmes.
Mon père ne se défaisait pas de sa bonne humeur. Et il rendit le sourire à ma mère. Ils avaient l’air de deux adolescents, ils me faisaient rire. Ils semblaient si heureux. Ils n’étaient pas spécialement sévères et je n’avais jamais rien fait pour qu’ils le soient, même si j’étais loin d’être une petite fille modèle.
Maintenant je devais tirer un trait sur les 15 années de ma vie et tout recommencer ailleurs.

Le taxi nous déposa à l’aéroport. Nous allions jusque Paris et ensuite à Seattle. Nos affaires nous rejoindraient plus tard. J’avais pris mon lecteur MP3 et quelques magazines pour m’occuper durant les nombreuses heures de vol qui m’attendaient.
A Seattle, une voiture de location nous attendait, décidément mon père avait pensé à tout.
La bonne humeur de mon père ne l’avait toujours pas quittée. Il avait perdu son travail quelques mois auparavant et cela avait été dramatique pour lui. Et puis cette idée était née dans son esprit, elle avait grandi et mûrie, puis pris forme. Il avait convaincu ma mère sans trop de difficultés, elle aimait les défis.
Le trajet qui nous menait à notre nouvelle maison était un peu long mais mon père voulait qu’on en profite pour découvrir le paysage et pour se familiariser avec le code de la route américain, bien qu’il ne soit pas différent du code français.
Je regardais défiler le paysage. Le ciel était gris, il allait sûrement pleuvoir. Génial ! Bienvenue.
Mon père ne cessait de parler, il décrivait encore la maison qu’il avait trouvée.
Il nous indiqua que notre voisin était le chef de la police locale, et que mon futur lycée était super.

Ma première année au lycée, et je vivais ça sans mes amies, dans un lycée à l’autre bout du monde. Je sentais les larmes me monter aux yeux et une boule se formait dans ma gorge. Mes amies allaient terriblement me manquer.


Après un très long voyage, nous arrivions à Forks. Il ne faisait pas beau, et d’après ce que je savais c’était souvent comme ça ici. J’angoissais de plus en plus. Il fallait que je m’habitue à tout et vite.
Nous arrivions devant notre nouvelle maison, elle était plutôt grande, blanche, avec des volets bleus. L’intérieur était lumineux, et spacieux. J’aimais bien la déco. Je choisi ma chambre, celle qui donnait sur les bois. J’adorais les bois.
J’avais fini de ranger mes affaires, et je demandais pour aller me promener un peu. Permission accordée à condition que je ne m’éloigne pas trop.
J’empruntais un petit chemin qui menait dans les bois. Il avait plu depuis peu ; les gouttes de pluie s’accrochaient à mon jean et d’autres tombaient sur ma tête. Mais j’adorais ça. J’arrivais à un endroit particulier, baigné de soleil, une clairière. Je m’en approchais, quand soudain je le remarquais, il était là, allongé, il semblait dormir. Grand, musclé, la peau brune, et de longs cheveux noirs d’ébène. Il était si paisible. Je le regardais longuement, son souffle était léger, je savais qu’il respirait grâce au soulèvement de sa poitrine. Mais un bruit dans les feuillages me fit sursauter, je reculais, mais je le vis se redresser, il avait un visage magnifique, de grands yeux noirs. Je ne le connaissais pas mais une telle beauté ne pouvait pas être méchante. Je me sentis mal à l’aise de l’épier ainsi, aussi je décidais de rentrer. Tout le long du chemin son image ne quittait pas mon esprit. Je sentis mes joues s’empourprer. C’était ridicule.
Pourtant cet inconnu m’obsédait. Je voulais le rencontrer, le connaître, mais je ne savais pas comment faire.
J’espérais le rencontrer au lycée.

Ce premier jour se passa bien, mais je ne vis pas mon bel inconnu. Je fis la connaissance de plusieurs filles et au fil des jours nous devenions des amies.
Je décidais de retourner dans la forêt pour essayer de revoir ce beau garçon.
En rentrant du lycée, mes parents étaient toujours au magasin, j’avais quelques heures devant moi. Et je repris le même chemin vers les bois, mais cela ne servit à rien, la clairière était déserte. Déçue je rentrais chez moi. Sur le chemin je ne cessais de me demander comment je pourrai le rencontrer. Au bout du chemin, je me ressaisis en me disant que tout ça était ridicule. Je ne connaissais pas ce garçon et je ne le connaîtrais jamais.
J’allais rentrer quand je remarquais deux personnes devant la maison de mes voisins : une fille, plutôt jolie, et un garçon, non, LE garçon. Il était là à quelques pas. Je le voyais, il était grand et beau, je sentais mon cœur s’emballer dans ma poitrine. Il du sentir mon regard, et se retourna sur moi. Je rentrais chez moi, gênée. J’essayais de reprendre mes esprits, mais mon cœur battait toujours aussi vite. Je regardais par la fenêtre de la cuisine, et je le vis passer devant chez moi, il se dirigeait dans les bois. Il jeta un coup d’œil vers ma fenêtre. Je m’assis sur une chaise, tant je me sentais défaillir. Ce garçon était vraiment très très beau.
Cette nuit là, je rêvais de lui. Il s’approchait de moi, me parlait, et il m’embrassait. Je me faisais l’effet d’une dingue. On ne peut pas être amoureuse d’un inconnu.
Je pensais à lui tout le temps. C’était dingue.

La pluie me força à rester à la maison, j’avais pris du retard dans mes devoirs. Mais je pouvais faire ce que je voulais, je ne pensais qu’à ce garçon. Je devais le revoir. J’enfilais un manteau de pluie et m’avançais sur le chemin qui me menait à la clairière. Mais il n’était pas là. Je continuais, m’enfonçant un peu plus dans les bois, j’espérai vraiment le revoir. Un bruit derrière moi me fit sursauter. Je me retournais. Mon cœur fit un terrible saut dans ma poitrine. La peur. J’étais face à un loup. Je n’en avais jamais vu auparavant, mais celui là me semblait imposant, et il y avait quelque chose de beau en lui. Il ne bougeait pas. Moi non plus. J’avais peur.
Je ne pouvais pas rester là, mais je ne voulais pas non plus qu’il me transforme en repas. Je ne devais surtout pas courir. Le loup s’assit, il me fixait. Je tentais de me défiler sur le côté. Je fis un pas, puis deux, et quand je ne fus plus dans son champs de vision alors je me mis à courir. J’avais peur. Mais j’étais chez moi, mes parents étaient rentrés. Ils me regardaient comme si je venais d’une autre planète. Je leur racontais que j’avais vu un loup. Ils me répondirent qu’ils en parleraient avec le chef Swan. Je crois qu’ils ne me prenaient pas au sérieux.
Avant de me coucher ce soir là, je jetais un œil par la fenêtre, et je le vis, en bas de chez moi, sous ma fenêtre, il m’observait, le loup me regardait. Je détournais le regard un instant et quand je le reportais sur le loup il avait disparu.

Il était là, dans la rue, il m’observait intensément, il pleuvait, j’étais là, trempée, et tremblante. Je le trouvais beau, il trotta jusqu’à moi, je le caressais, il semblait si doux.
Mon réveil me sortit de mon rêve. Je me sentais vraiment ridicule, j’aurai pu rêver de ce beau garçon et non je rêvais d’un loup, vraiment n’importe quoi, quelque chose ne tournait pas rond dans ma petite tête. Je me dépêchais de me laver et de manger pour aller au lycée. J’étais bien intégrée, j’avais de nouvelles amies ; je comprenais et arrivais à me faire comprendre dans ma nouvelle langue. Je cherchais toujours après mon inconnu, mais il ne devait pas être dans ce lycée, j’en parlais à Cloé, mon amie la plus discrète, elle me répondit qu’il y avait une Réserve ici, une tribu Quileute. Un indien, évidemment, la peau brune, les cheveux noirs. J’aurai du y penser. Et bien sur les Quileutes allaient à l’école à la Réserve.
Mais j’étais décidée à le revoir, et je retournerai à la clairière et si je ne le voyais pas j’irai jusqu’à la Réserve.


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MessageSujet: American dream   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:51

Je du attendre plusieurs jours, que la pluie cesse de tomber. C’était samedi, il faisait beau, étonnant. Je demandais pour sortir. Mes parents se moquèrent de moi en me demandant si je n’avais plus peur du grand méchant loup. Très drôle. Mais oui c’était drôle et j’en ris moi-même.
Ainsi je pris le chemin que je connaissais bien, et me rendit d’un pas décidé à la clairière. Sur le chemin je ne cessais de réfléchir à ce que j’allais lui dire, genre : bonjour je m’appelle Julie, et toi ? C’était nul.
Je laissais tomber les essais minables. J’arrivai à la clairière. Personne. J’étais déçue.
_Tu cherches quelque chose ?
Je sursautais, la voix venait de derrière moi. Elle était agréable, un peu rauque. Je me retournais lentement, le cœur battant. Il était là devant moi, grand, beau, inconnu. Je me mordis la langue pour être sûre de ne pas rêver. Evidemment j’eu mal. Il me regarda en souriant.
_tu te mords souvent ? Il se moquait de moi, génial, il devait me prendre pour une folle.
_euh non, c’est un accident. Je rougis, de mieux en mieux.
_Alors, c’est moi que tu cherchais ?
_Non, non, pourquoi ? Begayais-je. Mais je n’étais pas convaincante.
_Tu es nouvelle ici ?
_Oui, ça se voit tant que ça ?
_Non, ça s’entend.
Bien sûr, mon accent terrible. J’hochais la tête et restais planté là, bêtement, les bras le long du corps.
_On marche un peu, ou tu préfères rester plantée là ? Et je m’appelle Jacob.
_Enchantée, moi c’est Julie.
Il fit quelques pas, je le suivais. Je ne le connaissais pas, et j’aurai sûrement du m’enfuir, mais il ne me faisait pas peur, et puis j’avais trop envie de le connaître, il était vraiment très beau, je failli en tomber dans les pommes. Mais je me ressaisis.
_Bella dit que tu es française, tu ne t’ennuies pas ici ?
_Qui est Bella ? Oui je viens de France, et je ne m’ennuie pas, enfin moins qu’au début.
_Ah, Bella est une de mes amies, c’est aussi ta voisine. Son père lui a parlé de vous. Et quand je t’ai vu l’autre jour, elle m’a parlé de toi. Je t’avais déjà remarqué quand je dormais dans la clairière. Quand tu m’épiais. Il me regarda, je sentis mes joues devenir rouge écarlate.
_et bien je me promenais et je t’ai vu, mais je ne t’épiais pas. Me défendis-je. Je boudais, il ne me connaissait pas et il se moquait de moi, ce n’est pas tout à fait comme ça que j’imaginais notre première rencontre.
_Ne fais pas la tête, je plaisantais. Alors parle-moi un peu de toi, d’où viens-tu ? Que viens-tu faire à Forks ?
_Avant j’habitais Marseille, en France, soleil, plage, et mes parents ont repris une boutique de sport, ils avaient envie d’aventure. J’ai du les suivre, mais ça va, je me suis plutôt bien intégrée.
_le soleil, la plage…je ne peux pas te trouver de soleil ici, mais la plage oui. Suis-moi.
Il me fit un petit clin d’œil plein de malice et me prit par la main. Je le suivais sans résister. Je ne pensais plus à mes parents, ni à l’heure qu’il était.
Nous marchâmes un moment avant d’arriver sur une plage de sable, des rochers, et la mer agitée, sombre. Mais l’endroit avait quelque chose de romantique.
_Nous n’irons pas nous baigner aujourd’hui, mais on peut longer la plage, j’aime l’odeur du vent quand il vient de la mer.
Il avait un sourire à tomber par terre, et des yeux si profondément envoûtant, je ne cessais de l’observer, j’aurai voulu toucher sa peau, ses cheveux, ils avaient l’air très doux. Et je le suivais. Il me demanda ce que j’aimais faire, ce que j’aimais lire, ou regarder à la télé. Il s’amusait de mon accent déplorable, de ma maladresse, et de ma facilité à rougir instantanément. Il me parla de son père, de la Réserve, je lui demandais comment vivent les Indiens. Soudain quelqu’un au loin l’appela.
Nous nous retournâmes. La jolie fille, Bella, courait derrière nous, elle trébucha sur le sable, Jacob la retint juste avant qu’elle ne tombe.
_Bella, que se passe-t-il ? Tout va bien ?
_Ouai, sauf que ses parents la cherchent partout, et qu’ils ont fait appel à mon père. Dit-elle en me lançant un regard étrange. Vous avez vu l’heure ? La nuit va bientôt tomber.
_Oh, mes parents. Oui il faut que j’y aille. Je partis sans même dire au revoir.
_Attends, je t’accompagne, je leur expliquerai. Il me suivit, laissant Bella sur place.
_Venez, ma Chevrolet est là haut, je vous ramène. Dit-elle agassée.
C’était tentant, je serais chez moi plus vite et surtout je serais sèche, car la pluie allait tomber d’un moment à l’autre. Je suivais Bella. Jacob sur les talons.
Je montais prés d’elle, et Jacob monta à l’arrière. Elle nous ramena chez moi en quelques minutes.
Mes parents étaient dehors avec le père de Bella. Je savais que mes parents allaient me hurler dessus. La récréation était terminée.
Je pris les devants :
_ Je suis désolée, je n’ai pas vu l’heure. Ma mère me prit dans ses bras, elle me serra contre elle, embrassa mon front.
_J’ai eu peur Julie, je croyais qu’il t’était arrivé quelque chose. Heureusement que la fille du chef Swan t’a vu aller dans les bois.
_excusez moi Madame, j’ai emmené Julie se promener et nous n’avons pas vu le temps passer.
Jacob avait vraiment l’air désolé.
_Bonsoir Jacob, lui lança le chef Swan.
_Bonsoir Charlie.
_Vas m’attendre à la maison, avec Bella, j’arrive.
Il hocha la tête, me regarda et se dirigea vers la maison voisine.
_Vous connaissez ce garçon ? Demanda mon père
_Oui, c’est le fils d’un très bon ami, Jacob n’est pas un mauvais gars. Il est aussi ami avec ma fille. Vous n’avez rien à craindre de lui, je vous assure.
Je me sentais soulagée. Si le Chef Swan avait une bonne impression de Jacob alors mes parents aussi.
Ils remercièrent le chef Swan et nous rentrâmes à la maison. Je me préparais à une déferlante de questions et à une sévère réprimande saupoudrée d’un cours sur les relations fille/garçon. Mais il n’en fut rien. Mes parents se contentèrent de me rappeler que je devais être prudente, et que je ne devais pas m’éloigner autant, par contre j’avais la permission d’inviter des amis si je le désirais. Je n’insistais pas, et montais dans ma chambre, prétextant une migraine.
Je regardais par la fenêtre, la voiture de Bella était toujours là, mais je ne voyais personne. Sur la plage, j’avais cru comprendre qu’elle ne m’appréciait pas beaucoup. Je crois que j’étais aussi un peu jalouse, elle était si belle, et puis Jacob la regardait différemment. Je l’enviais. Je soupirais.
Je décidais de m’installer sur mon lit pour lire un peu. Mes parents étaient exténués, ils étaient allés se coucher tôt.
J’entendis un petit claquement sur ma fenêtre, je relevais la tête, mais je ne vis rien. Je me replongeais dans ma lecture, et de nouveau j’entendis ce bruit. Je me levais et regardais par la fenêtre. Jacob était en bas de chez moi. Je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine. Il était en bas de chez moi. Me mettre dans des états pareils parce qu’un bel inconnu était en bas de chez moi, j’étais complètement folle. J’ouvris la fenêtre avec précaution pour ne pas réveiller mes parents. Jacob se rapprocha, et me demanda tout bas :
_On se voit demain ?
_Oui, après les cours.
_Génial, bonne nuit, Julie, a demain. Je suis vraiment content de t’avoir rencontré.
_Oui, moi aussi, bonne nuit.
Il me sourit, et ses yeux devinrent moqueurs. Mes joues m’avaient trahie. Mais cela m’importait peu, parce que demain j’avais rendez vous avec lui.


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MessageSujet: American dream   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 13:51

Le lendemain, je racontais tout cela à ma meilleure amie, Cloé, elle était aussi impatiente que moi. Elle me fit promettre de tout lui raconter. A la fin des cours je me dépêchais, j’étais pressée de rentrer chez moi. Sur le chemin qui menait aux bus, je croisais Bella, main dans la main avec son amoureux, il n’était pas mal non plus, mais il ne valait pas Jacob, enfin à mon avis. Je me sentais plus légère, si Bella avait un amoureux, alors elle ne me détestait pas, et il n’y avait rien entre elle et Jacob. Quelle déduction, j’étais ravie. On m’interpella.
_Julie.
C’était lui, il était là, dans mon lycée. Il venait me voir moi. Je n’en croyais pas mes yeux.
_Je ne voulais pas attendre que tu rentres et je suis venu te chercher, ça ne te dérange pas ?
_Oh non, bien sûr que non. Je m’empourprais encore. C’était agaçant.
_tu préfères rentrer en bus, ou tu veux m’accompagner à la Push ?
_A la quoi ?
_A la Push, c’est la plage que je t’ai montrée hier. Tu as déjà oublié ?
_Non, mais tu ne m’avais pas dit son nom. Mais ok pour la Push alors.
Et nous prîmes le chemin vers la plage. Tout le long, nous échangions nos vies, nos idées, nos envies. Et je posais la question qui me brûlait depuis le début.
_Est ce que Bella et toi êtes amis ? Ma question était détournée, mais il en comprit le sens réel.
_Amis, oui, je l’ai aimé avant, mais elle a choisi Edward, et je ne suis qu’un ami pour elle. Pourquoi, tu ne l’aimes pas.
_Oh, euh mais non ce n’est pas ça, je ne la connais pas, mais vous aviez l’air proches hier, alors je me demandais. J’essayais au mieux de m’en sortir par une pirouette, mais ça n’avait pas l’air de fonctionner.
Nous arrivions sur la plage, Jacob s’assit sur un petit rocher. Il me regardait.
_Qu’est ce qu’il y a, j’ai quelque chose de bizarre ? Demandais-je.
_Non je te trouvais jolie.
Mon cœur s’arrêta de battre. Je devais rêver. Il ne pouvait pas me dire ça, là maintenant.
Il remit une de mes mèches de cheveux en place. Sa peau était chaude et douce. Je ne bougeais pas. J’avais peur de me réveiller.
_Est ce que tu vas repartir ?
Il brisa l’instant magique qui venait de défiler. J’étais ailleurs.
_Euh, non, enfin je ne sais pas, ça dépend de mes parents et de comment fonctionne la boutique. Mais il n’est pas prévu que je parte. Pourquoi ? Tu veux que je m’en aille ? J’avais peur de sa réponse.
_Non, pas du tout, mais je voulais savoir si nous allions pouvoir mieux nous connaître. Il me fit un petit sourire. Il était magnifique, ses cheveux volaient derrière lui. J’avais envie de les toucher, de toucher sa peau, de toucher sa main. Je tombais amoureuse de ce garçon, alors que je ne le connaissais pas du tout. Mais tant pis, je me laissais aller.
Le temps en sa présence était passé très vite, trop vite, il fallait que je rentre. Il me raccompagna devant ma porte. J’avais du mal à le laisser partir. Mais il devait rentrer aussi.
_On se voit plus tard. Me dit-il en partant.
Comme les heures seraient longues sans lui. J’étais givrée. J’essayais de me raisonner mais je n’y arrivais pas. Je pense que je n’en avais pas envie.
Mes parents rentrèrent tôt, ils voulaient passer un peu de temps avec moi, savoir si tout allait bien au lycée, comment ça se passait pour moi. Je les rassurais sur tout, je leur racontais ma rencontre avec Jacob. Mais sans plus de détail. Cependant ma mère sentie qu’il me plaisait, elle m’en parla dans la cuisine. Je lui répondis que oui, je le trouvais mignon, et elle se mit à rire. Elle savait que j’étais intelligente et que je ne ferai rien pouvant m’attirer des ennuis, elle me faisait confiance. J’étais un peu étonnée mais aussi ravie. Ça avait de l’importance pour moi, je n’étais plus une petite fille.

Ce soir là, je montais me coucher tôt, comme mes parents. J’écoutais de la musique quand j’entendis le même petit bruit que la veille. Je me précipitais à la fenêtre. Oui, c’était bien lui. J’ouvris ma fenêtre. Il s’approcha et grimpa le long de l’arbre devant ma fenêtre. Il s’assit sur une grosse branche à ma hauteur, et nous passâmes la soirée à discuter de tout et de rien.
Ce fut ainsi plusieurs soirs de suite, il venait et nous parlions des heures durant. Mais au fil des jours je m’épuisais, j’avais du mal à rester éveillée en classe et je n’étais pas concentrée du tout. Je devais demander à Jacob de ne plus rester trop tard, je devais dormir. Mais je n’eus pas la force de le faire si bien qu’un soir je m’endormie à la fenêtre. J’étais épuisée. J’entendais la voix douce de Jacob sans comprendre ce qu’il disait. Je sentis qu’on me portait dans mon lit, un baiser sur ma joue. Le lendemain à mon réveil, j’étais dans mon lit, un mot à côté de moi : tu es magnifique quand tu dors, (même quand tu ne dors pas) alors dors bien Jolie Julie.
Je souris. C’était très gentil. Je m’en voulais de m’être endormie ainsi mais je ne pouvais plus lutter.
Je ne vis pas Jacob pendant plusieurs jours.
J’espérais qu’il ne m’en voulait pas, ni qu’il lui soit arrivé quelque chose.
Ce soir là j’eus ma réponse.

Non il ne m’en voulait pas quelle question, et non il ne lui était rien arrivé. Il avait juste eu une affaire à régler. Il m’invita au cinéma. Je riais, j’avais encore beaucoup de difficultés à comprendre ce qu’on me disait alors comprendre tout un film, oh la la. Il insista, en disant qu’il m’aiderait et que si finalement ça n’allait pas alors on partirait. Je lui souris et acceptais son offre. J’étais plus à l’aise avec lui. Nous nous connaissions mieux. Je lui avais parlé de mes angoisses, de mes doutes, il m’avait parlé de Bella.
C’était décidé, samedi nous allions au cinéma. J’en parlais vaguement à mes parents. Ils me regardèrent en souriant. Je fis mine de ne rien remarquer, mais je savais ce qu’ils pensaient. Ils n’avaient pas tort. J’étais dingue de ce garçon. Il était beau, doux, attentionné, généreux, et prévenant et il avait encore bien d’autres qualités.

Ce samedi là, il faisait étrangement beau. C’était plutôt inhabituel. Mais bon. Je me préparais pour le cinéma, mes parents étaient à la boutique toute la journée. Jacob vint me chercher, mais il avoua avoir changé d’avis quand il avait vu le temps. D’après lui il faisait trop beau pour s’enfermer dans une salle sombre. Finalement ça n’avait pas d’importance, ce qui comptait vraiment pour moi c’était d’être avec lui. Il nous amena à la Réserve. Je rencontrais brièvement son père, un homme charmant aurait dit ma mère. Mais il partait, le père de Bella venait le chercher pour regarder le Base Ball. Pour ma part je n’y connaissais rien. Jacob prit ma main et m’emmena plus loin, vers la Push. Nous marchâmes côte à côte et il n’avait pas relâché ma main, mon cœur battait très fort, le sang battait dans mes oreilles, je me sentais mal. Il me troublait. Il me parla de ce qu’il rêvait de faire, de ce qu’il n’avait jamais fait. Mais je ne voyais que ma main dans la sienne.
Il s’assit sur un tronc d’arbre, je l’imitais. Il caressa ma main délicatement.
_C’est comme si je te connaissais depuis toujours. J’apprécie ta compagnie. Me dit –il. Je ne savais pas quoi dire, je n’arrivais pas à parler, j’étais désorientée. Mon cœur battait toujours aussi fort. C’était incroyable.
Il le ressentit.
_Oh mon Dieu mais c’est ton cœur qui bat si fort, c’est à cause de moi ? Il souriait, il trouvait ça drôle. Je baissais les yeux tant je me sentais ridicule.
_Non, ne te fâche pas. Il prit mon menton et releva ma tête. J’étais toute rouge. Il m’observa. Je repris mon calme et ma couleur naturelle.
_Excuse moi, Julie, je ne voulais pas te faire de peine. Ça me fait plaisir de sentir ton cœur battre ainsi en ma présence. C’est très flatteur. Il me sourit gentiment.
Je lui rendis son sourire. Il passa une jambe de l’autre côté du tronc d’arbre, et me regarda encore. J’étais assise là, le cœur battant à tout rompre. Il se rapprocha de moi. Il caressa ma joue, remit une mèche de cheveux derrière mon oreille. Ses mains descendirent le long de mon dos, et s’arrêtèrent sur mes reins.
_Je voudrais que tu ne partes jamais d’ici. Me souffla-t-il.
_Moi aussi je veux rester ici désormais. Répondis-je. Je plongeais mes yeux dans les siens. Ses doigts effleurèrent mes lèvres. Il prit mon visage dans ses mains si douces et si chaudes. Il rapprocha lentement ses lèvres et les pressa contre les miennes. Mon cœur n’allait jamais résister. Ses lèvres étaient fermes et chaudes. Ce baiser, si doux, si enivrant m’emporta. Je l’aimais et c’était réciproque. J’étais heureuse, moi qui ne voulais pas venir, maintenant je ne voulais plus jamais repartir.
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MessageSujet: Une nouvelle vie   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 22:08

A chacun son histoire - première session Amande12


Prologue

Bella est décédé en mettant Renesmée au monde. Malgré l’injection du venin d’Edward dans son cœur, elle ne se releva pas. Edward réussit tant bien que mal à survivre sans elle. Mais c’est grâce à sa fille si aujourd’hui il est toujours vivant.
PDV EDWARD
Depuis maintenant 10 ans que Bella était parti, ma vie était terne. Ma seule lumière était Nessie, elle ressemblait tellement à sa mère. Heureusement qu’elle était là autrement je ne serais plus de ce monde. C’est même elle qui me poussait à sortir, à faire de nouvelle rencontre. Mais pour le moment je n’étais pas prêt. Alice arriva dans le salon et s’assit à coté de moi.
_ Nous allons avoir de la visite dit-elle malicieusement.
_ Qui ça ? Lui demandais-je.
_ Le clan de Tanya avec une petite nouvelle.
Puis elle me montra sa vision. Exacte il y avait un nouveau vampire avec eux. Elle était brune, de taille moyenne, les yeux or. Elle était plutôt jolie. Elle me fit un peu pensée à Bella. Puis Alice me montra une nouvelle vision, la nouvelle et moi dans les bras l’un de l’autre entrain de s’embrasser.
_ Oh ! Dis-je sous le choc.
_ Quoi ? Demanda Carlisle inquiet.
_ Et oui, Edward tu as bien vu dit-elle en me regardant tout sourire. Puis en se tournant vers le reste de la famille elle dit :
_ Edward va tomber amoureux de la nouvelle. Elle s’appelle Rosa.
Tous se retournèrent vers moi. Nessie fut la première à prendre la parole.
_ C’est géniale papa dit-elle toute contente. Je vais avoir une nouvelle maman et toi une nouvelle femme. Tu mérites le bonheur et de ne plus être seul.
A ces paroles je me ressaisis.
_ Non ! Dis-je en colère. Tu n’as qu’une seule mère Nessie et c’est Bella. Ce n’est pas la peine d’être tous ravie pour moi, jamais je ne me mettrais en couple de nouveau. Bella est la seule femme de ma vie même si elle n’est plus là.
Puis je sortis de la pièce trop énervé.



PDV DE ROSA
Voila 5 ans que je suis devenue « végétarienne » et que j’appartiens au clan de Tanya. Demain nous partons voir le clan Cullen à Forks. Tanya me parle beaucoup d’eux. J’ai vraiment l’impression de tous les connaitre. Puis je lu le reste dans ses pensées. Celui qui avait le plus hâte qu’on arrive était Eléazar. J’ai le même don qu’Edward, donc normalement je ne pourrais pas lire dans ses pensées et lui dans les miennes. Il voulait savoir si cette légende était vraie.
Après plusieurs heures de route nous arrivâmes devant la villa Cullen. Je me rendis compte qu’ils m’attendaient tous avec impatience et qu’ils voulaient voir la réaction d’Edward. Eléazar avait raison, je ne pouvais pas lire dans ses pensées, ceci est très frustrant. Nous approchâmes de la porte, Tanya frappa et Carlisle vint ouvrir. Je savais qui était chaque personne car je les avais vus dans les pensées de mon clan.
_ Tanya, bonjour ! dit Carlisle en ouvrant les bras pour qu’elle vienne l’embrasser.
_ Carlisle, alors comment vas-tu ? Répondit Tanya.
_ Bien, bien, allez rentrée les amis dit il en souriant. Puis il posa les yeux sur moi et dit
_ Tanya, tu ne nous présente pas la petite dernière de la famille.
_ Oh, oui, pardon, Carlisle voici Rosa.
Il me serra la main et me dit :
_ Bienvenue à la maison Rosa. Puis en se retournant il nomma les membres de sa famille. Voici Esmé ma femme, Rosalie, Emmett, Jasper, Alice, Edward et sa fille Nessie.
_ Bonjour tout le monde dis je dans un sourire.
Puis Eléazar éclatât de rire. Carlisle et toute sa famille le regardait interloqué.
_ Qu’est ce qu’il y a de si drôle, demanda Carlisle.
_ Tu n’as pas besoin de les présentées, Rosa c’est parfaitement qui est qui. Puis il se tourna vers Edward et lui demanda :
_ Tu arrives à lire dans les pensées de Rosa, Edward ?
Il me regarda un instant, se tourna vers Eléazar et lui répondit surpris
_ Non.
_ Et toi Rosa tu peux ?
_ Non soufflais je.
Eléazar était aux anges. Il trouvait sa très drôle.
_ Et oui, ils ont tous les deux le même don, ils peuvent lire dans les pensées, mais ils ne peuvent pas lire les leurs, leur don s’annule.


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MessageSujet: Une nouvelle vie   A chacun son histoire - première session EmptySam 23 Mai - 22:09

PDV DE ROSA
Pour me remettre de mes émotions après le départ précipité d’Edward, je décidai de prendre des photos vers le cottage. Au moins il ne sera pas là bas.
C’était encore plus beau que dans le souvenir de Nessie. Je pris des photos des reflets des fleurs dans le lac, c’était magnifique. J’entendis des pas derrière moi. Me retourna et le vit.
_ Oh ! Excuse-moi ! Je ne savais pas que tu serais là. Nessie m’a dit que personne ne venait. Mais elle veut des photos de cet endroit, comme elle ne peut pas y venir. Ce n’est pas grave, je reviendrais plus tard, dis-je rapidement.
Je me retournai pour partir quand il dit dans un murmure :
_ Reste.
Je me retournai vers lui et le dévisagea.
_ Je m’excuse pour tout à l’heure. J’ai mal agit. Je ne savais pas trop comment réagir. Je suis venu ici pour réfléchir et maintenant j’ai fait mon choix.
Une boule se forma dans ma gorge, je hochai la tête pour qu’il continue.
_ J’ai décidé de tenté quelque chose avec toi reprit-il. Quand tu n’es pas la, je pense à toi. Cette semaine fut difficile, car j’essayais de te fuir pour ne pas être attiré, mais plus je m’éloignais, plus je pensais à toi. Puis tout à l’heure quand nous nous sommes embrassés, j’avais l’impression de revivre et ce grâce à toi dit-il en me regardant dans les yeux.
J’attendais tellement ses mots.
Il s’approcha tout doucement de moi, d’une démarche féline. Je vis dans ses yeux tout le désir et l’amour qu’il éprouvait. Il était désormais à 20cm de moi. Il tendit une de ses mains et me caressa la joue. Cette sensation était électrisante. Son autre main attrapa ma nuque. Je ne pouvais plus bouger. Il se rapprocha de moi et posa tendrement ses lèvres sur les miennes. Hum, elles étaient douces et pleines. Si mon cœur battait toujours je crois qu’il s’affolerait. Je mis mes deux mains derrière sa nuque pour qu’il s’approche encore plus. Nos deux corps se touchaient désormais.
Je sentais le désir entre nous. Le baiser devint de plus en plus fort, nos langues s’entremêlèrent. Mais ceci ne me suffisait plus, il fallait que je touche son corps, alors je lui arrachai sa chemise. Mes mains parcouraient son torse parfait, il poussa un gémissement à mon contact. D’un coup il arracha ma robe. Je me retrouvais en petite culotte devant lui et je m’en fichais. Il se mit à embrasser mes seins, je ne pu retenir un soupir suivit d’un gémissement tellement c’était bien.
Il mit ses mains sous mes fesses et me souleva, j’attachai mes jambes à sa taille. Je ne savais pas ou il m’emmenait et je m’en fichais. Je ne voulais pas qu’il s’arrête. Il m’allongea sur quelque chose de moelleux. Je compris que c’était un tapis. Je lui arrachai son jean et son caleçon d’un seul geste.
Je vis pour la première fois son membre viril, même cette partie là était parfaite. Je le regardais dans les yeux, il souriait et moi aussi. Il se pencha vers mon oreille et murmura :
_ Je ne pensais plus pouvoir ressenti cela.
_ Ressentir quoi ?
_ De l’amour.
Et il se remit à m’embrasser avec plus de fougue encore. D’abord pleins de petit bisous dans le cou, puis il se mit à me lécher sensuellement les seins, il descendit ensuite vers mon nombril. En même temps j’avais l’impression qu’il me caressait de partout, comme s’il avait 10 mains. A ce moment je perdis la notion du temps, je voulais que ça ne s’arrête jamais. En arrivant à la frontière de ma petite culotte, il l’arracha avec ses dents.
Il écarta délicatement mes cuisses et ce mit à caresser ma partie intime. J’étais au nirvana, j’haletais de plus en plus. Je fermai les yeux pour ressentir encore plus ce plaisir qu’il me procurait. Ceci ne me suffit bientôt plus, je voulais qu’il me pénètre, que l’on ne fasse plus qu’un. J’enlevai sa main de mon intimité, mis mes mains sur ses fesses et le dirigea pour qu’il vienne en moi.
Waouh ! C’est encore mieux que tous ce que j’avais rêvé. Les va et viens s’intensifiait, et le plaisir aussi. Je me cambrais de plus en plus pour bien le sentir. J’accrochais mes mains à ses épaules. Je sentais que la jouissance était proche. J’ouvris les yeux et le regarda. Ses yeux reflétaient tout l’amour qu’il avait pour moi. Dans un dernier mouvement je me sentis au paradis. Je hurlai mon plaisir en même temps que lui gronda.
Il s’allongea sur moi, on reprenait nos souffles tous les deux. Je ne m’étais jamais senti aussi bien après l’amour. Je lui caressais le dos et lui demandais :
_ Ça va ?
_ Oui très bien. Il releva la tête et me fit son sourire en coin. Je t’aime dit-il en me regardant dans les yeux.
_ Moi aussi je t’aime lui répondis-je ému.
Je senti son sexe durcir de désir.
_ On recommence lui demandais-je dans un sourire.
_ Plutôt deux fois qu’une répondit-il.
Il m’embrassa et nous recommencions à nous abreuver de cette amour tout nouveau pour nous deux.
EPILOGUE
Edward et Rosa se marièrent quelque mois plus tard avec bien sur la décoration d’Alice. Ils vivent avec Nessie au cottage qu’Esmé a complètement re-décoré.
Edward aimera toujours Bella et même si avec Rosa c’est moins fort il l’aimera pour l’éternité.


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