Mes cadeaux pour vous by freesia

Coucou !

alors comme le titre l'indique j'ai ouvert un topic ou je mettrais tout mes petits cadeau ici à partir de maintenant ce qui évitera d'ouvrir plusieurs topics pour rien !!! ( merci à ma super correctrice Naku qui a corrigée les trois quart de cette fic et plein d'autres que j'ai écrites^^ )
Pour mettre des com' c'est ici !

alors voici le premier cadeau pour Loumarcise :


" pour l'éternité "

POV Lou’

J’étais seule complètement seule. Ma famille entière venait de périr dans un incendie. J’étais la seule survivante ou plutôt morte-vivante car je venais de tout perdre. Je ne pouvais désormais compter que sur moi-même. Il fallait que je sois forte. Il fallait que je stop le flot de mes larmes. J’étais paralysée. Je regardai ma maison, ma famille, ma vie brûler devant mes yeux.

Une jeune assistante sociale me proposa de partir dans un foyer. Un foyer. Non. NON ! NON ! Ma seule famille était dans cette maison en flamme. Je ne pouvais pas. Cela devait être un cauchemar. FUIR. Ce mot me revenait sans cesse à mon esprit. Alors je me mis à courir.

Les larmes coulaient de plus en plus rapidement le long de ma joue. Je courais en direction de la gare. Plus rien n’avait d’importance à part ma course. Celle-ci occupait entièrement mon esprit. J’entendais à peine les cris des pompiers et de l’assistante sociale. Soudain le bruit des pneus sur l’asphalte retentit. Alors je me mis à sprinter droit en direction de la forêt. Je courais de plus en plus vite. Seule la douleur dans mes jambes me rattachait à la réalité que je tentais de fuir désespérément. Les branches me giflaient le visage. Ma respiration haletante rythmait ma course effrénée. Soudain mes pieds se prirent dans une branche d’arbre. Une plaie se forma au creux de ma main. J’entendis un grognement puis tout se passa très vite.

POV Edward

Il était environ 23H00 lorsqu’Esmée et moi partîmes en chasse. Nous partîmes plus tôt qu’à notre habitude profitant de la distraction qu’offrait un feu de maison aux habitants. La nuit était plus sombre qu’à l’accoutumer. Seul quelques étoiles et la lune perçaient le ciel couleur encre de quelques points lumineux. La faune de cette forêt proche d’Issy-les-Moulineaux regorgeait de renard et de sanglier comme la plus part des forêts de France. Personnellement j’affectionnai plus le renard car sa chasse arrivait à me distraire.

Nous venions à peine de pénétrer dans la forêt lorsqu’une lumière sauvage habitat Esmée. C’est alors que je sentis dans ses pensées, car je n’avais pas repéré l’odeur au par avant, q’une humaine venait de se blesser. Esmée perdit le contrôle et courut de toutes ses forces vers cette odeur si appétissante. Je compris enfin qu’il fallait que je l’arrête. Elle avait 500 mètres d’avance mais je courais plus vite. La fillette était maintenant dans mon champ de vision. Elle n’avait qu’entre 13 et 16 ans. Il fallait que je rattrape ma mère à tout prix avant qu’elle commette l’irréparable. Plus que 10 mètres.

« Arrête ! Esmée ! Laisse cette fille tranquille ! ESMEE ! »

Esmée avait commencé à prendre de force le bras de la jeune fille apeurée. Je ne voulais pas qu’elle meurt. Elle ne devait pas mourir. C’était plus qu’un souhait : une conviction. Je ne savais pas pourquoi mais il fallait que je la sauve. C’est alors que je sautai sur elle de toutes mes forces, de tout mon poids. Je plaquai ma mère au sol. Un sifflement de colère et de menace s’échappa de sa gorge mais elle savait très bien que j’étais plus fort qu’elle. Au bout de cinq minutes cette étrange lueur avait disparut. Tout doucement je la lâchai.
Avec une certaine appréhension je me retournai pour faire face à la jeune fille et à ses questions

POV Lou’

J’étais terrifiée. Je ne savais pas que cette femme me voulait. J’étais paralysée. Un jeune homme d’une vingtaine d’années repoussa violement celle-ci. Tout c’était passé si vite ! J’avais tant de questions. Lorsque la femme se calma enfin il décida de se retourner vers moi. La beauté de cet homme me coupa le souffle ! Son physique était simplement parfait. Ses boucles rousses encadraient magnifiquement son visage blanc comme la craie tout en faisant ressortir ses splendides yeux onyx. Ses lèvres couleur grenat avait l’air si douce que je du me retenir pour ne pas les goûtées. Il semblait dynamique malgré ses grandes cernes qui trahissaient sa fatigue. J’avais besoin de lui. J’avais besoin de le sentir près de moi. J’avais besoin de sentir ses bras neigeux autour de moi. C’était ridule car je le connaissais à peine mais c’était la vérité. Un sourire se peignit sur son si joli visage ce qui provoqua des ratés a mon cœur. Je voulais m’enfuir avec lui.

« _ Bonsoir, je m’appelle Edward. Edward Cullen et toi ?
_ L…. uuuu. …ouuuu…III…LLLL…Louise.
_Tu veux peux être que je t’emmène boire un chocolat chaud chez moi ? Tu as l’air en état de choc… Tu préfère peut être que je te ramène chez toi ? »

C’est alors que le flot de mes larmes reprit de plus belle. J’avais besoin de réconfort. C’est pourquoi je me jetai dans les bras de mon bel inconnu. Une fois sa surprise passée il me prit dans ses bras. Les images de ma maison en feux, de l’assistante sociale et de ma course réapparurent devant mes yeux. Edward resserra son étreinte.

« _Raconte Moi … »

J’avais tellement besoin de parler, mettre des mots sur cette horreur, me sentir protégée et en sécurité. Comment ma vie avait put devenir aussi désastreuse en quelques heures ? Je remarquai à peine qu’un homme grand et musclés était venu chercher cette femme : Esmée. Mes paroles ne s’arrêtaient pas. C’était comme si on avait ouvert un barrage qui contenait des litres et des litres d’eau. Maintenant il fallait que celle-ci s’écoule. Durant tout ce temps j’étais blottie dans ses bras contre son torse divinement musclé.

POV Edward

Je ne pouvais pas croire qu’une aussi jeune fille puisse avoir vécut au tant de malheur en si peu de temps. J’aimais la tenir dans mes bras et d’après ses pensées j’appris que cela était réciproque. Je me devais de la protéger. A la fin de son récit je lui proposai de venir boire un chocolat chaud chez moi. Elle accepta alors je la pris dans mes bras et l’emmenai loin de ce feu, de cette forêt et de ses malheurs. Le balancement que provoquait ma lente marche l’endormie ce qui me permis de finir le trajet à vitesse vampirique. Arrivé chez moi, Je trouvais un mot d’Alice :

« J’ai eut une vision, pour la suite des évènements il est préférable que tu sois seul avec Louise…Nous sommes partis chasser dans la forêt de Fontainebleau en Seine et Marne. Elle regorge de sanglier au point de déranger la population. Emmett est ravi… »

Ce mot me fit sourire. Bizarrement, je n’en attendais pas moins d’Emmett vis-à-vis des sangliers. Mais pourquoi devais-je rester seul avec elle ?

« _Ed… Edward..»

J’accourus vers elle et l’encerclai de mes bras.

« _Qui a-t-il ?
_ Combien de temps ai-je dormis ?
_ 30min.
_ Ah oui... En faite je me souviens que tu m’as promis un chocolat chaud … »

Son sourire malicieux aurait fait arrêter les battements de mon cœur si j’en avais eut un. Je lui apportai son chocolat et la ré-encerclai de mes bras. Elle s’était allongée entre mes jambes sur mon torse. Malgré que je venais de la rencontrer il y a quelques heures, j’avais l’impression de la connaître depuis toujours. D’après ses pensées, je compris rapidement que c’était réciproque. Je commençais à caresser ces douces boucles blondes. Tout cela semblait si naturel pour moi, pour elle. Nous étions dans notre bulle. J’étais fasciné par les reflets que prenait sa douce chevelure face à la lumière. Soudain, elle se retourna tout en posant sa tasse. Elle me regarda droit dans les yeux. Elle planta son regard marron teinté de vert dans le mien. C’est à ce moment là que je compris que je ne pouvais plus me passer d’elle


POV Lou’

Ses yeux couleur or me troublais. J’aurais voulu que ce regard ne se termine jamais. J’avais l’impression de pouvoir lire son âme dans ses yeux. Tout doucement j’approchai mon visage du sien et effleura ses lèvres du bout des miennes. Il ne fut pas surpris et me rendit mon baiser avec tendresse puis passion.

Je glissai mes doigts dans sa chevelure cuivrée. Ses lèvres se firent plus passionnées. Elles étaient soudées aux miennes, je me sentais revivre. Il m’allongea doucement sur le grand canapé noir qui tranchait avec la couleur de sa peau si douce, si blanche. J’étais allongée sur lui quand je sentis sa bouche glisser vers mon cou et ses mains remonter doucement mon t-shirt. Alors je compris que lui aussi voulait allez plus loin.

Spoiler:

Je m’endormis dans ses bras éreintée par tant d’émotion en une journée. J’entendis vaguement les mots doux d’Edward durant mes songes.

Une fois réveillé, mon amour me prêta des affaires d’une certaines Alice. Dès que je fus vêtue d’une somptueuse petite robe bleu claire je descendis le rejoindre. Arrivée en bas, celle qui devait être Alice selon la description d’Edward, s’approcha de moi et dit :

« _ Waouh ! Bienvenue dans la famille p’tite sœur ! Tu verras, être vampire c’est super ! »

Je me retournai vers Edward avec un air stupéfait ancré sur mon visage. Vampire ? C’était donc ça son secret. Un sentiment de soulagement et de bonheur m’envahit. Je comprenais enfin pourquoi il agissait si bizarrement. Moi aussi je voulais l’éternité à ses cotés. Je n’arrivai pas à parler. C’était trop beau. J’avais enfin trouvée ma place, tout paraissait évident maintenant.

« _ Arrête Alice ! Ta vision était fausse ! Regarde ! Elle ne veut pas devenir un monstre ! »

Comment ça un monstre ? Il y avait méprise. Je voulais être vampire. Mon étonnement avait été pris pour du dégoût, de la peur. Je courus vers Edward et l’embrassai passionnément. Surpris mais heureux il me susurra « Je t’aime ! » à l’oreille et avec la même passion je lui répondis « Pour l’éternité …

et encore un cadeau mais cette fois pour myly alors enjoy !

"le gymnase"


8H00. Comme chaque vendredi j’allais chercher quelques médicaments pour mon petit hôpital de quartier que j’aimais tant. L’équipe de pharmaciennes qui gérait l’office m’appréciait particulièrement et faisait bénéficier à l’hôpital des prix préférentiels si je venais personnellement les chercher. Bien sur, j’acceptais volontiers d’allez voir ces dames si joyeuses et chaleureuses. Cette joie de vivre me permettait d’allez de l’avant depuis le décès tragique de mon ancienne femme : Esmée. Elles étaient toutes très à l’aise en ma présence sauf une : Emilie. Cette jeune femme de corpulence moyenne arborant de jolis cheveux blonds et des jolis yeux bleus semblait extrêmement timide et renfermée. J’avais remarqué qu’elle agissait ainsi avec tous les clients. Une profonde tristesse semblait enfouie au fond d’elle. Je décidais soudainement de faire sa connaissance. Malgré la grippe porcine qui envahissait progressivement le Nord-Pas-De-Calais et qui par conséquent me donnait beaucoup de travail, j’aillais faire mon possible pour enlever cette tristesse du regard de cette si douce Emilie.

«_ Bonjour Nadia. Ca va aujourd’hui ?
_ Bonjour Carlisle. Oui très bien merci ! Tu viens pour les médicaments et les vaccins anti-grippaux je présume ?
_ Oui exactement ! Et aussi pour voir mes pharmaciennes préférées … »

Mon petit compliment la fit sourire. Tout respirait la joie et la bonne humeur, tout sauf moi et Emilie. D’ailleurs ou était elle ? Une fois que j’eus formulé ma question à voix haute, Valérie, une autre pharmacienne, me répondit qu’elle avait pris un jour de congé et qu’elle serait sûrement sur le gymnase en train d’admirer le coucher de soleil. Il fallait que j’y aille. Un sentiment bizarre me disait qu’il fallait que j’y aille. Il fallait que j’aille la protéger. Je courus à allure vampirique jusqu’au gymnase municipal. Tant pis pour mes patients. J’avais l’impression désagréable que j’allais arriver trop tard. Une fois arrivé devant le fameux gymnase, je vis enfin Emilie. Elle était debout face vers la mer. Je sautai jusque sur le toit. Je vis alors un spectacle magnifique. Un coucher de soleil rougeoyant explosa dans le ciel. J’étais émerveillé comme un enfant. Ma peau se mit à briller légèrement, trop peu pour qu’elle s’en aperçoive. Je mis ma main sur son épaule et tout doucement je lui demandais comment elle allait. Elle retourna son visage vers moi. Je vis alors son doux visage souillé par des larmes et du mascara qui avait coulé le long de ses jolies joues rosies par le vent marin. Je me rendis compte aussi à quel point elle était proche du bord de l’immeuble, à quel point elle ne tenait plus à la vie, à quel point j’avais besoin d’elle. Je compris enfin le pressentiment de tout à l’heure : il fallait que la sauve d’elle-même.

« _Pourquoi ? Pourquoi veux-tu fuir ?
_ Je ne fuis pas … Je... Je veux mourir …
_ Mourir et fuir c’est du pareil au même pour moi. Mourir est tellement simple, facile. On a plus besoin de se battre, plus besoin de survivre. Mais vivre demande du courage, la ténacité et surtout de l’espoir. L’espoir que tout ira mieux demain, l’espoir que rien n’est perdu. J’ai beau ne pas beaucoup te connaître je sais que tu es une battante et que les solutions de faciliter ne sont pas pour toi ! Alors raconte. Raconte-moi ta peine et ta douleur. Raconte-moi pourquoi tu en es là… »

A ce moment là, je m’assis par terre près d’elle sur le rebord du toit. Elle me raconta l’horreur de son passé. Comment se pouvait il qu’une femme de 23 ans puisse avoir vécu tant d’horreurs ! Elle me conta le passé criminel de son père et la complicité de sa mère. Elle me décrivit la nuit de leur assassina qui datais de cinq ans déjà. Emilie s’était cachée dans une armoire sous une pile de manteaux aux moments des faits. Elle me raconta aussi comment l’assassin si était pris et surtout elle le décrivit : Edward ! Non cet assassin sans pitié ne pouvait pas être lui ! Il ne fallait pas que se soit lui ! Je savais qu’il avait tué des criminels par le passé mais pas les parents d’Emilie ! NON ! Cela ne pouvait pas être mon fils. Avec le temps la mémoire des humains s’altère. Je sortis l’image de mon fils aux yeux rouges de ma tête et continuai à regarder les longs cheveux blonds aux reflets d’or sous les derniers rayons du jour d’Emilie. Durant son histoire elle c’était assise près de moi et naturellement je l’avais prise dans mes bras. Elle venait d’achever son récit alors nous contemplâmes les derniers rayons du soleil en silence. Je me sentais tellement bien auprès d’elle. Sa chaleur réchauffait mon cœur de pierre. J’avais l’impression de me sentir vivant à nouveau.
Soudain, elle brisa notre doux silence et dit :

« _ Merci… Merci de m’avoir écouté. Je vais me battre maintenant ! »

Tout doucement elle rapprocha son visage du mien. Je pris sa tête dans mes mains et posai mes lèvres sur les siennes. Je croyais que je ne pourrais plus ressentir de telle émotion depuis le décès de ma femme mais Emilie m’a prouvé le contraire : Je l’aimais. Je lui montrai dans mon baiser tout l’étendue de mon amour pour elle.