forum créatif sur Twilight |
| | A chacun son histoire - première session | |
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Auteur | Message |
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naku Admin
Messages : 898 Age : 40 Localisation : Pelussin (42)
| Sujet: Portland in love Dim 24 Mai - 15:03 | |
| - Spoiler:
- Bien ! Donc pour en revenir à Harvey, mon patron, c’est lui qui m’a parlé de ta famille. Il est admiratif de vos efforts et a tenté de suivre votre régime alimentaire à son tour, mais il n’a jamais pu se faire au sang animal. Du coup, comme il ne veut plus s’en prendre aux humains, il a trouvé un compromis. Ca fait une trentaine d’années que chaque matin il se fait livrer une poche de sang en provenance directe de la banque du sang. L’avantage des gens fortunés c’est qu’ils peuvent obtenir tout ce qu’ils veulent sans avoir à fournir d’explications. - Je vois…et comment tu as découvert ce qu’il était ? demandai-je, curieux d’en apprendre plus sur elle. - Quand j’avais seize ans, en rentrant du lycée un homme m’a suivie. J’ai essayé de m’enfuir, mais il m’a rattrapée aussitôt. Avant même de comprendre ce qui m’arrivait, Harvey a surgit de nulle part et a fait fuir mon agresseur. Depuis il est devenu une sorte de grand-frère protecteur pour moi. Elle jeta un coup d’œil à l’horloge murale avant de reprendre la parole. - Je sais que tu ne bois pas, mais peut-être peux-tu m’inviter à boire un verre ailleurs. Je t’ai raconté mon histoire, j’aimerais connaître la tienne, dit-elle en rougissant de plus belle. Elle éteignit l’ordinateur et nous quittâmes ensemble son bureau.
Quelques minutes plus tard, elle nous avait emmené dans un bar. Les lumières étaient tamisées et sur une petite scène des musiciens jouaient des airs de jazz. Nous nous installâmes dans un coin, et elle commanda un cocktail. Elle insista pour en apprendre d’avantage sur moi et je me mis à lui relater mon histoire au cours de ces dernières décennies. Elle sirotait sa boisson, tout en absorbant avec attention mes propos. Quand j’en eu fini, nous restâmes un moment à nous fixer en silence. Il y avait tellement de choses que j’avais envie de lui dire, tellement de mots que je tentai de lui faire passer par le regard. J’avais beau m’approcher du siècle, je me sentais novice face à elle. Tous les mouvements, les gestes qu’elle faisait, ses yeux et l’ondulation de ses lèvres lorsqu’elle parlait, tout cela me donner des frissons. Toutes ces émotions nouvelles m’effrayaient comme elles m’excitaient. Pour la première fois depuis que j’étais devenu un vampire, je me sentais vivant. Si mon cœur avait pu battre, il aurait probablement explosé face à ce flot de sentiments qui m’assaillait.
Soudain, la musique se fit plus langoureuse, et sans me détacher de son regard, je me levai et lui attrapai la main. Elle me suivit sans hésiter, et l’instant d’après nous étions en train de danser, l’un contre l’autre. - Emmett ? C’était la première fois qu’elle prononçait mon prénom et cela me chamboula. Jamais je n’avais entendu plus belle mélodie. - Oui ? - Pourquoi avoir accepté de m’accompagner ? Je ne suis qu’une humaine… - Jordana, dis-je en m’écartant légèrement pour plonger de nouveau dans ses yeux noisettes, tu n’es pas qu’une simple humaine. Je ne te connais peut-être que depuis quelques heures, mais j’ai l’impression de n’avoir toujours cherché que toi. - Je suis tellement banale pourtant, murmura-t-elle. - Tu n’es pas banale ! m’exclamai-je. Jamais, même lorsque j’étais marié, jamais je n’avais ressenti les émotions que tu provoques en moi. Elle scruta plus profondément dans mon regard, comme pour chercher à s’assurer de la véracité de mes propos. Puis, lentement, elle avança son visage vers le mien sans cesser de me fixer. Je désirai plus que tout l’embrasser, mais l’expérience d’Edward était présente dans ma mémoire, et je craignais que la soif ne se fasse trop présente pour pouvoir lui résister.
Mais avant même que je puisse prendre une décision, nos lèvres se rencontrèrent, et tous mes doutes s’évanouirent. Nous nous embrassâmes, lentement, sur le rythme envoûtant de la musique. Au bout de quelques instants, sa langue vint à la rencontre de la mienne, et elles se lancèrent dans un ballet langoureux.
Les dernières notes de la musique résonnèrent, pleines de nostalgie, sonnant également le glas de notre premier baiser. Jordana reprit son souffle et du bout des doigts je caressai ses joues qui avaient délicatement rosies. - Que dis-tu d’aller chez moi ? demanda-t-elle enfin. Je me contentai d’hocher la tête encore trop fébrile pour réussir à prononcer un mot. Je posai un billet sur la table, et c’est main dans la main que nous rejoignîmes sa voiture.
Elle habitait un appartement en plein cœur de Portland, offrant une vue spectaculaire sur la ville. Son seul salaire ne pouvait certainement pas lui permettre de se l’offrir, mais elle m’apprit que c’était un cadeau d’Harvey. Je me promis alors de rencontrer cet ange gardien. Sans oser me regarder, elle m’invita à me mettre à mon aise tandis qu’elle allait prendre une douche. Je retirai ma veste ainsi que mon pull, me retrouvant en t-shirt.
L’eau commençait à peine à couler lorsque mon téléphone portable se mit à sonner. Je décrochai, conscient que j’allais probablement le regretter. - EMMETT !!! hurla alors la personne à l’autre bout de la ligne. - Bonsoir Alice, moi aussi je suis ravi d’entendre ta voix si calme et mélodieuse, riais-je. - Emmett, c’est formidable, c’est beau, c’est magique, c’est parfait, c’est émouvant, c’est pur, c’est tendre, c’est si romantique… - Voudrais-tu avoir l’obligeance de te calmer et de m’expliquer ? - J’ai eu une vision de toi et de…Jordana si j’ai bien saisi son prénom. En quelques secondes votre futur est devenu limpide, solide. Oh Emmett, je suis tellement heureuse pour toi !! - Tu veux dire que…qu’elle…balbutiai-je. - Qu’elle va rejoindre la famille ? Oui, je suis affirmative. Elle va sortir de la salle de bain dans trente secondes. Passe une bonne soirée ! dit-elle en raccrochant.
Et quelques secondes plus tard, ma déesse, car s’en était bien une, apparut effectivement. Elle avait revêtu une nuisette en soie d’un rose pale, faisant ressortir le teint délicat de sa peau. Elle avait détaché ses cheveux noirs qui lui retombaient maintenant sur les épaules. Elle avait perdu ses airs de femme d’affaire sûre d’elle. Elle semblait désormais aussi émue et intimidée que je l’étais. Mais dès que nos yeux se rencontrèrent, tout me sembla évident. J’étais à ma place, près d’elle, et rien d’autre n’importait. Je me rapprochai encore davantage. Sans la quitter du regard, j’encerclais de mes mains ses joues brûlantes, lui provoquant un frisson. Mes lèvres allèrent à la rencontre des siennes, nos langues se trouvèrent rapidement cette fois, pressées de reprendre leur danse interrompue plus tôt dans la soirée. Ses mains vinrent se poser sur mon torse, avant de descendre légèrement pour agripper le tissu de mon t-shirt, qu’elle entreprit de m’ôter. Nos lèvres se détachèrent uniquement le temps de retirer mon vêtement. Jordana commença alors déboutonner le bouton de mon jeans, mais je l’interrompis. Depuis que j’étais devenu vampire, je n’avais eu ce genre de relation avec une humaine, et je craignais de lui faire du mal. Car même si son sang ne chantait pas pour moi, comme cela avait été le cas de celui de Bella pour Edward, il n’en était pas moins appétissant pour autant. Je pouvais refouler le prédateur qui était en moi sans problème pour le moment, mais en serai-je capable cas pendant nos ébats ? - Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle - Tu es sûre que ça ne va pas trop vite pour toi ? - J’en suis sûre…ça me semble tellement naturel. - J’ai peur de te faire mal, de te blesser malencontreusement…de te mordre, répondis-je peiné, avec l’impression qu’Edward parlait à ma place. - Tu n’as pas soif, tes yeux me le confirme. Fais-toi confiance, fais-moi confiance, et laisse-moi être le guide de notre nuit. Comme j’approuvai d’un hochement de tête, elle me prit la main et me dirigea vers sa chambre, où l’on reprit là où nous nous étions arrêtés. Mon jeans atterrit rapidement sur le sol, chaussures et chaussettes volèrent à travers la pièce, et sans cesser de m’embrasser, elle me poussa doucement en direction du lit.
Dernière édition par naku le Dim 24 Mai - 15:05, édité 1 fois | |
| | | naku Admin
Messages : 898 Age : 40 Localisation : Pelussin (42)
| Sujet: Portland in love Dim 24 Mai - 15:04 | |
| - Spoiler:
Mon jeans atterrit rapidement sur le sol, chaussures et chaussettes volèrent à travers la pièce, et sans cesser de m’embrasser, elle me poussa doucement en direction du lit. - Allonge-toi. Je m’exécutai, décidé à la laisser prendre le contrôle. L’instant d’après, elle était à califourchon au dessus de moi. Ses lèvres effleurèrent les miennes, puis doucement, elle embrassa ma mâchoire, avant de s’attaquer à mon cou. Ses baisers étaient plein de douceur et de tendresse, tout en étant emplis d’une chaleur fiévreuse, celle du désir. Tandis qu’elle m’embrassait, je lui caressai le dos, les hanches, les fesses. Glissant mes doigts sous sa nuisette, je la fis remonter le long de son corps aux courbes parfaites, elle se redressa alors pour me permettre de la libérer de sa tenue. Une fois débarrassé du morceau de tissus, mes mains revinrent sur son corps délicat. D’abord sur ses épaules, avant de descendre le long de ses bras fins, puis sur ses hanches, d’où je remontai jusqu’à sa poitrine, présentant une courbe parfaite. Elle se pencha alors de nouveau sur moi, permettant à mes lèvres d’embrasser son cou délicat. Tandis que ma main caressait son sein gauche qui se pointa à mon contact, l’autre avait atteint le creux de ses reins, entreprenant de lui retirer sa culotte. Je pouvais sentir le tissu de mon boxer se tendre, à mesure que l’excitation grandissait.
Jordana se libéra alors de mon embrasse, se redressant pour finir de retirer elle-même sa culotte, avant de s’attaquer à mon dernier vêtement, qu’elle fit glisser lentement le long de mes jambes, amplifiant l’impatience et le désir. Nous étions désormais entièrement nus, ses mains caressèrent mes cuisses, puis l’une d’elle s’empara de mon sexe, le rendant plus dur encore à son contact. Ses cheveux virent me chatouiller quand elle m’embrassa l’aine, tandis que ses mains étaient toujours occupées à me caresser, provoquant en moi des dizaines de sensations nouvelles, à la fois brûlantes et délicates, divines et subtiles. Ses lèvres atteignirent mon membre, sa langue titillant d’abord l’extrémité avec sa langue, avant d’en parcourir la longueur à plusieurs reprises.
Après quelques instants, elle abandonna mon entre-jambe pour revenir à califourchon sur moi, et m’embrassa de nouveau. J’avais le sentiment que je pourrais passer ma vie à l’embrasser, sans jamais m’en lasser. Roulant délicatement, je passai à mon tour au dessus d’elle. Me détachant de ses lèvres, ma langue commença à explorer son corps. Sa poitrine, douce et parfaitement arrondie qui se durcit à mon passage, son ventre souple, pour enfin trouver son intimité. Je la sentis frissonner de plaisir tandis que je la goûtai et elle gémit doucement, son souffle se faisant plus irrégulier. Le venin affluait dans ma bouche, mais le prédateur se faisait silencieux, seul le désir que j’éprouvai hurlait de toutes parts en moi. - Je te désire tellement, souffla-t-elle. Je veux te sentir en moi…je veux que nous ne fassions plus qu’un. Alors, doucement, je me repris place au dessus d’elle, prenant garde à ne pas l’écraser sous mon poids. Ses jambes s’enroulèrent autour de moi, me permettant d’entrer en elle d’un mouvement de rein. Son intimité était douce et chaude, et tout en l’embrassant, j’entrepris un lent va et vient. Elle vint alors plaquer ses mains sur mes fesses, m’incitant à accélérer le mouvement, à l’intensifier. Le plaisir montait en nous, nos souffles se faisant de plus en plus courts, jusqu’à atteindre le paradis de longues minutes plus tard. Et la sentant frémir alors qu’elle gémissait mon prénom, je sus que nous avions atteint la jouissance ensemble.
Jordana s’était endormie blottie contre moi, et tandis qu’elle dormait paisiblement, j’envisageai l’avenir. Alice m’avait dit qu’elle ferait partie de la famille, qu’elle était désormais liée à mon futur. Mais comment ? Humaine ou vampire ? Je ne pouvais envisager de la perdre, pas elle. Mais je ne voulais pas non plus la forcer à devenir immortelle par égoïsme. Je ne me posais pas de questions à propos de notre âme, contrairement à Edward. Nous étions certes des vampires, mais nous n’étions pas des monstres assoiffés de sang en permanence, ne vivant que pour le plaisir de tuer. Non, nous étions bien plus que ça. Une famille soudée, respectant la vie, ayant des loisirs tout ce qu’il y a d’humain, tels que le sport ou les voitures, la littérature ou la musique. Cependant, je comprenais désormais le dilemme auquel mon frère avait dû faire face. Pouvais-je la priver d’une vie « normale » ? Pouvais-je lui demander de renoncer à avoir des enfants un jour ? Pouvais-je lui demander de mourir par amour ?
EPILOGUE
Novembre 2030, à Paris. Cela faisait tout juste dix ans que nous nous étions rencontrés, Jordana et moi. Et pour fêter notre anniversaire, j’avais souhaité lui faire visiter la ville des amoureux. J’eus une pensée pour Rosalie. Nous avions découvert quelques années plus tôt ce qui s’était passé. A l’occasion d’un passage dans l’état de Washington pour l’enterrement de Billy Black, le père de Jacob. Il y avait désormais beaucoup de jeunes loups à La Push, entraînés par Léah et Seth. Lors d’une patrouille, les plus jeunes avaient croisé la route de Rosalie. Ne la connaissant pas, ils s’en étaient pris à elle. J’avais été tenté de la venger, mais n’avais pu m’y résoudre. Jacob faisait entièrement partie de notre famille, et je ne pouvais tuer de jeunes imbéciles. Ils avaient suivi leur instinct, sans se douter que tout cela faisait partie du plan de Rosalie. Jordana m’avait aidé à surmonter cette nouvelle, me laissant le temps nécessaire pour clore définitivement ce chapitre de ma vie.
Me tournant vers elle, je vis qu’elle m’observait. Ses yeux avaient désormais une douce couleur ambrée, et elle était plus belle que jamais. Harvey, le protecteur de ma fiancée, avait tenu à effectuer lui-même la transformation. Habitué à boire du sang qu’en petite quantité, il n’avait eu aucun mal à s’arrêter de lui-même. Nous le considérions tous comme un membre de la famille, tel un oncle bienveillant. Même si il buvait toujours du sang humain, il respectait la vie, et cela nous suffisait. Jordana avait également été tout de suite aimée et accueillie à bras ouverts par les miens. Elle me rendait heureux, me comblait, et c’est tout ce qu’ils avaient besoin de savoir pour l’aimer à leur tour. J’avais connu une passion charnelle avec Rosalie, presque bestiale. Nous étions deux vampires qui avaient choisi de partager leur éternité, les sentiments étaient venus par la suite.
Avec Jordana, c’était tout le contraire. L’amour était venu immédiatement. Elle était douce et passionnée, romantique et généreuse, amatrice de cinéma et de danse. Elle avait renoncé sans hésiter à la maternité. Avoir des enfants n’avait jamais été une priorité dans sa vie, ni même une envie réelle. Ses parents n’avaient pas su l’aimer, et elle n’avait pas voulu recréer le même schéma familiale. La seule personne qui comptait vraiment dans sa vie d’avant était Harvey. De ce fait, devenir vampire avait été une évidence pour elle, une suite logique à notre histoire. Il n’y avait pas de mots suffisamment forts pour décrire l’amour que je ressentais pour elle. Elle m’avait transformé, faisant de l’adolescent qui était en moi un homme.
* Kuni BMW existe réellement. Je n’ai pas inventé ce nom…je préfère préciser ^^
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| | | naku Admin
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| Sujet: Souvenirs de vacances Mar 26 Mai - 13:21 | |
| SOUVENIRS DE VACANCES POV d’Alice Nous étions à Forks dans le salon chacun était plongé dans ses pensées. Soudain Bella qui lisait une lettre qu’elle venait de recevoir demanda : « Vous vous souvenez de Sarah ? » Étonnés, nous nous regardâmes. Sarah ? Sarah.... ce nom me disait quelque chose. Je regardai Bella, la lettre, repensai à la vision que j’avais eue ce matin même et m’exclamai : « Mais oui !! Le vampire qu’on avait rencontré lors du voyage en Europe !! - Aaaah Sarah ! Bien sûr que je m’en souviens, qu’est-ce qu’on a rigolé avec elle s’écria Emmet - Maintenant que vous le dites, je m’en souviens. C’était une jeune fille adorable ! ajouta Esmée, maternellement - Mais pourquoi nous as-tu posé cette question mon amour ? demanda Edward - Je viens de recevoir une lettre de sa part. - C’est vrai que vous étiez devenue très amies en un rien de temps ! Que t’écrit-elle demandai-je, me souvenant avec honte de la manière dont j’avais réagi face à l’amitié que portait Bella à Sarah Jasper dû sentir ma gêne car il me serra dans ses bras et déposa un baiser sur mon front. Bella, se souvenant sans doute du même épisode que moi, m’adressa un clin d’œil et commença sa lecture : « Chère Bella, Ça y est, je suis installée ! C’est vrai que c’est mieux de ne pas bouger tout le temps et puis quand les voyages me manquent trop, je pars et laisse derrière moi un peu de ma vie que je récupère en rentrant. Je trouve que c’est quand même compliqué de vivre près des humains mais on finit par y arriver. Je me rappelle la première fois que je vous ai croisé, je n’en ai pas cru mes yeux : des vampires aux yeux couleurs or ! Et quand vous m’avez expliqué que c’était parce que vous buviez seulement le sang des animaux, j’ai pensé que vous vous moquiez de moi. Au début, j’ai trouvé cela super dur, mais maintenant j’y suis habituée. Il m’arrive quelquefois de craquer et de tuer un humain (je n’ai pas autant de maîtrise que Jasper). J’espère que tu vas bien ainsi que toute la famille. J’aimerais passer vous voir et faire ainsi la connaissance de ta fille Renesmée qui n’était pas avec vous et dont tu n’as pas arrêté de me parler. Réponds-moi vite. Affectueusement, Sarah. » POV de Bella Je repliai la lettre de Sarah et attendis. Chacun semblait plongé dans ses souvenirs, plutôt drôles, vu la tête que faisait Edward. Au bout d’un moment, n’y tenant plus, il éclata d’un rire contagieux et bientôt la pièce entière résonna de nos éclats de rire. Une fois calmé, Carlisle demanda à mon mari la raison de son hilarité. Il lui répondit : « Emmet était en train de penser à la tête qu’avait faite Sarah quand Alice était revenu des courses » Il pouffa et nos rires repartirent de plus belle à l’exception du rire cristallin d’Alice qui arborait une mine faussement vexée. Je me laissai plonger dans ce souvenir : Alice avait proposé d’acheter des vêtements pour tout le monde un jour où nous passions près d’une ville et Sarah avait accepté. Quand Alice était revenue 3h plus tard avec 5 immenses sacs et qu’elle avait expliqué à Sarah que s’était pour elle, cette dernière était partie en courant, terrifiée par le nombre de vêtements qu’elle possédait à présent. Pour couvrir nos rires, ma belle-sœur s’écria : « Je ne suis pas la seule à mettre couverte de honte ! » Je me tournai vers Edward et à ma grande surprise, le vis regarder Emmet avec un regard amusé. Ce dernier dut comprendre la situation car il foudroya Alice du regard. Mais elle n’en tint pas compte et continua : « Vous vous souvenez quand Emmet avait expliqué à Sarah qu’il était le plus fort vampire de la famille ?? » Chacun hocha la tête, souriant déjà ! « Bien sûr qu’on s’en souvient, Sarah l’avait défié et il a perdu !! m’exclamai-je en riant - Exact, d’ailleurs il ne l’a pas supporté et il a boudé pendant une semaine confirma Alice - Vous racontez n’importe quoi, bougonna Emmet, vexé - Tu n’as pas supporté que des filles puisses te battre « monsieur le vampire le plus fort de la famille » ajoutai-je en lui faisant un clin d’œil pensant aux bras de fer que j’avais gagné contre lui. Pour toute réponse, il me tira la langue. Face à cette réaction puérile, tout le monde éclata de rire. Je finis par me calmer et demandai à Carlisle : « Penses-tu que Sarah pourrait venir passer quelque temps ici ?? » POV de Carlisle La question de Bella résonna dans mon cerveau. Je me souvins qu’il avait été difficile à Sarah de passer au régime « végétarien » et d’ailleurs, elle le disait elle-même. Elle craquait parfois. Je pris la parole : « Je suis désolé Bella, mais ça ne va pas être possible. - Pourquoi ??????? - Elle avoue craquer de temps en temps... - Et ? me coupa Bella, impatiente - Imagine que cela se produise alors qu’elle est à Forks . Bella blêmit (si c’était possible). Elle avait compris ce que je sous-entendais mais ne se laissa pas abattre pour autant : - Nous serons là pour la retenir. - Tu prendrais le risque de détruire des vies pour voir une amie ?? Demandai-je sans chercher à dissimuler le reproche dans mes paroles. Bella me regarda dans les yeux et je compris aussitôt que je lui avais fait de la peine. La vague de joie que je sentis émaner de Jasper me le confirma. Edward me regarda d’un regard noir et gronda. Un silence de mort planait dans la pièce et je m’en voulus. Puis Bella répondit à ma question : « Non » Je la regardai, toute tristesse avait disparu de son regard, mais je savais qu’elle n’oublierait pas facilement ce que je lui avais dit. Je lui proposais alors : - Qu’elle vienne, mais je veux qu’Alice surveille le futur pour voir si ça va bien se passait. Bella se tourna vers Alice, le regard presque suppliant. POV d’Alice Je regardais Bella, elle semblait vraiment vouloir la venue de Sarah. Je me concentrai et entrevis le futur. Je pris la parole : « Je ne vois aucun incident, son séjour devrait bien se passer. » Je vis Carlisle hocher la tête et me souvint du premier jour où Sarah avait chassé un cerf. Elle avait recraché le sang, dégoûtée. Je souriais à ce souvenir que je partageais avec ma famille. Bella retrouva le sourire et j’en fus très heureuse ; Je remarquais que Carlisle semblait rassuré de savoir que Bella ne se souciait plus de ce qu’il lui avait dit. Plusieurs mois plus tard : POV de Jasper : Cela faisait une heure que je sentais l’excitation sui émanait de Bella. Elle éprouvait également beaucoup de joie et un peu d’appréhension. Au moment où j’allais la réconforter, la porte s’ouvrit et une jeune femme entra . POV de Sarah : À peine eus-je poussé la porte que Bella fonça sur moi et s’écria : « Sarah !!!! - Bonjour Bella, Edward, Emmet, Alice, Jasper, Rosalie, Esmée, Carlisle »répondis-je en saluant tour à tour les membres de la famille présents dans le salon. Chacun me répondit et repartit à ses occupations à part Bella, Edward et une magnifique petite fille qui se tenait derrière eux. Dès que je la vis, la peur s’empara de mon esprit : « Non, pas ça !! Pas Bella !!!! C’est impossible !! » Je me tournai vers Bella et la regardai comme si c’était une étrangère. Edward qui avait remarqué mon regard et sans doute lu dans mes pensées me dit : « Tu fais erreur ? Ce n’est pas ce que tu crois. - En effet, Renesmée n’est pas une enfant immortelle, ajouta Bella qui avait compris la situation - Re-renesmée ?? demandais-je étonnée - Notre fille, confirma Edward en écho avec mes pensées - Alors ce n’est pas... - Le plus grand fléau qui ait jamais existé chez les vampires ?? Non, finit Bella à ma place. Un instant, je me demandai si ce n’était pas Bella qui pouvait lire dans les pensées. À cette remarque, Edward pouffa, puis ne se contrôlant plus, éclata d’un rire auquel je me joignis sans difficulté. Bella, quant à elle, attendit patiemment que son mari lui explique la situation. Lorsqu’il la lui eut expliquée, elle m’adressa un clin d’œil complice. Je repris où je m’étais arrêté : « Excuse-moi d’avoir douté de toi Bella. Tu m’as tellement parlé de ta fille que j’aurais dû m’y attendre mais... - Ne t’en fais pas, tout le monde réagit ainsi la première fois qu’il la voit. Je soufflai, soulagée. Bella ne m’en voulait pas. Elle n’était pas très rancunière certes, mais cela m’aurait fait mal de me disputer avec ma seule amie. Je m’approchai de Renesmée qui se serra encore plus contre sa mère et je lui demandai : « Tu es Renesmée ? - Oui » Je fus étonnée par la clarté et la précision de sa voix qui ressemblait à celle d’un adulte. Edward toussota et je me tournai vers lui. Je compris à son regard et à celui de Bella que je n’avais pas à m’inquiéter. Si les propres parents de cette adorable petite fille n’étaient pas inquiets, je ne devais pas m’en faire. Je souris à Bella et à Edward puis prenant Renesmée par la main, je me dirigeais vers le salon, suivie de ma meilleure amie et de son mari. Deux semaines plus tard POV de Renesmée J’étais triste et ma mère aussi. Sarah devait partir aujourd’hui. On avait bien ris toute les deux et je l’aimais beaucoup mais elle ne pouvait pas rester trop longtemps au même endroit car elle adorait voyager. Je la regardais dfaire ses affaires en me souvenant du jour de notre rencontre : Je regardais attentivement cette jeune personne qui venait d’entrer. Elle devait être la fameuse Sarah dont maman ne cesser de parler depuis plus de trois mois. Elle salua toute la famille d’un air joyeux puis m’aperçut. Dès qu’elle me vit, son expression se modifia, je lus la peur dans ses yeux. Elle regarda ma mère avec un air affolé. Elle avait peur. Elle me regarda de nouveau et elle me rappela la réaction de tous les vampires qui étaient venus pour me défendre il y a trois ans. Papa avait lu dans ses pensées et la rassurait sur mon compte. Elle poussa un soupir de soulagement et s’excusa d’avoir pu douter de nous. Lorsqu’elle tourna à nouveau la tête vers moi, toute peur avait disparu de ses traits. Sarah s’avança vers moi et, par pur instinct, je m’éloignai. Elle me sourit et me demanda : « Tu es Renesmée ? - Oui, lui répondis-je. Elle se retourna vers mes parents puis me pris par la main. Je lui souriais et elle me rendit mon sourire. Je sentit couler une larme sur ma joue. Ma mère la vit et l’essuya en me faisant un grand sourire : « Ne pleure pas Renesmée, Sarah reviendra. Je hochai la tête et nous descendîmes toutes les deux dire au revoir à notre amie. POV de Carlisle Je regardais Sarah qui disait au revoir à toute la famille. Elle avait changé. Quand elle était arrivée ici, elle était encore un peu sauvage. Aujourd’hui, elle avait un sens de l’humour égal à celui d’Emmet. J’avais appris à l’apprécier et je regrettai plus que jamais les paroles que j’avais eu à son égard. Elle savait parfaitement se contrôler et n’avait pas tuer un seul humain durant son séjour. Je n’étais pas le seul à mieux l’aimer, Rosalie aussi avait apprise à la connaître et elles s’étaient bien entendues. Je revenais au présent et à mon grand étonnement je vis Alice et Edward sourire. Sarah regarda tour à tour les membres de la famille puis s’adressa à moi : « Carlisle, durant mon séjour ici, j’ai appris ce que vous appeliez la famille. Je me suis bien amusée avec vous et me suis sentie en confiance avec chacun d’entre vous. Avec votre aide, j’ai appris plus que jamais jusqu’à présent ; j’aimerais savoir... - Oui ?? l’encourageai-je - Puis-je rester avec vous ? Je crois que je ne retrouverais jamais une famille aussi bien que la vôtre et j’aimerais rester. Je regardais ma famille : Bella, Alice, Edward, Emmet, Rosalie, Esmée, Jasper et Renesmée, tous voulaient que je dise oui. Je me tournai vers Sarah et lui répondit avec un grand sourire : « Sarah, pendant autant de temps que tu voudras, cette maison sera la tienne . Au sourire qui éclaira les visages de chacun, je compris que j’avais fait le bon choix.
Dernière édition par naku le Mar 26 Mai - 14:47, édité 1 fois | |
| | | naku Admin
Messages : 898 Age : 40 Localisation : Pelussin (42)
| Sujet: Re: A chacun son histoire - première session Mar 26 Mai - 14:30 | |
| Une altercation favorable
POV ÉmilieEnfin! J’avais finalement terminé les derniers préparatifs. Il ne me restait plus qu’a ouvrir. J’allais ouvrir mon propre magasin. Moi, Émilie, 28 ans, allais réaliser un de mes rêves. Nous étions vendredi le 8 mai 2009 et j’ouvrais le samedi. Des affiches avaient été postées dans le centre d’achat et dans les lycées environnant. Je rentrais chez moi, question d’être bien reposé pour l’ouverture. J’habitais dans un petit appartement de Forks, n’ayant pas encore les moyens de me payer une maison. Je soupai et me couchai relativement tôt, après avoir installé mon alarme pour le lendemain. Comme prévu, j’ouvris à 10h00, après m’être assuré que tout était correct. Les premiers clients arrivèrent quelques minutes après. Ils n’étaient pas nombreux, pour mon plus grand bonheur. Je ne voulais pas être prise à courir dans tout le magasin pour m’assurer que tout allait bien. Parmi eux, des femmes, trois ou quatre hommes, quelques enfants. POV RosalieJ’étais venu voir ce nouveau magasin pour m’assuré qu’il méritait mon attention, ce d’ont je doutais grandement. Au nombre de publicités que j’avais vues, il méritait un moins un coup d’œil. Les vêtements avaient l’air pas trop mal et ils n’étaient pas chers. Dès mon entrée, une dame vient à ma rencontre pour me proposer de l’aide. Aimant avoir un avis, j’acceptai. À ma demande, elle me dirigea vers les vêtements de soirée. Cependant, au bout de quelques essayage, elle me paru fatiguer de mes refus. Ce n’était quand même pas ma faute si elle ne trouvait pas les bons vêtements à me faire essayer ! Je commençais à trouver qu’elle manquait de professionnalisme et pris plaisir à lui faire remarquer le moindre défaut que je trouvais sur les différentes tenues. POV ÉmilieAprès avoir reçu un appelle me disant qu’une demoiselle faisait sa difficile, je me dirigeai vers la salle d’essayage. En arrivant, je vis une de mes employés se disputer avec une belle fille blonde. En m’approchant, je vis la pile de vêtements que la demoiselle avait refusés et compris l’exaspération de mon employé. -Tu peux aller à la caisse s’il te plait ? lui dis-je. -Avec plaisir, répondit-elle. -Alors mademoiselle, dis-je en me tournant vers la blonde, qu’est ce qui ne va pas. -Bon, enfin ! La gérante ! répondit-elle, Voyez-vous, il se trouve que certain de vos employer ne sont pas, selon moi, qualifiés pour le métier. -Laisser moi vous aider alors. Malgré mon agacement, je fis comme si tout allait pour le mieux et partis à la recherche des robes de bal qu’elle n’avait pas encore essayées. Pour mon plus grand mécontentement, elle leurs trouva toutes un petit défaut. Je commençais vraiment à m’énerver. POV AliceJe savais que ma sœur allait faire sa difficile, j’en avais eu la vision. Je n’avais pas pu l’accompagner, ayant autre chose à faire. Je nettoyais le salon quand j’eu une vision alarmante. Ma sœur n’était vraiment pas du monde et elle énervait royalement la gérante du magasin. Celle-ci avait même commencé à penser à tuer Rosalie. J’avais eu la vison d’une femme attaquant Rose, mais sans s’en sortir en un morceau. -Esmée ! criais-je, je vais voir Rose avant qu’elle fasse une gaffe. Je reviens t’aider après. -C’est beau, me répondit ma mère du haut des escaliers. J’arrivai en vitesse dans le garage et pris la voiture la plus proche, la Volvo d’Edward en l’occurrence. Je me rendis au magasin le plus vite possible et marchai jusqu’à la salle d’essayage. En arrivant, je vis la jeune femme de ma vision et ma sœur en train de se crier à la figure. -ROSALIE ! criais-je en m’approchant. -Quoi ! répondit l’intéressée. -Je ne veux pas te voir faire une gaffe, dis-je si bas que l’humaine n’entendis pas. Alors jeune dame, Émilie à ce que je vois, pouvez-vous me montrer ce que cache ce magasin ? -Mais avec joie, répondit-elle. POV ÉmilieJe passai donc les deux heures qui suivirent en compagnie de la demoiselle qui m’avait débarrassé de la blonde. C’était un joli petit bout de femme qui avait de l’énergie à revendre. Elle s’appelait Alice. J’appréciais beaucoup sa compagnie et elle adorait littéralement mes vêtements. Nous parlâmes de tout et de rien pendant qu’elle regardait et essayait divers vêtements. Je me liais rapidement d’amitié avec elle. Les mois avaient passé et j’étais toujours aussi amie avec Alice. J’avais rencontré sa famille et je discutais souvent avec sa mère. Je passais la plupart de mon temps chez eux. J’étais devenue très amie avec Edward, qui me parlait souvent de Bella et de son projet de la demander en mariage. Je l’encourageais grandement dans son projet, le soutenant de mon mieux. Un jour, en arrivant chez les Cullen après ma journée de travail, je vis Alice qui jubilait en silence dans le salon. Elle était vraiment sur le point d’explosée. En me voyant, elle me fit signe de ne pas faire de bruit et me pointa les escaliers. La complicité que nous avions développée avec le temps me permit de deviner ce qu’elle essayait de me dire. -Edward et Bella, articulais-je sans bruit. Elle me fit signe que oui. Oh mon dieu ! Il était en train de la demander en mariage officiellement ! J’entendis soudain des pas venant de l’étage, surement ceux de Bella et Edward. Justement, je les vis descendre les marches et venir au salon. -Oh, bonjour Émilie, je ne t’avais pas entendu rentrer, me dit Edward. -Bonjour Edward, bonjour Bella, répondis-je. -Émilie, dit Bella. -Désolé Edward, j’ai pas pu m’en empêcher, dit Alice, surement après une conversation silencieuse avec son frère. -Quoi, que se passe-t-il ? demanda Bella -J’ai dit à Émilie qu’Edward t’avait demandé en mariage. Je vis un mélange de honte et de gêne passé sur le visage de Bella. Je devinai que c’était à cause de son aversion envers les mariages. Je leurs fis part de ma joie de les voir ensemble et parti, ayant beaucoup à faire chez moi. POV AliceC’était finalement le grand jour. J’avais réussi à organiser le mariage presque seule. J’avais un l’aide d’Esmée et de Renée pour décorer, mais pas pour tout organiser. Heureusement, Émilie m’avait été d’une grande aide. Elle m’avait aidée à choisir les robes de demoiselle d’honneur, les smokings de tous les hommes de la famille et, par-dessus tout, elle m’avait aidée à arranger la robe de Bella. Grace à son aide, la mariée avait l’air d’un ange, un ange venu du ciel pour sauvé mon frère. J’étais avec Bella, Émilie venait de finir son maquillage et était descendue aider pour les derniers préparatifs. Quelques heures plus tard, je descendis à mon tour, en tant que demoiselle d’honneur. POV ÉmilieJe rayonnais. Je rayonnais presque autant que Bella, qui était sur le point de se marier. Je vis Alice descendre. Elle était magnifique et gracieuse. Alice, cette petite fille qui m’avait empêchée de commettre un meurtre et qui était devenue ma meilleure amie. Et Edward, son frère, qui était si proche de moi qu’il avait voulu que je l’aide à apprendre ses vœux. J’étais vraiment heureuse de les avoir rencontrés. Tout ça grâce à une petite altercation que j’avais eu avec Rosalie. Je suivis Bella des yeux pendant sa marche vers Edward. Elle était vraiment belle. Je pense que je laissai couler une larme quand les vœux furent prononcés. Et je savais que ce n’était pas la dernière fois que je les verrais. Je savais aussi que je resterais amie avec Alice pendant plusieurs années. | |
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| Sujet: Re: A chacun son histoire - première session Mar 26 Mai - 14:48 | |
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