tentation vue par edward et autres surprise

CHAPITRE 1

Les vacances étaient finies, et voilà une semaine que nous avons repris les cours. Une certaine routine c’est déjà installé. J’attends tous les matins Bella sur le parking du lycée. On ne se quitte que quand nous n’avons pas les mêmes cours, on va au réfectoire ensemble et le soir je la rejoins dans sa chambre, bien sur à l’insu de Charlie.
Je ne suis toujours pas le bienvenue dans la maison Swan. Mais Charlie pense quand même que je suis un gentil garçon et que je rends sa fille heureuse.
J’entendis au loin la camionnette de Bella, je l’attends avec Alice qui ne fait que sautiller d’impatience.
_ Arrête de gigoter comme ça, elle arrive !
_ Oui je sais, mais je suis tellement impatiente ! dit elle avec un grand sourire.
Alice est la seule d’entre nous à ne pas avoir de souvenir de sa vie d’humaine. Alors l’anniversaire de Bella est tout simplement un événement qu’elle voulait marquer. Ceci lui faisait tellement plaisir.
_ Tu sais bien qu’elle ne veut pas fêter son anniversaire, et toi, tu insistes. Elle va être de mauvaise humeur, merci ! Dis-je sur un ton de reproche.
_ Mais non, ne t’inquiète pas tous va bien se passer. La voilà.
Effectivement, elle sortait de sa camionnette. Mon dieu, je ne la mérite, elle est tellement parfaite, tellement fragile. Je l’aime plus que tout au monde. Si j’avais un cœur, je crois qu’il sortirait de ma poitrine. Dire que j’ai failli la perdre au printemps dernier, comment aurais je fais pour vivre sans elle ? La réponse était simple je n’aurais pas pu. Elle est devenue comme mon oxygène que les humains ne peuvent pas s’empêcher de respirer au risque de mourir.
Alice filait déjà la retrouver. Oh, elle a vu le paquet dans les mains de ma sœur. Ses sourcils se froncent, et elle a se pli sur le front. Même si je ne peux pas lire son esprit, je peux voir qu’elle n’est pas contente.
_ Bon anniversaire, Bella !
_ Chut ! Fis mon adorée d’un ton qui signifiait qu’elle voulait que personne ne soit au courant.
_ Tu ouvres ton cadeau maintenant ou plus tard ? Dis Alice qui bien sur savait déjà la réponse.
_ J’avais dit pas de cadeaux, dit-elle sur un ton sec.
_ Très bien… ça attendra alors. As-tu aimé l’album photos que t’a envoyé ta mère ? Et l’appareil de Charlie ?
Bella n’avait pas l’air dérangé de savoir qu’A lice avait déjà vu ses cadeaux.
_ Oui, c’est super.
_ Je trouve leur idée géniale. On n’est en Terminale qu’une seule fois. Autant en profiter pour immortaliser les meilleurs moments de cette année.
_ Combien de Terminales as-tu effectués, toi ?
Cette question me fit sourire, Bella n’est jamais choqué de rien. Si je me souviens bien Alice en est a sa 33ème Terminales.
_ Ce n’est pas pareil.
Enfin, elle s’approche de moi. Je lui tendis la main, pour essayer de la sortir des griffes de ma petite sœur. Elle s’en empara comme si c’était une bouée de sauvetage. Sa peau continua de me brûler et c’était très agréable. Nous nous regardâmes et je vis tous l’amour pour moi dans ses magnifiques yeux chocolat. Je sentis son pouls s’accélérer, ce qui me fit sourire. Je lui fais toujours de l’effet. Je soulevai ma main libre doucement pour caresser le dessin de ses lèvres. La sensation est magnifique. Tout doucement en m’approchant de son oreille je lui dis :
_ Sauf erreur de ma part, et si je me souviens bien d’une certaine conversation, je ne suis pas autorisé à te souhaiter un joyeux anniversaire. C’est bien ça ?
_ En effet.
_ Je préférais m’en assurer. Au cas où tu aurais changé d’avis. La plupart des gens semblent heureux de l’événement et des présents qui l’accompagnent.
D’un coup Alice se mit à rire.
_ Toi aussi, tu vas adorer, Bella ! Aujourd’hui, tout le monde est censé être aux petits soins pour toi et exaucer tes moindres désirs. Que pourrait il t’arriver de pénible ?
_ De vieillir.
J e me figea. C’est tout Bella et son obsession de devenir immortelle très vite pour rester jeune comme moi.
_ Dix huit ans, ce n’est pas si âgé, objecta ma sœur. E n général, les femmes attendent d’avoir atteint la trentaine pour refuser de fêter leur anniversaire, non ?

_ C’est plus qu’Edward.
Ce qu’il ne faut pas entendre, 1 an de plus alors qu’en faite c’est moi qui suit le plus vieux et en plus d’une centaine d’année.
_ Techniquement, certes, admis Alice. Ça ne représente qu’une toute petite année, cependant.
Alice revoyait sa vision de Bella en vampire et me dit « ça arrivera, et elle ne vieillira plus ! C’est peut être son dernier anniversaire en tant qu’humaine Edward. Il faut qu’elle le fête ! »
Je lui répondis sans que Bella ne m’entende.
_ Ce n’est pas son dernier anniversaire et oui elle le fêtera avec nous.
_ A quelle heure seras tu chez nous ? Poursuivit Alice.
Bella fronça les sourcils.
_ Parce que j’y suis attendue ? Première nouvelle.
_ Oh, s’il te plaît, Bella, tu ne vas quand même pas gâcher notre plaisir, hein ?
_ Je croyais qu’aujourd’hui, c’était moi qui décidais de ce que je voulais ou pas ?
_ Je passerai la chercher chez Charlie après les cours.
_ Je bosse, protesta-t-elle.
Mais hélas pour elle, Alice avait tout prévu.
_ Non, non, non ! dit Alice toute contente d’elle. Je me suis arrangé avec Mme Newton, et elle a accepté d’échanger ses heures de vendredi au magasin avec toi. A propos, elle te présente tous ses vœux.
_ Et puis, je … je n’ai pas le temps.
Elle cherche une excuse, mais au fond elle sait qu’elle va devoir venir. Alice peut être très persuasive.
_J e n’ai pas encore regardé Roméo et Juliette pour le cours d’anglais.
_ Tu connais la pièce par cœur rétorqua Alice.
« Aide moi, s’il te plaît, il faut qu’elle vienne » me supplia –telle par la pensée.
_ Oui, mais M. Mason nous a conseillé d’en voir une représentation afin de l’apprécier pleinement. C’est ce que voulait Shakespeare.
_ Tu as déjà visionné des adaptations, insista Alice
« Edward, s’il te plaît ! »
_ Pas celle des années 60. M. Mason soutient que c’est la meilleure.
« C’est pas vrai, elle est plus que têtu. Et toi tu reste là, sans rien dire. C’est injuste »
_ Ecoute Bella, tu as le choix entre deux solutions maugréa Alice. La facile et la difficile. Quoi que tu…
Je lus ce que voulait faire Alice. Elle voulait qu’Emmett vienne la kidnapper ce qu’il aurait surement accepté trouvant cela très drôle.
_ Du calme, l’interrompis-je. Si Bella a envie de regarder un film, à sa guise. Après tout, c’est son anniversaire.
_ Exactement ! dit toute contente Bella
_ Je l’amènerai à la maison vers 19 heures. Cela te laissera plus de temps pour les préparatifs.
« Merci, merci ! Super, on va bien s’amuser ! »
_ Très bien, dit elle. Tu n’y échapperas pas, Bella ! Je te garanti qu’on va s’amuser !
Elle embrassa Bella et partis.
Je sentis que mon adorée n’était pas très contente. Elle se retourna vers moi.
_ Je t’en pris, Edward…
On aurait dis qu’elle me suppliait de lui éviter la pire chose au monde. Je la coupai en lui mettant un doigt sur la bouche.
_ On en discutera plus tard. On va être en retard.
J’observais Bella du coin de l’œil, et je ne comprenais toujours pas pourquoi personne et moi en particulier, je ne pouvais pas lui faire de cadeau. Cette situation est très frustrante. J’adorerais lui offrir une nouvelle voiture, des bijoux, des voyages…Mais non, je devais faire comme si ce jour était sans importance. Ce qui n’est pas le cas. Pourquoi je ne peux pas lire dans son esprit ? Ceci m’aurait surement aidé à comprendre son comportement. En plus, ce n’est pas une question d’argent, on en a plus qu’il nous en faut.
La journée passa, Alice pris la Volvo pour rentrer et tout préparer Elle est tout excitée avec ce qui va se passer ce soir. J’espère juste qu’elle n’en fera pas trop. Ceci fait un peu plus de 70 ans que l’on n’a pas fêté d’anniversaire. Le dernier était

celui d’Emmett en 1935. On avait décidé de partir en randonnée, et bien sur de chasser du grizzly. La soirée avait bien commencé jusqu'à ce que d’autre vampire nomade nous trouve. Au début on a discuté de notre mode de vie différent du leurs. Puis on a décidé de jouer au bass ball. Je n’avais pas lu dans leur esprit leur intention. D’un coup Alice a eu une prémonition, ils étaient ici pour se battre. Ils cherchaient des vampires pour se défouler car les humains n’étaient pas assez forts. Bien sur la bataille fut rude, et nous les avons tués. Emmett bien sur était ravi de la distraction. Mais nous avons décidés par la suite d’arrêter de fêter les anniversaires.
Je raccompagnai Bella et lui ouvrit la portière passager. Elle me regarda et croisa les bras.
_ C’est mon anniversaire, je conduis, décrétât elle.
_ Ah, mais je t’obéis et je me comporte comme s’il s’agissait d’un jour ordinaire.
_ Dans ce cas, je n’irai pas chez toi tout à l’heure.
_ Tu veux jouer à ce petit jeu ? Très bien.
Je l’emmenai du côté conducteur, tout sourire.
_ Bon anniversaire !
_ Chut !
Je retournai du côté passager et m’assit sur le siège tout sourire. J’avais réussir à lui souhaiter un bon anniversaire quand même. Quand l’auto radio se mit en route je pensais au cadeau de Jasper, Emmett et Rosalie qui ont décidé de lui en offrir un nouveau. Ceci ne sera pas du luxe.
_ Cet appareil est nul.
Elle fronça les sourcils. Elle n’aime pas que l’on parle mal de sa vielle voiture.
_ Si tu veux de la bonne musique, tu n’as qu’à te servir de ta voiture.
Bien sur elle était de mauvaise humeur à cause de son anniversaire et des cadeaux qu’elle allait recevoir. Mais je pense aussi qu’elle est nerveuse car elle ne sait pas ce qu’Alice lui avait réservé.
Enfin, nous arrivâmes chez Charlie. Mes mains enveloppèrent son visage, tout doucement pour ne pas lui faire mal. Une seule seconde d’hésitation et je peux la briser.
_ Tu devrais être heureuse, aujourd’hui plus que jamais. Lui murmurai-je. Je sentais son souffle. Son cœur s’affola.
_ Et si je n’en ai pas envie ?
_ Alors c’est vraiment dommage, lui dis-je en la regardant droit dans les yeux.
Je me penchais doucement et colla mes lèvres aux siennes, tellement pleine et chaude. Son cœur battait a tout rompre. Le monstre au fond de moi s’éveilla un peu. Mais je n’avais plus besoin de le combattre depuis que j’avais failli perdre Bella. Je me contrôlais entièrement. Je l’aime tellement que je ne peux pas lui faire de mal. Bien sur ne pouvant pas résister, elle enroula ses bras autour de ma nuque et me rendit mon baiser, avec une passion beaucoup trop humaine. Je la relâchais car je ne voulais pas lui faire de mal. Je me contrôlais mais quand Bella me rend mes baisers et qu’elle se colle contre moi, trop d’émotions montent d’un coup en moi.
_ Sois sage.
Je lui fis un dernier petit baiser.
_ Crois-tu que j’arriverai un jour à me maitriser ? Que mon pouls cessera de s’emballer chaque fois que tu me touches ?
_ J’espère bien que non.
Je savais que d’une façon détourner, c’était pour me demander quand est ce que je vais la transformer. Et la réponse est Jamais. Elle me regarda irrité.
_ Bon, allons voir comment les Montaigu et les Capulets s’exterminent.
_ Vos désirs sont des ordres, mademoiselle.
Je m’assis sur le canapé et fixait Bella au cas où elle ferait un geste maladroit et que je doive la retenir. Elle mit la vidéo et fit défiler le générique. Je la pris par la taille et l’attira contre moi. Je pris le plaid et l’enroula dedans pour ne pas qu’elle est trop froid a mon contact.
_ Roméo m’a toujours tapé sur les nerfs, lui annonçai-je.
Elle me regarda choquée.
_ Que lui reproches-tu ?
_ Eh bien, pour commencer, il est amoureux fou de Rosaline, ce qui ne l’empêche pas de s’enticher très vite de Juliette. Tu ne trouves pas que ça lui donne des airs d’inconstant ? Ensuite, quelques minutes à peine après son mariage avec Juliette, il tue le cousin de celle-ci. Pas très malin. Il accumule les erreurs, ce type. Il aurait voulu détruire son bonheur tout seul qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
Elle soupira.

_ Tu préfères que je le regarde seule ?
Mes doigts se promènent sur son bras, ce qui lui provoque des frissons et son cœur bat plus vite.
_ Non, de toute façon, c’est toi qui m’intéresses, pas le film. Tu vas pleurer ?
_ Si, je suis attentive, sûrement.
_ Alors, je ne te distrairai pas.
Durant le film, je lui récitais tout le texte de Roméo à l’oreille, ce qui parût lui faire plaisir. Bien sur elle fondit en larme au moment où Juliette se réveil et voit Roméo mort a ses pieds. Je trouve ses émotions d’humains très attendrissant.
_ J’avoue que je l’envie un peu, ce Roméo.
_ Juliette est très jolie.
Juliette, jolie. Non, mais n’importe quoi.
_ Pas à cause d’elle. A cause de la simplicité de son suicide. Vous avez vraiment de la chance, vous les humains ! Il vous suffit de boire d’un trait un petit mélange d’extrait de plantes, et hop…
_ Pardon ?
_ Bah, c’est juste qu’il m’ait fallu un jour considérer cette solution. Connaissant l’expérience de Carlisle en la matière, je savais que ce ne serait pas simple. Je ne suis même pas certain de connaître le nombre de fois où il a tenté d’en finir, lorsque… Or, il est toujours en excellente santé.
_ Mais qu’est ce que tu raconte ? Elle se tourna vers moi en me toisant. Qu’est ce que ça signifie « il m’a fallu considérer cette solution » ?
_ C’était au printemps dernier, quand tu as…failli être tuée…
Comment lui expliquer ce que j’ai ressenti. Pourquoi j’ai dit ça a propos de Roméo. Je le déteste vraiment. Je continuais.
_ Bien sûr, ma priorité était de te retrouver vivante. Pour autant, j’ai du envisager d’autres éventualités. Et je te l’ai dit, ce n’est pas aussi aisé pour moi que pour un humain.
Bella était perdu dans ses pensées. Elle doit surement repenser à Phoenix, à James. Bon sens, pourquoi lui avoir dit ça. D’un coup elle secoua la tête comme pour se débarrasser d’une mauvaise idée.
_ D’autres éventualités ? Répétât-elle.
Enfin, elle ne comprenait donc pas que moi sans elle, je ne suis plus rien.
_ Enfin, voyons ! Il était évident que je ne comptais pas vivre sans toi ! Mon seul problème, c’était la façon dont j’allais m’y prendre. Inutile d’espérer l’aide d’Emmett ou de Jasper. Alors j’ai songé à me rendre en Italie pour provoquer les Volturi.
Je vis dans ses prunelles qu’elle comprit ce que j’aurais fait si James l’avait tué. Maintenant ses yeux exprimaient la colère.
_ C’est qui, ces Volturi ?
_ Une famille. Un clan très ancien et très puissant de notre espèce. Ce qui, pour nous se rapprocherait le plus d’une famille royale, j’imagine. A ses débuts, Carlisle a brièvement vécu avec eux. Avant qu’il décide de gagner l’Amérique. Tu te rappelles ?
Elle réfléchit un instant.
_ Oui.
_ Bref, on n’irrite pas les Volturi, sauf à souhaiter mourir…ou du moins à subir le sort qui nous est réservé à nous autres vampires.
Son visage passa de la colère à l’effroi. Elle prit mon visage entre ses mains. Comme ce geste est agréable.
_ Je t’interdis d’avoir pareilles idées à l’avenir ! Quoi qu’il puisse m’arriver, je t’interdis de te détruire.
_ Je n’ai pas l’intention de t’exposer à de nouveaux dangers, alors le sujet est clos.
_ M’exposer ? Je croyais que nous étions d’accord là-dessus. La malchance qui me poursuit relève de ma seule faute ! Que tu oses penser différemment est intolérable.
Sa colère faisait que d’augmenter ceci s’entendait au son de sa voix.
_ Comment réagirais tu à ma place ?
_ Ce n’est pas pareil.
Je rigolais, facile de se cacher derrière ces mots. Elle reprit, plus calme.
_ Si c’était à toi qu’il arrivait quelque chose, voudrais tu que je me suicide ?
Mon cerveau me criait non, il faut qu’elle vive.

_ Je comprends ton point de vue…un peu avouais je. Mais que ferais-je sans toi ?
_ Ce que tu faisais avant que je débarque dans ta vie et te complique les choses.
_ Ainsi formulé, ça paraît tellement simple, soupirais-je.
_ Ça l’est. Je ne suis pas très intéressante tu sais.
J’allais répliquer mais j’entendis Charlie.
_ Ce sujet là est clos lui aussi.
Je me redressai et éloignais Bella de moi.
_ Charlie ?
Je lui souris. Et oui il arrivait très content de sa journée avec une pizza pour que Bella évite de faire le repas. Elle me prit la main et la serra.
_ Bonjour, les enfants ! Nous salua-t-il. Je me suis dit que tu apprécierais d’être débarrassée de la cuisine et de la vaisselle le jour de ton anniversaire. Vous avez faim ?
_ Bien sûr. Merci papa.
Charlie avait l’habitude que je ne mange rien. Il se demandait pourquoi. Mais il ne trouvait aucune réponse. Au début, il pensait que je faisais un régime ou bien que j’étais anorexique. Mais il s’aperçut que j’étais musclé alors il laissa ses idées de côté et il décida de ne plus faire attention. Un peu comme Bella fit quand elle découvrit que j’étais un vampire. Les Swan sont vraiment une drôle de famille. Une fois le dîner terminer je demandai à Charlie :
_ Puis-je vous emprunter Bella pour quelques heures ?
Il réfléchit un instant. Bella était puni mais c’est le jour de son anniversaire alors une exception s’impose.
_ Pas de problème. Il y a un match Mariners-Sox je ne serai pas de très bonne compagnie…Tiens, n’oublie pas ça.
Et il lança l’appareil photo à Bella. Non, mais qu’elle idée ! Bella est la personne la plus maladroite du monde, et bien sur elle l’échappa. Heureusement que je suis là et je rattrapai l’appareil.
_ Bien joué, me dit Charlie. Tu connais ta mère, Bella, elle trépigne à l’idée de voir tes photos.
_ Bonne idée, renchérit-je, en lui tendant avec précaution l’appareil.
Elle cadra mon visage et réalisa son 1er cliché.
_ Il fonctionne.
_ Super ! Bon, amusez- vous bien, les enfants.
Le match allait commencer et Charlie ne voulait pas rater le début.
J’emmenais Bella du côté passager. Elle ne protestât pas. Je savais qu’elle préférait que je conduise la nuit car elle se perdait toujours pour venir chez moi. Que cette voiture est lente, vivement qu’elle rende l’âme que je puisse lui en offrir une toute neuve et puissante. J’essayais d’accélérer et le moteur ce mit à rugir.
_ Doucement, m’averti Bella.
_ Tu sais ce qui te plairait vraiment ? Un joli petit coupé Audi. Puissant et très silencieux.
_ Ma voiture me convient parfaitement. Et à propos de dépenses inutiles, si tu tiens à la vie, tu as intérêt à ne rien m’avoir acheté pour mon anniversaire.
_ Je n’ai pas déboursé un sou !
_ Bien.
_ Tu me rendrais service ?
_ Ça dépend.
_ Bella, le dernier vrai anniversaire que nous avons célébré a été celui d’Emmett en 1935. Alors, je t’en prie, laisse nous un peu de mou et fais un effort. La famille est super enthousiaste.
Je vais essayer me promit elle.
_ Il faut aussi que je te prévienne.
_ Oui ?
_ Tout le monde est à la maison.
_ Pardon ? Emmett et Rosalie sont revenus d’Afrique ?
_ Emmett souhaitait être présent.
_ Et … Rosalie ?

_ Ne t’inquiète pas, elle saura se tenir.
J’avais eu une discussion avec elle la veille. Elle avait toujours du mal à accepter Bella mais elle jura de faire un effort. En plus Emmett était de mon côté. Il adorait vraiment Bella. Il la considérait déjà comme sa sœur. Je sentais que Bella était mal a l’aise à l’idée de voir Rosalie donc je décidai de changer de discussion.
_ Si je n’ai pas le droit de t’offrir l’Audi, n’y a-t-il pas d’autre cadeau que tu accepterais ?
_ Est il nécessaire que je te répète ce que j’attends de toi dit elle a voix basse.
Et voila, elle recommençait avec sa transformation.
_ Pas ce soir, s’il te plaît, Bella.
_ Tant pis. Alice sera peut être d’accord, elle.
Un grondement sourd sortit de ma poitrine. Alice ne fera jamais ça je lui interdis. Bella restera humain, un point c’est tout. La colère montait en moi.
_ Ne rêve pas ! Ceci ne sera pas ton dernier anniversaire !
_ C’est injuste !
Il faut que je me calme. On arrive bientôt, j’entends déjà leur pensées.
Alice « Ils arrivent, ils arrivent. Cette fête va être super ! »
Jasper « ça va aller, je n’ai pas soif, il faut que je me concentre »
Emmett « Les voilà enfin. J’espère qu’elle va rougir, que l’on rigole. »
Rosalie « Fêter l’anniversaire d’une humaine, pff ! »
Esmé « J’espère qu’Alice n’en a pas trop fait. Est-ce que notre cadeau va lui plaire ? »
Carlisle « Je suis tellement fière de mon fils, il garde un tel contrôle. L’anniversaire de Bella va être une belle expérience. »
Toutes les fenêtres étaient allumées. Alice avait aligné de grandes vasques de roses de chaque côté des marches de la porte d’entrée. Bella gémis.
_ Rappel toi que c’est une fête. Tache de jouer le jeu.
_ Compte sur moi, marmonnât-elle.
Je fis le tour de la camionnette et lui offrit mon bras.
_ J’ai une question.
Pourquoi je ne peux pas lire dans ses pensées ? Que va-t-elle me demander ?
_ Si je donne la pellicule à développer, apparaitras-tu sur les photos ?
Je me mis à rire. Il n’y a que Bella pour poser de telle question. Je me sentis moins stressé, plus léger grâce à elle. J’ouvris la porte et la laissa passer devant moi. Tout le monde l’accueillit avec un Bon anniversaire !
Embarrassée, elle baissa les yeux et rougit. Alice avait exagéré. Elle avait mis des centaines de bougies, et des vases en cristal remplit de roses de partout. Près de mon piano, un énorme gâteau aux glaçages rose. Elle ne pensait pas que Bella allait pouvoir tout avaler. A côté un petit tas de cadeaux enveloppés de papier argent. Bella se sentait gêné alors je la serais par la taille et lui embrassa les cheveux. Hum, elle sent toujours aussi bon.
Esmé s’approcha et l’embrassa sur le front et pensait « qu’ils vont bien ensemble tous les deux. Edward a vraiment trouvé sa moitié en Bella. » Je lui souriais en remerciement.
Carlisle la prit par les épaules et lui chuchota
_ Désolé, Bella. Nous n’avons pas réussi à refréner les ardeurs d’Alice.
Emmett était tout sourire. J’étais content qu’il accepte aussi bien Bella.
_ Tu n’as pas changé. J’espérais une différence perceptible mais tu rougis toujours autant.
_ Merci beaucoup dit Bella en rougissant de plus belle.
Il rigola.
« Ne regarde pas ses joues. Retient ta respiration, reste loin d’elle. Tu vas y arriver Alice a dit qu’elle n’avait rien vu, que tout ce passerais bien » tel était les pensées de Jasper.
Emmett repris
_ Je dois m’absenter une minute. Attendez-moi pour commencer à vous amuser.
Alice s’approcha tout sourire.
_ C’est l’heure des cadeaux !
Elle nous conduisit à la table.
_ Alice, je t’avais dit que je ne voulais rien…
_ Et je ne t’ai pas écoutée la coupa-t-elle. Déballe celui-là, en lui donnant un paquet.

Il venait d’Emmett, Rosalie et Jasper. C’est un nouveau poste qu’était en train d’installer Emmett. Elle défit le papier, ouvrit la boîte qui était vide. Je vis dans ses yeux qu’elle était perdu et qu’elle ne savait pas quoi faire ni quoi dire.
_ Euh…Merci.
Jasper éclata de rire et lui expliqua.
_ C’est une stéréo pour ta camionnette. Emmett est en train de te l’installer. Comme ça, tu ne pourras pas la refuser.
Oubliant ses peurs Jasper c’était non seulement rapprocher, mais en plus il recommençait a respirer.
_ Merci, Jasper, Rosalie. Puis elle ajouta plus fort. Merci Emmett !
Un éclat de rire nous parvint de l’extérieur.
_ A notre tour, à Edward et à moi dis Alice en lui tendant un petit rectangle plat.
Bella se retourna vers moi, visiblement en colère.
_ Tu avais promis !
Je n’eu pas le temps de répondre, Emmett bondit dans l’entrée.
_ Tip top au bon moment.
_ Je n’ai pas dépensé un sou la rassurais je.
_ Très bien cédât elle.
Elle glissa le doit sous le papier.
_ Zut !
Au même moment, Alice avait une vision. Bella c’est coupé, l’odeur du sang va rendre Jasper fou et il va essayer de la mordre, la soif va prendre le dessus sur son contrôle. Il faut que je l’en empêche. Je coupai ma respiration car je savais que je ne pourrais pas non plus résister longtemps à l’odeur de Bella si particulière pour moi.
_ Non !
Je me jetais sur elle, mais hélas nous atterrissons dans la table où tous les vases de cristal se brisèrent. Je me retournai juste à temps car Jasper me heurta dans un bruit sourd. Il gronda pour que je me pousse et qu’il puisse l’atteindre. Je pouvais lire dans ses pensées toute l’envie du sang de Bella qu’il ressentait. Ses dents claquèrent près de mon visage pour que je me pousse. Puis, Emmett l’attrapa par derrière et l’immobilisa. Au moment où il avait compris ce qu’il se passait il a retenu sa respiration, ainsi que tous les autres. Bien sur Jasper se débattait mais Emmett est le plus fort.
En me retournant pour voir si elle n’avait pas trop peur je vis qu’elle perdait du sang au niveau de son coude. J’entendais leurs pensées. Si je ne l’emmenais pas très loin d’ici, ils ne pourraient bientôt plus se retenir malgré leur volonté, et je ne pourrais pas la protéger. Non, elle ne peut pas mourir, pas elle !

Chapitre 2

Carlisle prit les choses en main. C’est le seul de la famille à qui le sang des humains ne fait pratiquement rien. Nous supposons que c’est grâce a ses années à l’hôpital et bien sur a ses siècles d’expériences.
_ Emmett, Rose, faites sortir Jasper.
Emmett ne souriais plus du tous.
_ Viens, dit il à Jasper.
Mais ce dernier ce débattait pour atteindre Bella. Il ne pouvait plus se retenir. Tout son corps voulait se sang. Ses yeux exprimaient la folie. Personne ne pourrait le calmer tant qu’il ne se serait pas éloigner.
Je m’accroupis devant Bella prêt à attaquer Jasper s’il arrivait à échapper à Emmett. J’émis un grognement d’avertissement.
Rosalie était aux anges, ce qui fit que ma colère monta d’un cran.
« Bien joué Edward, tu nous ramènes une humaine et voilà ce qui se passe. Tu es inconscient du danger quand elle est avec nous. Maintenant j’espère que tu as compris. Elle n’est pas des nôtres et elle ne le sera jamais. »
Esmé avait tiré la baie vitré pour qu’ils sortent. Une main sur la bouche et le nez elle dit :
_ Je suis vraiment navrée, Bella et elle sortit dehors.
« Désolé Edward, mais je n’ai pas assez de force pour résister. »
Carlisle s’approcha et me murmura :
_ Laisse-moi approcher Edward.
Personne ne devait approcher Bella. Je suis son protecteur. Mais du sang dégoulinait de son bras et Carlisle est médecin. Je lus dans ses pensées qu’il ne lui ferait aucun mal, qu’il voulait juste la soignée. J’hochais la tête et le laissât s’approcher. Alice s’approchait avec une serviette pour essuyer le sang.
_ Tiens.
Il la refusa.
_ Il y a trop d’éclats de verre dans la blessure.
Il déchira une bande de la nappe pour lui faire un garrot.
_ Veux-tu que je t’amène à l’hôpital, Bella ? Dis Carlisle d’une voix douce pour tenter de la rassurer. Ou préfères-tu que je m’occupe de toi ici ?
_ Ici, s’il vous plait, chuchota Bella.
Son cœur battait a tout rompre. Maintenant elle avait vraiment peur de nous. Je suis un monstre, j’aurais jamais du m’attacher à elle.
_ Je vais chercher ta sacoche, annonça Alice.
_ Installons nous dans la cuisine, décida Carlisle.
Je la soulevai loin des débris de verre.
_ Comment te sens tu Bella ? M’enquis-je
Pourquoi avais je parlé, son odeur est tellement parfaite. Le monstre remontait doucement en moi sans que je puisse l’arrêter.
_ Ça va.
Je l’assis sur une chaise. Carlisle se mit au boulot, en enlevant chaque morceau de verre avec une pince à épiler. Je restais près de Bella au cas où l’un des miens ne pourrait plus se retenir.
_ Je t’en pris, va t en, soupirât elle ?
_ Je suis capable de me contenir.
Elle savait que pour moi son odeur était magnifique. Je vis dans ses yeux mon visage et mes yeux reflétaient toute la soif que j’éprouvais. Je me dégoutais. Comment pouvais-je prétendre l’aimer et vouloir aussi boire son sang.
_ Inutile de jouer les héros répliqua Bella. Carlisle n’a pas besoin de ton aide. Va respirer l’air frais.
« Elle a raison Edward, sort. Je m’occupe d’elle ne t’inquiète pas. »
_ Mieux vaudrait que tu rejoignes Jasper avant qu’il dépasse les bornes, intervint Carlisle. Je suis sur qu’il s’en veut terriblement. Toi seul pourras le calmer.
_ Oui, renchérit Bella, va retrouver ton frère.
_ Comme ça, tu serviras à quelque chose, ajouta Alice.
« Contrairement à moi, qui n’est rien vu venir où alors trop tard. Je suis bonne à rien. Je m’en veux tellement. Pardonne-moi Edward. »
Je ne lui répondis pas et sortit de la pièce. J’en voulais a personne, même pas a Jasper, le seul coupable c’est moi. En traversant le salon je vis le sang de Bella au milieu des débris de verre. Le monstre se réveilla, il se souvenait du gout du sang de Bella et en voulait. Je savais bien que si j’avais respiré, je serais directement aller dans les débris de verre lécher son sang comme un chien. Je suis un monstre. Je sortis rapidement dehors retrouvant les miens et par la même occasion leurs pensées.
Emmett « Comment fait-il pour résister ? Son odeur est incroyable et elle est encore plus forte pour lui. Il se contient mieux que Carlisle. Je suis impressionné. »
Esmé « On voit le chagrin sur son visage. Il se sent coupable, mais ce n’est pas sa faute. Notre instinct est le plus fort quand il y a l’odeur du sang humain dans les parages. »
Rosalie « Et voilà, j’avais raison. Une catastrophe allait forcément arriver. Aimer une humaine ! Pff c’est tellement bête. »
Quand ils me virent arriver. Jasper fut le premier à venir me parler. Je voyais qu’il c’était calmé. Ses yeux reflétaient de la peine.
_ Edward, je suis tellement désolé. Je m’en veux si tu savais. Si tu veux que je parte pour m’éloigner de Bella, je le ferais. Je comprendrais que tu t’énerves contre moi, même que tu m’attaques. Je le mérite amplement. Ce que j’ai fait ce soir est inexcusable. Je ne me pardonnerais jamais mes gestes.
_ Je ne t’en veux pas Jasper. Je sais ce que le sang de Bella provoque. Ce n’est pas la peine que tu partes. C’est moi qui vais partir pour la laissé vivre sa vie.
Jai dit ses paroles, s’en même y réfléchir. Tous les mots sont sortis naturellement. Je savais que c’était la meilleure décision à prendre. Des que je m’approchais d’elle, une catastrophe arrivait, si je m’éloigne, elle reprendra une vie normale sans risquer de mourir à chaque seconde.
Alice arriva à ce moment. Tout le monde me regardait avec des grands yeux arrondis.
_ Tu ne partiras pas tous seul m’annonça Alice d’une voix étranglé.
J e vis sa vision en même temps qu’elle l’expliquait aux autres.
_ Nous allons tous partir de Forks leur apprit elle. Nous ne pouvons plus rester ici.

Jasper répliqua
_ Non, pourquoi tous le monde partirait alors que je suis le seul qui ne sait pas se contrôler. Je vais partir ce soir pour Denali et quand je me sentirais capable de mieux résister je reviendrais. Ma chérie Bella est ta meilleure amie et je sens ta tristesse et je ne veux pas que tu sois triste. Restez ici et moi je pars maintenant.
_ Jasper, j’ai vu ce qu’il allait arriver. Et nous allons tous quitter Forks pour le bien de Bella. Je sais que ça va être dur pour tout le monde mais nous n’avons pas le choix. Et mon amour je ne t’en veux pas, j’aurais du voir ce qu’il allait se passer, mais je me suis que focalisé sur l’anniversaire. Je ne pensais pas que l’on pouvait se couper avec du papier.
_ Je ne t’en veux pas dis je à Alice, ce n’est pas ta faute c’est la mienne.
Esmé rentra à l’intérieur pour tous nettoyer et pour cacher sa peine de devoir partir de Forks. J’entendis que Carlisle avait fini, je rentrais pour ramener Bella chez elle en sécurité.
_ Je vais te ramener chez toi, conclut Carlisle.
J’intervins à ce moment.
_ Je m’en occupe.
_ J’aime autant que ce soit Carlisle, objecta Bella.
Je vis que son chemisier était taché de sang. Le monstre remonta, mais je réussi à me contrôler.
_ Je vais bien affirmais je. Il faut que tu te changes Charlie risque d’avoir une crise cardiaque s’il te voit dans cet état. Je préviens Alice.
Je ressortis de la cuisine pour trouver Alice.
_ Alice, il faut que tu prêtes un chemisier à Bella s’il te plait. Le sien est taché.
_ Oui, pas de problème.
Nous rentrâmes ensemble. Alice prit Bella par la main et monta à l’étage.
Pendant ce temps j’expliquai la vision d’Alice à Carlisle. Celui-ci était d’accord avec Alice. Il fallait que nous partions loin de Forks.
« Ça va être dur pour toi Edward. C’est ta moitié, je ne sais pas si tu vas réussir à l’oublier. »
Je répondis a ses pensées.
_ Moi ce n’est pas grave. Par contre je ne veux plus faire de mal à Bella.
Je la vis redescendre et ouvrit la porte pour partir.
_ N’oublie pas tes affaires ! s’exclama Alice.
Elle récupéra les paquets et les mis dans les bras de Bella.
_ Tu nous remercieras plus tard, quand tu auras fini de les déballer.
Ils savaient tous que c’était la dernière fois qu’ils voyaient Bella.
Esmé « Est tu sur de toi Edward ? N’y as t il pas une autre solution ? »
Carlisle « Courage mon fils. Adieu Bella »
Alice « Adieu Bella, ma meilleure amie. Je suis désolé de ne pas avoir su mieux te protéger »
Nous sortîmes dehors. J’ouvris la porte passagère. Elle monta sans protester. L’air était électrique entre nous. Le silence régnait dans l’habitacle seule le bruit du moteur montrait que nous roulions.
_ Dis quelque chose, fini par lancer Bella.
_ Que veux tu que je te dise ?
_ Que tu me pardonne murmura t elle.
Que je lui pardonne ? Mais quoi ? D’être humaine ? C’est la meilleure ! Elle se sent coupable alors que c’est moi le monstre.
_ Te pardonner ? A toi ? De quoi ?
_ Si j’avais été plus prudente, rien de tout cela ne se serait passé.
_ Bella ! Tu t’es coupée avec un bout de papier. Tu ne mérites pas d’être fusillée pour ça !
_ N’empêche, c’est ma faute.
_ Ta faute ? Si tu t’étais blesser chez Mike Newton, en présence de Jessica, d’Angela, et de tes autres amis normaux, qu’aurait il pu t’arriver de grave ? Qu’ils soient à court de pansements ? Si tu avais trébuché sur une pile d’assiette, et sans que personne ne t’y précipite, aurait ce été un drame ? Au pire, tu aurais mis du sang sur la banquette de la voiture pendant qu’ils t’emmenaient aux urgences. Mike

Newton t’aurais tenu la main pendant qu’on te recousait, et il n’aurait pas eu besoin de lutter contre l’envie de te tuer pendant les soins. Ne t’accuse pas, Bella. Cela ne sert qu’à augmenter le dégout que j’éprouve à mon encontre.
_ Veux tu bien m’expliquer pourquoi nous en sommes à évoquer Mike Newton, s’emporta t elle.
_ Parce qu’il serait beaucoup plus sain pour toi de le fréquenter.
_ Plutôt mourir ! Toi seul comptes.
_ Inutile d’être aussi théâtrale.
_ Inutile d’être aussi bête.
Elle préférait mourir que d’être avec des humains. N’importe quoi. Ne se rend elle pas compte que je suis un monstre. Que je pourrais la tuer d’un claquement de doigt.
Le silence se refit dans l’habitacle. Nous arrivâmes devant chez elle. Je coupais le contact, mais gardait les mains crispées sur le volant.
_ Tu restes, cette nuit ? Demanda t elle.
_ Mieux vaudrait que je rentre.
Il fallait que je m’éloigne d’elle pour réfléchir.
_ C’est mon anniversaire tenta-t-elle.
_ N’espère pas jouer sur tous les tableaux ripostais-je. Soit tu acceptes qu’on te le souhaite, soit tu refuses. Pas les deux en fonction de tes sautes d’humeur.
_ Alors va pour les célébrations ! On se voit là haut.
Elle descendit de la voiture et tendis les bras pour prendre ses cadeaux.
_ Tu n’es pas obligée de les accepter, soulignais-je.
_ J’y tiens.
_ Je te signale que Carlisle et Esmé ont dépensé de l’argent.
_ Je m’en remettrai.
Elle coinça les cadeaux sous son bras valide. Je n’avais qu’une peur, qu’elle tombe par terre en échappant un paquet. Je fus vers elle en une seconde.
_ Laisse moi les porter dis je en lui retirant. Je te retrouve dans ta chambre.
_ Merci.
_ Bon anniversaire, soufflais-je.
Je me penchai vers elle et lui fit un doux baisé. Peut être le dernier. Bien sur Bella essayât d’en profiter pour obtenir plus. Je me reculât et lui fit un sourire d’excuse. Puis je me retournai et courra jusqu'à sa chambre.
Je m’allongeais sur le lit, je regardais gravement le décor de sa chambre pour me souvenir de tous les détails une fois que je ne pourrais plus venir ici. Je pense que s’y j’avais eu un cœur, il se serait serrer a ses pensées. Bella m’avait rendu à la vie et moi à cause de ce que je suis, je l’emmenais dans des situations où elle pouvait mourir à tout moment.
Elle rentra dans sa chambre, tout sourire comme si rien ne c’était passé.
_ Salut fis je. Je sentis que ma voix était triste et elle s’en rendit compte.
Elle s’approcha de moi et s’installa sur mes genoux.
_ Salut murmurât elle. Puis-je ouvrir mes présents, maintenant ?
_ D’où te vient ce brusque enthousiaste ?
_ Tu as éveillé ma curiosité.
Elle prit le paquet de Carlisle et Esmé. J’avais peur qu’elle se recoupe.
_ Si tu permets.
Je pris le paquet, déchira l’emballage et lui tendit une boite blanche.
_ Tu me crois capable d’ouvrir le couvercle ? Bougonnât-elle.
Elle ouvrit la boite, à l’intérieur se trouvait deux billets d’avion pour aller à Jacksonville.
_ Nous allons à Jacksonville.
_ C’est l’idée.
Mais maintenant elle irait avec quelqu’un d’autre que moi et cette pensée me déchirât en deux.
_ Je n’en reviens pas. Renée ne vas plus se tenir. Tu es sur que ça ne t’embête pas ? Il fait grand soleil, là –bas, tu devras rester à l’intérieur toute la journée.
_ Ne t’inquiète pas, j’y arriverai. Si j’avais deviné que tu réagirais aussi bien, je t’aurais obligé à l’ouvrir devant Carlisle et Esmé. J’avais peur que tu protestes.
_ Naturellement, c’est beaucoup trop. Mais comme tu seras avec moi…
_ Tu me donnes des regrets de ne pas avoir dépensé d’argent. Je ne savais pas qu’il t’arrivait de te montrer raisonnable.
Ensuite elle voulut ouvrir le cadeau d’Alice et le mien. Mais je préférais encore le déballer. Je lui tendis une boîte qui contenait un CD sans titre.
_ Qu’est ce que c’est ? Demandât-elle.
Je sorti le CD et le glissa dans la stéréo. J’appuie sur Play. Les premiers accords de sa berceuse résonnèrent dans sa chambre. Je guettais sa réaction. Elle était bouche bée. Je vis des larmes pointées au bord de ses yeux. Son bras devait être douloureux.
_ Tu as mal au bras ? M’inquiétais-je.
_ Non, ce n’est pas ça. Oh, Edward, c’est si beau ! Tu n’aurais pu trouver mieux. C’est merveilleux.
Elle paraissait sincère et heureuse. Je me sentais un peu moins mal.
_ Je me suis dit que tu n’accepterais pas que j’achète un piano pour te la jouer ici, expliquai-je.
_ Et tu as eu raison.
_ Comment te sens –tu ? En désignant son pansement.
_ Très bien.
Je vis dans ses yeux qu’elle mentait pour me rassurer qu’elle ironie.
_ Je vais te chercher un calmant.
_ Je n’ai besoin de rien, protestât-elle.
Mais je l’avais déjà déposé sur le lit et je me dirigeais vers la porte.
_ Charlie ! Souffla-t-elle.
_ Il ne m’entendra pas promis-je.

Deux secondes plus tard j’étais de retour dans la chambre avec un flacon de cachet et un verre d’eau. Elle avala ceux-ci sans protester. Elle devait donc souffrir. Je suis une personne horrible. Je fais souffrir la personne que j’aime le plus au monde.
_ Il est tard.
Je la soulevai pour la mettre sous la couette puis je m’allongeai à côté d’elle. Je l’enlaçais, puis elle posa sa tête contre mon épaule et soupira.
_ Merci encore murmurât-elle.
_ De rien.
La musique continuait à envahir la pièce mais cette fois c’étaient la chanson d’Esmé. Je me perdis dans mes pensées. La seule solution pour que Bella vive, c’est que je m’éloigne d’elle pour son bien. Mais est ce que je pouvais seulement. Je n’en avais pas du tout envie. Je voulais être égoïste. Le problème c’est que la prochaine fois qu’elle se fera mal en notre présence elle pourrait mourir. Si seulement je pouvais être humain, ce genre de problème n’arriverait pas. Mais non, il faut que je sois un monstre et que j’aime un ange.
_ À quoi penses-tu ? Chuchota-t-elle.
Faut-il lui dire la vérité ? Hum, oui c’est préférable.
_ Au bien et au mal.
_ Tu te souviens que je t’avais ordonné d’oublier mon anniversaire ?
Où voulait-elle en venir ?
_ Oui admis-je.
_ Eh bien, j’ai changé d’avis et je crois que, vu l’occasion, j’aimerais que tu m’embrasses de nouveau.
_ Tu es bien exigeante, ce soir.
_ C’est vrai. Mais bon, ne te force surtout pas.
Je me mis à rire. Elle essayait de me changer les idées mais ça ne marchera pas.
_ Dieu me garde de jamais rien faire contre mon gré, marmonnais-je.
Je pris son menton entre mes mains et attira son visage vers le mien. J’étais toujours prudent quand je l’embrassais. Nos lèvres se soudèrent et je sentis la douleur envahir mon corps. Hum c’était agréable, être prés d’elle, sentir son corps chaud, son souffle. Puis je me rendis compte que c’était surement la dernière fois que je l’embrassai. Alors je me fis plus pressant. Je mis mes mains dans ses cheveux pour être plus près d’elle. Puis Bella se pressa contre moi et je savais que si je continuais se baiser passionné, je ne pourrais plus m’arrêter. Je l’interrompis abruptement et la repoussa doucement.
_ Désolé, dis-je hors d’haleine. C’était déraisonnable.
_ Ça m’est complètement égal ! affirmât-elle.
_ Tache de dormir Bella.
_ Non, je veux que tu m’embrasses encore.
_ Tu surestimes mes capacités à me contrôler.
_ Qu’est ce qui t’attire le plus, mon sang ou mon corps ? Me défia-t-elle.
_ C’est du pareil au même répondis je en souriant. Et maintenant, si tu cessais de jouer avec le feu et dormais, hein ?
_ D’accord, cédât elle en se collant contre moi.
Bella s’endormit très rapidement et moi je repensais aux deux solutions que j’avais. Soit je quittais Bella pour toujours et je la laissais vivre sa vie d’humaine comme si je n’avais jamais exister. Soit je la transforme en immortelle pour qu’elle reste avec moi pour l’éternité. Cette deuxième solution étant impossible à réaliser étant donné que le plus important pour moi était qu’elle reste humaine.
J’entendis Alice elle voulait me parler. D’un bond elle surgit sur le rebord de la fenêtre et entra dans la chambre en silence.
« Comment va-t-elle ? »
_ Ça va. Elle se sent coupable alors que c’est de ma faute.
« Jasper est parti pour Denali. Il s’en veut vraiment. Je le rejoindrais dans deux ou trois jours. »
_ Ce n’était pas la peine qu’il parte, je ne lui en veux pas.
« Je sais, mais il est rongé par les remords. Alors que vas-tu faire ? Tu vas la quitter ? »
_ Je pense, oui, c’est la meilleure solution pour elle.
« C’est peut être vrai, mais tu n’arriveras pas à t’éloigner d’elle très longtemps. En plus elle va être inconsolable. »
Puis elle me fit voir sa vision. Bella dans sa chambre, en pleure. Puis, Bella en cours complètement amorphe, les yeux vides d’expression. Bella sur le sol de sa chambre roulés en boule qui pleurait et qui criait mon nom. S’en fut trop.
_ Arrête !
« Excuse moi, mais il fallait que tu saches que tu vas lui faire plus de mal en partant qu’en restant. »
_ Elle m’oubliera un jour, elle passera à autre chose. Elle rencontrera un autre garçon et fera sa vie avec, comme si je n’avais jamais existé.
« Je n’en suis pas sur. Elle ne t’oubliera pas, elle t’aime trop et toi non plus tu ne l’oublieras pas. »
_ Je vais réfléchir et j’en parlerais avec Carlisle pour prendre la meilleure décision.
« D’accord, c’est toi qui voit. Je voulais encore m’excuser de n’avoir rien vue. »
_ Je te l’ai déjà dit je ne t’en veux pas, aller file avant qu’elle se réveille.
« A tout à l’heure. »
Puis elle parti d’un bond de la chambre.
Toute la nuit je ne pensai qu’a cette conversation sans trouver de solution. Bella parla très peu cette nuit. Elle répéta plusieurs fois : Edward, ne part pas. Comme si elle pressentait ce que j’allais faire.

Chapitre 3
Lorsque Bella se réveilla, je lui fis un rapide baiser sur le front et partit me changer à la villa. Quand j’entrais, Carlisle était en bas, il m’attendait.
_ Comment va-t-elle ?
_ Ça va. Elle a un peu mal au bras, mais elle prend des cachets.
_ Tu lui as dit qu’on partait.
_ Non, pas encore. Je ne sais pas comment faire.
« Tu n’es pas obligé de partir. On peut partir et toi resté, comme ça tu seras seul avec elle. »
_ Si quelqu’un doit partir, c’est moi et non vous.
« Si tu pars nous aussi, autrement Bella viendra nous voir pour nous demander où tu es. Il vaut mieux une séparation brutale. »
_ Je ne sais pas si je suis assez fort pour la laisser toute seule ici. Est-ce que j’arriverais à supporter l’éloignement.
« Je te fais confiance. Tu as montré un grand sens des valeurs en voulant que Bella reste humaine. Tu n’as pas pensé une seule fois à toi. Je sais que tu prendras la bonne décision. »
_ Merci, Carlisle de me soutenir. Je vais essayer de faire de mon mieux.
Je montai me changer et fila au lycée. Elle arriva peu après moi. Et les mêmes questions revenaient quand je la regardais. Comment pourrais-je la quitter, elle qui est si fragile. Qui la protégeras de tous les malheurs qui lui arrivent ? Je m’approchais de sa voiture, ouvrit la portière et lui tendit la main pour l’aider à descendre. La brulure sur ma peau me fit du bien, est-ce que j’oublierai cette sensation un jour ?
_ Comment vas-tu ?
_ Bien me dit elle.
Décidément, elle ne savait pas mentir. On pouvait voir juste à sa tête qu’elle n’était pas bien. Et cet état était de ma faute. Nous avançâmes en silence vers la salle de classe. J’étais complètement perdu dans mes pensées. La matinée passa et je n’avais toujours pas décidé comment lui dire que ma famille et moi on quittait Forks. En arrivant à la cantine, elle remarqua qu’Alice n’étais pas là.
_ Où est ta sœur ? Finit-elle par me demander.
_ Avec Jasper.
_ Il va bien ?
_ Il a préféré s’éloigner quelques temps.
_ Quoi ? Où ça ?
_ Il n’a pas arrêté de destination particulière.
_ Et Alice l’a accompagné.
_ Oui. Elle sera absente un moment. Elle voulait le convaincre d’aller à Denali.
En faite Jasper était déjà parti. Mais Alice voulait rester avec moi pour me montrer ce que mes choix entraineraient et pour me soutenir. D’un coup, je me rendis compte que je lui avais menti, et qu’elle ne l’avait pas vu. Peut être qu’elle me croira quand je lui dirais que je ne l’aime plus. Puis j’entendis sa respiration saccadée et les battements de son cœur devenir de plus en plus fort. Qu’avait-elle ?
_ Tu as mal au bras ?
_ Oublie cet imbécile de bras cinq minutes, veux –tu me dis elle sèchement.
Je me tus. Je ne comprenais pas pourquoi elle était énervée. Et bien sur comme mon pouvoir était toujours inefficace sur elle, je ne le saurais jamais.
A la fin des cours, je la raccompagnai à sa voiture. Le silence devenait pesant. Elle devait se douter que quelque chose n’allait pas.
_ Tu passes, ce soir ? M’interrogea-t-elle. Pas trop tôt, précisa-t-elle.
_ En quel honneur ce délai ?
Pourquoi ne viendrais-je pas la voir ? Même si c’est la dernière fois il fallait que je la voie.
_ Je travaille. J’ai échangé ma journée d’hier avec Mme Newton.
_ Ah, c’est vrai.
_ Mais tu me rejoins dès que je suis à la maison, hein ?
_ Si tu veux.
_ Tu sais bien que oui ! s’écria-t-elle.
_ A tout à l’heure alors lui répondis je
Je l’embrassai sur le front et je parti rejoindre ma voiture. Je ne pouvais pas l’embrasser sur la bouche car je savais que je ne pourrais pas la quitter.
En arrivant à la villa, je les vis tous autour de la table de la salle à manger. On aurait dit un conseil de famille. Il ne manquait que Jasper. Effectivement c’était un conseil de famille, je le lus dans leur esprit.
_ Que se passe-t-il ?
_ Nous devons parler, me dit Carlisle.
_ Assied toi Edward, me dit Esmé.
_ Avant de commencer, intervint Emmett. Edward ne répond pas aux questions pensées car autrement on ne peut pas suivre.
_ D’accord je ferais de mon mieux.
Je m’assis à l’autre bout de la table. Ils me regardaient tous avec des yeux tristes. Carlisle commença :
_ Nous savons tous que ce qu’y est arrivé à Bella est un malheureux accident et nous regrettons tous ce qui c’est passé mais…
Je la coupai
_ Un accident ! On aurait pu la tuer Carlisle. J’avais envie de la tuer. J’avais envie de me rassasié de son sang. Je suis un monstre. La dernière phrase s’étrangla dans ma bouche.
_ Je comprends ce que tu ressens repris Carlisle. La question qui se pose est devons nous partir et laisser Bella humaine ou rester et la transformer en l’une des nôtres.
_ Non…
_ Attends, Edward, s’il te plait, laisse-moi finir. Chacun a son mot à dire et nous voterons. Esmé vas-y.
_ Je respecte le choix d’Edward, en voulant laisser Bella humaine. Je préfère partir quelques années loin de Forks. Nous reviendrons vivre ici quand elle sera partie.
Esmé est la mère parfaite, elle me comprend toujours si bien. Je lui fis un sourire.
_ Emmett, intervins Carlisle.

_ Même si je comprends ton choix, il serait plus simple pour tout le monde qu’on la transforme.
Je grondai.
_ Si elle devenait l’une des nôtres continua-t-il, on n’aurait plus de problème et tu pourrais être naturel avec elle.
_ Bien, Rosalie maintenant, continua Carlisle.
_ Elle reste humaine, nous on part dit-elle sèchement.
_ C’est tout ce que tu as à dire dit Carlisle.
_ Tout le monde sais déjà que je n’aime pas particulièrement Bella, donc on ne va pas revenir dessus.
_ D’accord, Alice à toi.
_ Il faut qu’on reste, elle va être malheureuse comme les pierres. Tu veux qu’elle vive, mais ce qu’elle va juste réussir à faire, c’est survivre, s’emporta-t-elle. Je l’ai vu devenir l’une des nôtres. Et même si l’on part, Edward tu ne pourras pas t’empêcher de revenir. Vous êtes fait l’un pour l’autre, tu ne peux rien y changer.
Les visions d’Alice peuvent changer et je ferais en sorte que celle-ci change.
_ D’accord Alice, intervint Carlisle. Pour ma part je suis d’avis qu’on parte et que Bella reste humaine. Je respecte ton choix Edward parce que je sais que tu la murement réfléchis.
_ Merci fut le seul mot que je répondis. Je voyais qu’Alice était furieuse contre mon choix. Mais c’est la meilleure solution, et tant pis si elle n’est pas d’accord.
_ Donc, c’est décidé nous partons dans 2 jours. Ceci nous laissera le temps de faire nos bagages et toi, Edward de dire à Bella que nous partons.
_ D’’accord. Je me levai et alla m’installer au piano pour jouer la berceuse de Bella.
Il ne me reste que deux jours avec l’élu de mon cœur. Comment vais-je faire pour réussir à la quitter. Ceci ne sera pas facile. Elle ne me laissera pas partir facilement. Il fallait que je passe le moins de temps possible en sa compagnie, ça sera peut être plus facile. La rupture devais être brutale, je devais dire des mots comme, je ne t’aime plus, je te quitte. Oh mais je n’y arriverais jamais. Il faut que je trouve la force, pour son bien à elle. A la fin de la berceuse je me levai et partais chez Bella comme je l’avais promis.
Elle n’était pas encore rentrée quand j’arrivais chez elle. Tant mieux, j’avais besoin de temps pour me composer un visage serein.
Je sortis de la voiture et frappa. Charlie m’ouvrit et fut surpris de me voir.
_ Oh, Edward, bonjour, Bella n’est pas encore rentré.
_ Bonjour Charlie lui répondis-je. Ce n’est pas grave je vais attendre.
_ Entre, je regardais un match de bass ball. Tu veux manger de la pizza.
_ Non merci, j’ai déjà mangé.
Je m’assis dans le fauteuil et regardait la TV sans la voir. Ce qui était bien avec Charlie, c’est que ces pensées étaient simples. Sur le coup il n’a pas comprit pourquoi j’étais arrivé aussi tôt mais maintenant, il ne pense qu’au sport. Si tout le monde pouvait avoir des pensées aussi simples.
J’entendis la camionnette au loin. Allez, il faut que je reste le même que d’habitude. Autrement elle va comprendre tout de suite qu’il y a quelque chose qui cloche. Ça y est elle est là, j’entends son cœur. Se bruit que je reconnaitrai entre mille et que je n’oublierai jamais.
Elle entra précipitamment en appelant :
_ Papa ? Edward ?
_ On est ici ! lança Charlie.
Elle arriva dans le salon.
_ Bonsoir ! murmura-t-elle.
_ Salut, Bella répondit Charlie. On vient juste de finir les restes de pizza. Elle doit encore être sur la table.
_ Très bien.
Je sentie son regard se posé sur moi. J’aurais voulu la suivre, mais je sentais qu’elle allait me poser des questions auxquelles je ne voulais et pouvais pas répondre. Je relevai la tête, lui sourit et lui dit :
_ J’arrive tout de suite, puis je retournai la tête vers l’écran.
Même Charlie trouva mon comportement étrange. Moi qui ne mettais jamais intéresser aux sports. Je savais que j’avais blessé Bella, je l’avais vu dans ses yeux. J’écoutais les moindres bruits de la pièce où se trouvait mon adorée. J’entendis son souffle court et le bruit de son cœur s’accélérer. Qu’est ce que j’étais en train de faire ? Je la rendais malheureuse. Je serais les points si forts que mes os pourraient se briser si j’étais un humain. Je ne pouvais la rejoindre dans la cuisine pour la réconforter, car je savais qu’autrement ma décision changerait. J’attendis patiemment qu’elle se calme. Au bout de plusieurs minutes j’entendis de nouveau son cœur battre normalement. La crise était passée et j’avais réussi à résister.
J’entendis Bella prendre son appareil photo. Je ne bougeai pas, faisant comme si je n’avis rien entendu. Bella pris la photo et je tournai la tête vers elle.
_ Qu’est ce que tu fiches, Bella ? Se plaignit Charlie
Elle se posa par terre devant le divan toute heureuse.
_ Voyons, tu sais bien que maman ne vas pas tarder à m’appeler pour vérifier que j’utilise mes cadeaux. Il faut que j’y travaille avant qu’elle ne se vexe.
_ Mais pourquoi me photographies tu, moi ? Ronchonna-t-il.
_ Parce que tu es beau. Et comme c’est toi qui as acheté l’appareil, tu n’y échapperas pas.
_ Hé, Edward, m’appela Bella. Prends-en une de mon père et moi.
Elle me lança l’appareil sans me regarder. Je pris l’appareil, regarda s’ils étaient bien centré.
_ Souris, Bella murmurais-je et j’appuyai sur le déclencheur.
_ A moi de vous tirer le portrait, les enfants décréta Charlie.
Je me mis debout et lui envoya l’appareil. Bella vins se mettre a mes côtés. Je plaçai une main sur son épaule et elle, elle m’enlaça la taille. Cette chaleur qui sortait de son corps me fit mal car je savais que bientôt se serait fini.
_ Souris, Bella, dit à son tour Charlie. Puis il prit la photo.
_ Ça suffit pour ce soir, décréta-t-il pas la peine de terminer la pellicule aujourd’hui.
Je laissai tomber mon bras et me libera de Bella pour me rasseoir dans le fauteuil. Elle reprit sa place par terre devant le divan. Je sentis la peur en elle, ses mains tremblaient, son cœur était irrégulier. Je lui faisais du mal et j’avais horreur de ça, mais est ce que j’avais vraiment le choix. A la fin de l’émission je me levai.
_ Il faut que je rentre annonçais-je.
_ A plus répondit Charlie.

Je filais à ma voiture mais je sentais Bella derrière moi.
_ Tu ne restes pas ? demanda-t-elle.
_ Pas cette nuit.
Je montai dans ma voiture et fila.
A la villa, tout le monde préparait ses bagages mais sans grand enthousiasme. Tous le monde adorait Forks.
_ Alors, comment a-t-elle réagit ? Demanda Emmett
_ Je ne lui ai rien dit.
_ D’accord.
Je montai dans ma chambre, mis la chaine en route et monta le volume pour ne pas entendre leurs pensées. Je commençais à préparer mes affaires, mais m’arrêta car je venais de réaliser que dans deux jours je ne la verrais plus. La douleur me tordit en deux. J’avais envie de hurler. Il fallait que je la voie. Je sautais par la fenêtre et courut jusque chez elle. Au moins quand elle dormait, elle ne posait pas de question. Je m’installai dans le rocking chair et la contempla. Cette nuit elle dormit mal et m’appela sans arrêt.
Le lendemain, je restais près d’elle, mais lui adressait que peu la parole. Elle savait que quelque chose clochait mais ne m’en parla pas. Elle amena son appareil photo au lycée et pris des photos un peu de tous le monde. Elle se faisait des souvenirs, son côté humain reprenait le dessus. Le soir j’attendis comme la veille, qu’elle se fut endormi pour la rejoindre.
Aujourd’hui c’est mon dernier jour de lycée à Forks mais en plus c’est le dernier jour ou je vais voir Bella, l’amour de ma vie. Je savais que j’étais prêt et que j’allais arriver à la quitter. Mais, Bella, comment allait-elle réagir ? De toute façon dans quelques heures je serais fixé.
A la fin des cours je reconduisis Bella a sa voiture et lui demanda :
_ Ça ne t’ennuie pas si je passe chez toi.
_ Bien sur que non.
_ Tout de suite, insistais-je.
_ Pourquoi pas ? Je dois aller poster une lettre à Renée. Je te retrouve là bas.
Je vis l’enveloppe sur le siège et là pris.
_ Je m’en charge murmurais-je. Ça ne m’empêchera pas d’être chez toi le premier.
_ A ta guise, accepta-t-elle.
Je me dirigeai vers ma voiture, en même temps j’ouvris l’enveloppe et retira toutes les photos de moi et les mis dans ma poche. Je postai la lettre. En arrivant chez Bella, j’allai directement dans sa chambre. J’enlevais tous les souvenirs sur moi, les photos, les CD… et je les cachai sous une latte du plancher. Elle devait m’oublier et pour ça elle ne devait plus avoir aucun souvenir. Puis je descendis à la cuisine pour laisser un mot à son père en imitant l’écriture de Bella, pour qu’il ne s’inquiète pas s’il ne nous voyait pas à l’intérieur.
J’entendis la camionnette arriver, je sortis de la maison et me rassit dans ma voiture. Je soufflai un bon coup, le moment est arrivé. Courage, je vais y arriver. Je crois que si j’étais un humain, je tremblerais, j’aurais mal au ventre et mon cœur s’affolerais.
Elle sortait de sa voiture, je m’approchai d’elle.
_ Viens te promener avec moi, l’invitais je en lui prenant la main.
Je n’aurais pas du la toucher, cette sensation de brûlure me fit douter. Je sentais que ma volonté s’en allait. J’entendis Carlisle et Emmett qui étaient cachés dans les arbres.
« Nous sommes la pour te soutenir mon fils. Courage, tu vas y arriver. »
Je fis un signe de tête pour leur montrer que j’avais compris. Pour eux je devais quitter Bella, courage, je vais y arriver.
Nous arrivâmes au bord de la forêt. Je lâchais sa main et me posta contre un tronc. Je la regardai dans les yeux, ces yeux que je ne pourrais jamais oublier avec leur couleur particulière.
_ Allons-y, discutons, décréta-t-elle.
Voilà, c’est le moment. Je pris une grande inspiration.
_ Nous partons, Bella.
Elle se mit à respirer plus fort.
_ Pourquoi maintenant ? Encore un an, et …
Il fallait que je l’arrête, j’avais décidé que la rupture serait brutale alors je lui dis
_ Il est grand temps, Bella. Nous ne nous sommes déjà que trop attardés à Forks. Carlisle a beau prétendre avoir 33 ans, il a l’air d’un gamin. C’était inéluctable, alors aujourd’hui ou demain…
Je ne pouvais continuer à parler. J’entendais son cœur s’affoler, sa respiration devenir plus rapide. Brutale avais-je décidé. Je la regardais froidement. Elle commençait à comprendre.
_ Quand tu dis nous…. Chuchota-t-elle.
_ Il s’agit de moi et des miens.
Oh mon dieu, je lui fais du mal, je le vois dans ses yeux. Je me dégoute. Moi qui me disais être son protecteur, je ne suis rien du tout à part la plus mauvaise personne sur cette terre.
_ D’accord. Je viens aussi, décida-t-elle.
_ Impossible, Bella. Notre destination…. Ce n’est pas un endroit pour toi.
_ Quelque soit le lieu où tu es, j’y suis ma place.
_ Je ne t’apporte rien de bon, Bella.
_ Ne soit pas idiot.
Je sentis la colère monter en elle. Je savais qu’elle ne lâcherait pas aussi facilement. Il fallait que je tienne bon.
_ Tu es ce qu’il y a de mieux dans ma vie, ajouta-t-elle.
_ Mon univers n’est pas pour toi.
_ Ce qui s’est passé avec Jasper, ce n’était rien, Edward, rien du tout !
Elle a perdu la tête ou quoi ? Je suis un monstre et en plus mon frère a failli la tuer.
_ En effet. Il est juste arrivé ce qui devait tôt ou tard arriver.
_ Tu as juré ! A Phoenix, tu as promis que tu resterais…
Je sais ma chérie mais c’est pour toi que je pars, un jour quand tu repenseras a moi tu me remercieras.
_ Tant que c’était ce qu’il y avait de mieux pour toi lui rappelais-je.

_ Non ! C’est à cause de mon âme, hein ? Hurla-t-elle. Carlisle m’en a parlé. Je m’en moque Edward, si tu savais comme je m’en moque ! Prends-moi mon âme. Je n’en veux pas, sans toi. Je te l’ai déjà donnée.
Je poussai un soupir et regarda le sol. Elle ne savait plus ce qu’elle disait. Son âme est la chose la plus importante et elle la gardera. Jamais je ne la transformerais, elle ne deviendra jamais comme moi. Il faut que je sois plus fort. Pardonne moi mon amour pour tous ce que je vais te dire. Je t’aime ! Mais il le faut... Je me dégoute. Je relevai la tête et la regarda durement.
_ Je ne veux pas que tu viennes, Bella.
Son prénom est tellement dur à dire. Je la regarde dans les yeux et vit qu’elle comprenait ce que je lui disais.
_ Tu … me… quittes ? dit-elle.
Non, non, je reste, je t’aime. Pourquoi ne suis-je pas humain ?
_ Oui.
Nous, nous fixions du regard, il fallait que je tienne car autrement elle verrait que je lui mentirais.
_ Ça change tout.
Je lui répondis sans la regarder car je savais qu’autrement je la prendrais dans mes bras, l’embrasserait a perdre haleine et lui dirait d’oublier mes paroles.
_ Naturellement, une partie de moi continuera à t’aimer. En quelque sorte. Mais je suis …las de jouer un rôle qui n’est pas moi. Je ne suis pas humain. J’ai trop longtemps laissé l’imposture s’installer. J’en suis désolé.
_ Arrête. Ne fais pas ça, murmura-t-elle.
Hélas, il fallait que j’aille jusqu’au bout pour qu’elle ne m’aime plus.
_ Tu ne m’apportes rien de bon, Bella.
Elle ne va jamais croire à ses paroles. C’est elle qui ma ramené à la vie. Elle m’a fait découvrir l’amour. Non elle ne me croira jamais.
_ Si c’est ce que tu souhaites murmura-t-elle.
Elle m’a cru. Je mentais mieux que je pensais. J’acquiesçais.
_ J’ai une dernière faveur à formuler. Si ce n’est pas trop te demander.
Oh oui, juste à imaginer les accidents qu’il pouvait lui arriver, il fallait qu’elle me fasse cette promesse.
_ Tout ce que tu voudras souffla-t-elle.
_ Pas d’acte téméraire ou stupide lui ordonnais-je. Entendu.
Elle hocha la tête. Je vis dans ses yeux que mon regard était froid et dur comme la pierre. Je suis un être horrible. Il faut que je me reprenne.
_ C’est à Charlie que je pense, bien sur. Il a besoin de toi. Prends soin de toi…pour lui.
Et pour moi aussi.
_ D’accord.
_ En échange, je vais te faire une promesse. Je te jure que tu ne me reverras plus jamais. Je ne reviendrais pas. Je ne t’entrainerais plus dans ce genre d’épreuves. Vis ta vie, je ne m’en mêlerai plus. Ce sera comme si je n’avais jamais exister.
J’entendais son cœur battre a tout rompre. Je lui faisais du mal. Mais ne t’inquiète pas mon amour, tu m’oublieras vite.
_ Rassure-toi enchainais je, vous autres humains avez la mémoire courte. Le temps guérit les blessures de ceux qui appartiennent à votre espèce.
_ Et la tienne ? répliqua-t-elle.
_ Eh bien… Je n’oublierai pas. Toutefois, ma …race se laisse facilement distraire. Voilà, c’est tout. Nous ne t’importunerons plus.
Maintenant il faut que je parte loin d’ici ou je ne pourrais pas la laisser. Elle me fait tellement de peine. La seule chose que j’ai envie c’est de la consoler. Mais c’est moi qui la mets dans cet état la.
_ Je ne reverrais pas Alice.
_ Non. Ils ne sont plus ici. Je suis resté pour te dire au revoir.
_ Alice est déjà partie ?
_ Elle aurait souhaité t’expliquer. Je l’ai persuadée qu’une rupture brutale valait mieux. Pour toi.
Mon dieu, elle respire de plus en plus difficilement qu’est ce que j’ai fait ? Elle va s’évanouir ? Il faut que je parte avant.
_ Adieu, Bella.
_ Attends ! s’écria-t-elle.
Je m’approchai d’elle et l’embrassa sur le front pour la dernière fois. Je n’y arriverais pas. Si mon cœur battait je crois qu’il exploserait.
_ Fait attention a toi lui chuchotais-je.
Je dis rapidement à mon frère et à mon père, sans que Bella s’en rende compte :
_ Je ne vais pas y arriver. Partez sans moi. Il faut que je reste, je l’aime trop. Elle va être malheureuse sans moi.
Au même moment Emmett et Carlisle surgir. Emmett me pris par le bras et m’emmena dans la forêt. Je ne me débattis même pas. Pendant ce temps Carlisle pris mes clefs de voiture pour ramener la Volvo a la villa. Bella ne se rendit compte de rien, tout ceci se passa en moins d’une seconde. Par contre moi, je réalisais que c’était la fin. Adieu mon adorée, mon ange, la femme de ma vie. Je t’aime pour l’éternité. Je ne pourrais jamais t’oublier. Voilà mes dernières pensées mais hélas elle ne les entendra jamais.
Emmett me lâcha a proximité de la maison et je montai directement dans ma chambre. Je ne sais pas pourquoi, mais une forte colère monta en moi. Je me mis à hurler et à balancer tous les CD a travers la pièce. Ils explosèrent en morceaux mais c’est comme si je ne les voyais pas. Je pris le divan et le balança contre la fenêtre qui explosa en mille morceaux. Le divan alla s’encastré contre un arbre 20 mètres plus loin. J’allais continuer comme ça, mais sans que je l’entende arriver tellement j’étais aveuglé par ma colère, Emmett me ceintura.
_ Calme toi, Edward, tonna-t-il. Ça ne sert à rien de tous casser.
Je soufflai un bon coup.
_ Je sais, mais je n’y peux rien. C’est venu comme ça, sans que je puisse me contrôler.
Le silence se fit. Emmett me tenait toujours.
_ Tu peux me lâcher s’il te plait continuais-je. Je me sens mieux.
_ D’accord.
Je me recroquevillai sur moi-même, les bras autour des genoux.
_ Ça va aller, Edward compatit Emmett. Tu veux en parler, même si je préfère l’action, je peux t’écouter aussi.

Une idée survint dans mon esprit. Ma colère contre ma vie injuste et contre ma monstruosité était loin d’être passé. Mais si je me bats avec Emmett ceci me défoulera et je finirai par peut être allée mieux.
_ Oui, merci Emmett. Je pense que tu peux m’aider.
Et là je bondis et le poussa dans la forêt. Il atterrit 25 mètres plus loin.
_ Mais qu’est ce qui te prend hurla Emmett. T’es devenu fou ou quoi ?
_ Non, j’ai besoin de me défouler, et je pense que tu es la bonne personne.
Il éclata de rire.
_ Je ne me battrais pas avec toi, Edward.
_ Pourquoi ?
_ Ce n’est pas la bonne solution.
Je m’approchai de lui à toute vitesse et lui décrocha un direct du droit. Il décolla 50 mètres plus loin et s’assit sur la branche d’un arbre.
« Je te l’ai dit, je ne me battrai pas. »
_ C’est ce qu’on va voir.
Après plusieurs minutes de coup, Emmett ne réagissait toujours pas. Du coup je laissai tomber, ceci ne m’empêchais pas d’être en colère. Il était assis sur un rocher et je vins le retrouver.
_ Tu n’es pas drôle Emmett. Pour une fois, tu aurais pu me gagner.
_ Ah bon, pourquoi ? Fit-il surpris. Tu ne lis plus dans les pensées ?
_ Si mais j’étais tellement en colère que je t’aurais laissé me frapper.
_ Tant pis pour moi. Mais je ne vois pas bien en quoi ceci t’aurait soulagé.
_ Je ne sais pas. Mais sur le coup, je ne pensais qu’à me défouler.
_ On peut dire que tu n’y es pas allé avec le dos de la cuillère dit-il dans un sourire. Je ne t’avais jamais vu comme ça.
_ Moi non plus, je crois que c’est la première fois. D’habitude je joue de la musique pour me calmer, mais là je n’avais qu’une envie, tout détruire.
_ On peut dire que tu as réussi. Sérieusement, Edward si de quitter Bella, te met dans cet état, pourquoi ne la transforme tu pas. Ceci serait tellement plus simple.
_ Non, elle doit rester humaine, lui dis-je sèchement.
_ Alice l’a vu devenir l’une des nôtres.
_ Tu sais bien que les visions d’Alice changent.
_ Oui, mais depuis qu’elle est rentrée dans ta vie, elle la vue se transformer.
_ Non, je ne la transformerais pas. Toi, si tu rencontrerais Rosalie maintenant, en tant qu’humaine. Tu la transformerais ?
_ Je ne sais pas.
_ Si tu sais. Tu ne le ferais pas, car elle ne pourra pas avoir d’enfants, avoir un métier, des amis, sortir au soleil, avoir des petits enfants, vieillir… C’est pour tous ça que Bella doit rester humaine et moi partir même si j’ai mal.
_ Je comprends mieux ce que tu ressens maintenant. J’espère que ça t’a fait du bien de parler.
_ Oui, merci Emmett.
_ De rien. Bon, autrement je voulais te dire, tu tapes comme une fille dit il dans un sourire.
Ceci me fit rire, Emmett était le roi pour remonter le moral.
_ On va chasser, je sens des élans reprit-il.
_ Non, vas y tous seul, je vais rentrer.
_ Ok, tant pis, ça en fera plus pour moi.
_ Merci, Emmett.
_ Je suis ton frère, il faut bien que je serve à quelque chose.
Puis il se leva et fila. Je fis de même en direction de la villa. Je savais que tous était dans ma chambre pour ranger mes affaires. Je m’allongeai sur le canapé, sortit de ma poche une photo. C’était la photo de Bella et moi. Je la pliais en deux pour voir qu’elle. Puis je fermai les yeux comme si je dormais. Sauf que je me repassais tous mes souvenirs d’elle. Je ressenti une douleur au plus profond de mon être et je compris que si je pouvais pleurer, je serais en larme.
Je ne sais pas combien de temps je restai dans cette position. Alice posa sa main sur mon épaule et me dit :
_ On y va, Edward.
_ Oui. On va où.
_ Pour le moment on va tous à Denali pour voir l’état de Jasper. Puis on verra bien par la suite.
_ D’accord.
Pour le moment j’étais a mille lieu d’ici, peu m’importait de la où nous allions. La seule chose que je savais c’est que je verrai plus Bella, et qu’il fallait que je m’éloigne le plus possible de Forks.
_ J’ai mis tes affaires dans la Vanquish. Je me suis dit que ce serait plus facile.
_ Merci, Alice. Désolé pour tout à l’heure.
_ Ce n’est rien. On a compris que tu avais mal.
_ Les autres sont déjà partis ?
_ Oui, nous sommes les derniers. Je monte avec toi dit elle d’un ton enjoué.
_ Ok, c’est parti.
Je me levai du canapé, fit un tour des yeux de la pièce puis sortit, Alice derrière moi.
Jusqu'à ce que nous sortions de Forks, je ne respirais pas de peur de sentir son odeur et de ne pas réussir à me contrôler.
Les seules paroles échangées durant le trajet furent :
_ Ça va aller, Edward.
_ J’espère Alice, j’espère.

Chapitre 4

Ceci faisait une semaine que nous étions à Denali. Jasper s’en voulait toujours autant. Et même si je lui répétais que ça allait, il continuait à s’excuser.
Je restais toute la journée enfermé dans ma chambre. J’étais allongé sur mon lit, paupières closes avec la photo de Bella sur mon cœur éteint depuis longtemps. Ma famille rentrait très peu dans la maison. Ils restaient tous chez Tanya. Ils savaient que j’avais besoin d’être seul, sans leurs pensées. Je les remercierais plus tard, quand je me sentirais mieux. Pour le moment, je voulais être seul et rester avec les souvenirs de mon adorée. Je me demandais comment elle allait ? Avait-elle aussi mal que moi ? J’espérais que non, car la douleur l’aurais tuée. Je l’imaginais sortir avec Angela, rigoler, rougir. Ceci me fit mal, mais je savais qu’un jour ou l’autre elle m’oublierait. Elle vivrait sa vie d’humaine, loin de moi. Dans deux ou trois ans je retournerais à Forks, juste pour voir comment elle va. Pour me rassurer sur mon choix de l’avoir laissé humaine.
J’entendis Alice rentré, elle avait eu une vision et elle voulait me la montrer.
_ Edward, je peux rentrer dit-elle timidement.
_ Tu connais déjà ma réponse, maugréais-je.
_ Exactement.
Et elle ouvrit la porte, s’assit à côté de moi et dit d’un ton grave :
_ Ce que je vais te montrer ne vas pas te plaire.
_ Alors ne me montre pas répondis-je sèchement.
_ Si, il le faut.
Puis elle me fit défiler sa vision.
C’était Bella dans son lit, elle devait faire un cauchemar, car elle bougeait beaucoup. D’un coup elle se releva et se mit à hurler, puis elle fondit en larme. Charlie arriva dans sa chambre et la prit dans ses bras.
_ Ça va aller, ma chérie. Ce n’était qu’un cauchemar, ça va passer.
_ Désolé de t’avoir réveillé, répondit elle en larme.
_ Ce n’est rien, rendort toi.
Puis Bella se recouchait mais faisait que pleurer en disant mon prénom.
La vision d’Alice s’arrêtât, elle dura à peine 30 secondes, mais elle me fit très mal.
_ Je suis désolé, Edward reprit Alice, mais il fallait que je te la montre.
_ Tu n’avais pas le droit ! Dis-je en colère. Tu ne dois plus la surveillé Alice, je te l’interdit.
_ Tu crois que je l’ai fait exprès répondit Alice aussi en colère que moi. C’est venu comme ça, je ne l’ai pas contrôlé. Si je te l’ai montré c’est juste pour te montré que tu avais tort. Tu aurais dut rester seul avec elle, nous serions partis sans toi.
_ Elle va m’oublier lui rétorquais-je. Ce n’est qu’une question de temps. Maintenant sors d’ici j’ai besoin d’être seul.
_ Tu ne l’oublieras pas Edward, et elle non plus. Arrête de te voiler la face. Je sais que tu vas revenir vers elle. Tu n’auras pas le choix.
_ Sort, lui hurlais-je.
Elle sortit de la chambre, mais hélas ceci ne me permit pas d’oublier sa vision. Mon amour, à moi aussi tu me manques. Mais tu vas t’en remettre, c’est pour ton bien. Bientôt tu m’oublieras et rencontrera un autre garçon. Je laissais mes pensées et mes souvenirs envahir complètement mon esprit pour oublier la douleur.
Trois jours plus tard, Emmett vint frapper à ma porte.
_ Entre.
_ On va chasser, tu viens ? Dit-il tout content.
_ Non.
_ Edward, tes yeux sont noirs. Viens ! On n’en a pas pour très longtemps.
C’est vrai que j’avais soif, mais je voulais rester là, a pensée à elle.
_ Bon d’accord, grognais-je. J’arrive.
_ Chouette, on va bien s’amuser. Je t’attends en bas.
Lorsque je descendis Emmett, Jasper et Tanya m’attendais.
_ Te voilà, enfin. J’ai cru qu’on te verrait jamais me dit Tanya.
« Toujours aussi mignon »
_ Bonjour, Tanya. Excuse-moi mais je ne suis pas au mieux de ma forme.
_ Je sais. Tu as la même tête que quand tu es venue il y a un an.
_ J’aurais peut être du rester ici.
Oui, mais si je serais resté, je n’aurais pas rencontré l’amour de ma vie. Même si notre relation ne dura que 6 mois, je ne l’oublierais jamais.
_ Oui, peut-être.
« On serait peut-être ensemble aujourd’hui et tu ne serais pas malheureux à cause d’elle. »
_ Bon on va chasser, reprit Emmett.
Puis nous partîmes tous les quatre dans les profondeurs de la forêt. Cette nuit la, je me nourris plus que de raison. Je tuai deux grizzlys et trois élans adultes. Comme ceci, je n’aurais pas à ressortir de ma chambre avant 3 semaines. Quand tous le monde eut fini, nous rentrâmes et je montai directement dans ma chambre. Je revins a mes pensées.
Puis, d’un coup une phrase a propos de son âme, me revint à l’esprit. Elle avait dit qu’elle en avait parlé avec Carlisle. Mais il ne m’en a jamais parlé, que lui avait-il raconté ?
J’entendais Carlisle dans son bureau, il était avec Esmé. Il fallait que je sache. Je sortis de ma chambre, et alla les retrouvez. Je frappai à la porte de son bureau.
_ Entre, Edward me dit Carlisle.
_ Bonjour.
_ Bonjour mon chéri me dit Esmé.
« Enfin, il est sorti de sa chambre. Pourtant il a l’air toujours aussi malheureux. J’espère que l’on a fait le bon choix. »
_ Je voulais te demander quelque chose Carlisle.
_ Je vais vous laissez entre vous intervient Esmé.
_ Non, tu peux rester, ça ne me dérange pas lui dis-je.
_ C’est comme tu veux.

_ Que veux-tu savoir dis Carlisle.
_ Quand j’ai rompu avec … Elle a dit qu’elle avait parlé de son âme avec toi. Et je voulais savoir ce que tu lui as dit.
Je ne pouvais prononcer son prénom, la douleur était trop forte.
_ Effectivement, nous en avons parlé, lorsque je la soignais.
_ Et ?
_ Nous avons parlé de Dieu et du faite qu’il y avait quelque chose après la mort. Je lui suis expliqué que pour toi, Dieu, le ciel et l’enfer existent. Mais que tu ne crois pas à l’au-delà. Tu penses que nous sommes damnés et que nous avons perdu notre âme. Puis je lui suis demandé de se mettre à ta place et si elle pourrait prendre ton âme. Voilà. Fin de l’histoire.
_ Qu’a-t-elle répondu ?
_ Qu’il y avait d’autre personne que toi pour la transformer. Je lui ai répondu, qu’il fallait qu’elle t’en parle et que personne ne ferait rien sans ton accord.
_ Pourquoi voulais tu savoir cette histoire, Edward ? Intervint Esmé.
_ Comme ça. Je me souvenais de ce jour là et de ses paroles mais je ne comprenais pas où elle voulait en venir lui répondis-je.
_ Et tu as trouvé la réponse ? dit Esmé.
_ Je crois qu’elle pensait que je voulais qu’elle reste humaine juste pour sauver son âme. Ce qui n’est pas totalement le cas. Je veux qu’elle reste humaine pour qu’elle puisse vivre pleinement sa vie. Même si ceci me brise le cœur que je n’ai plus.
_ Tu sais, nous te comprenons, et toi aussi tu finiras par l’oublier. Ce n’est qu’un cap a passez, puis après ça ira mieux, me dit Carlisle.
_ Je n’ai pas vraiment envie de l’oublier mais je vais essayer. Merci de m’avoir répondu. Je vais prendre un peu l’air.
_ A tout à l’heure me dit Esmé ravie.
« C’est plutôt bon signe, il sort de la maison. Il va s’en sortir. »

Nous étions au début du mois d’octobre et les premiers flocons de neige volaient dans la nuit. Bella aurait détesté être là. Il fait beaucoup trop froid pour elle. Je m’enfonçais dans la forêt et trouva un tronc d’arbre pour m’asseoir. Je sortis la photo de Bella. Elle ne me quittait jamais. Elle me manquait tellement. Je savais qu’en 3 heures, je pouvais rejoindre Forks. Mais je ne pouvais pas y retourner. Je lui avais fait une promesse et je ne pouvais pas la rompre.
J’entendis Tanya arriver derrière moi.
_ Eh bien, Mr Edward Cullen, est encore de sorti. On dirait que ça va mieux.
Elle vint s’asseoir a côté de moi et me prit la main. Je ne ressentis rien, ni brulure, ni picotement. Tanya n’est qu’une amie et elle le restera.
_ J’avais besoin de réfléchir au calme.
_ Oh désolé ! Tu veux que je m’en aille.
_ Non, tu peux rester. Mais fait attention a tes pensées.
_ Mes pensées envers toi n’ont toujours pas changé. Je te trouve très mignon et je pense que nous ferions un bon couple.
_ Peut être mais…
_ Mais, m’interrompit-elle, tu es amoureux d’une humaine et rien n’y changera. Je le sais, mais on peut toujours essayé.
_ C’est vrai. Et tu vois, à toi aussi je te fais du mal, je suis horrible.
Je me pris la tête entre mes mains.
_ Ne t’inquiète pas. Je ne t’en veux pas. Je sais que quand l’on tombe amoureux, c’est pour l’éternité. Edward, il faut que tu arrêtes de croire que tu porte tous les malheurs du monde sur ton dos. Ce n’est pas toujours de ta faute, si ton humaine attire des malheurs !
_ Je sais Tanya, mais je me considérais un peu comme son protecteur et finalement par ma faute elle à faille mourir deux fois.
_ Voilà pourquoi tu devrais te mettre avec quelqu’un de ton espèce.
_ Quelqu’un comme toi.
_ Oui, pourquoi pas ? Dit-elle avec espoir.
_ Désolé Tanya, mais ce n’est pas toi que j’aime murmurais-je.
Je sentis la colère montée en elle. Je venais de lui faire du mal, mais je ne pouvais pas lui mentir.
_ Et bien, va au diable, Edward dit elle sèchement. Je pensais pouvoir t’aider mais non, tu ne pense qu’a elle. A cette Bella ! Ce n’est qu’une humaine !
Je me relevai d’un coup.
_ Ne parle pas d’elle comme ça dis-je en colère. Tu ne la connais même pas.
_ Si tu savais comme je m’en fiche d’elle. Comment peux-tu la préférée à moi. Je pourrais la tuer en deux secondes, comme ça tes problèmes seraient finis. Tu ne penserais plus à elle cria-t-elle.
_ Tu ne comprends rien Tanya. Et je t’interdis de l’approcher. Laisse là tranquille ! Nous lui avons assez causez d’ennui tonnais-je.
_ Ah oui, tu me l’interdit ! Et j’aimerais bien voir comment ?
_ Ne me pousse pas à bout Tanya. Je ne laisserais personne lui faire du mal. Je n’hésiterais pas une seule seconde a te …
_ Tanya, Edward du calme intervint Carlisle. Que se passe-t-il ?
De la forêt surgit les personnes de ma famille et celle de Tanya. Tout le monde se demandait ce qui se passait. D’un coup, je sentis une impression de bien être m’envahir, Jasper utilisait son pouvoir pour nous calmer.
_ Je quitte Denali décrétais-je.
_ Pourquoi ? Où vas-tu ? dit Carlisle.
_ Je ne sais pas encore, mais je sens bien que je ne suis plus le bienvenue ici dis –je en regardant Tanya.
_ Que c’est-il passé intervint Kate. Tanya parle, il faut que nous sachions.
_ Rien de particulier, c’est un malentendu. Edward, je ne lui ferais jamais de mal. Excuse-moi pour ses paroles. Tu peux rester ici, je ne veux pas que tu partes à cause de moi.
_ Ne t’inquiète pas, je ne part pas à cause de toi, j’ai juste besoin d’être seul, loin de tous le monde.
Puis je repartis en direction de la villa. Tous le monde questionna Tanya pour savoir ce qui c’étaient passé. Elle leur raconta toute l’histoire mais je n’entendis pas leur réaction. En arrivant à la villa je mis mes affaires dans un sac, pris les clefs de ma voiture et parti loin d’ici. Je ne savais pas où j’allais mais conduire me fit du bien. Je n’entendais plus aucunes pensées à part les miennes. Je voyais le jour se lever, il allait faire beau aujourd’hui. Je vis un hôtel, alors je pris une chambre pour me

cacher durant cette journée et réfléchir à l’endroit où j’allais. Pour le moment je me trouvais à Vancouver au Canada. Tout d’abord, il fallait que je m’éloigne le plus possible de Bella, comme ça, la tentation de la rejoindre sera moins grande. Ensuite, il fallait un lieu où le temps était plus ou moins gris. Enfin, un endroit où il y a du gibier pour étancher ma soif.
Avec les années, nous avions accumulés des propriétés non seulement aux états unis mais dans le monde entier. Je pris une carte du monde, ferma les yeux et mis un doigt au hasard sur la carte. En rouvrant les yeux, j’ai vu que ma destination était la Finlande. Ceci faisait au moins 30 ans que je n’y étais pas retourné. Nous avons une maison en bordure d’Helsinki, dans les bois. C’est un lieu où au mois d’octobre il devait faire gris et où le gibier est abondant.
J’appelai Carlisle sur son portable pour le prévenir où j’allais, même si je savais qu’Alice leur avait surement dit. Je lui promis de lui donner des nouvelles. Ensuite j’appelai l’aéroport pour réserver un billet sur le vol du lendemain soir. En attendant, je m’allongeai sur le lit et attendit l’heure de partir.
En arrivant a Helsinki, je pris un taxi pour me conduire jusqu'à la villa. En entrant, j’ouvris aucun volet, ni allumait la lumière. J’enlevai le drap qui protégeais le piano et je me mis a joué. Au début ce fur que des notes sans suite logique. Puis au bout d’une heure, la mélodie devint plus lente, plus triste. Je faisais ressortir toute ma douleur, ma souffrance d’être loin d’elle dans ces notes. Je jouai comme ça pendant une semaine sans m’arrêter.
La dernière mélodie fut sa berceuse, et ceci me déchira en deux. Je l’imaginais au lycée avec ce Mike Newton et les autres garçons qui voulaient sortir avec elle. Peut être leur avait elle dit oui, sachant que je ne reviendrais jamais. Cette pensée me fit mal. Mais j’avais choisit de préserver sa vie et maintenant il faut que je l’assume.
La soif se fit ressentir, j’allais chasser cette nuit là. Qu’elle fut ma surprise quand sur le chemin du retour, j’entendis deux voix, Emmett et Rosalie. Mais que faisait-il là tous les deux ?
J’ouvris la porte et je les vis tous les deux sur le canapé, les yeux fixés sur la TV.
_ Mais qu’est ce que vous faites là ? Leur demandais-je.
_ Bonjour Emmett, bonjour Rosalie ! Comment allez-vous ? Ça fait longtemps que l’on ne c’est pas vu ! dit Emmett un sourire aux lèvres.
Je grondai. J’étais furieux. Je leur avais dit que je voulais être seul, mais non il faut toujours qu’ils soient près de moi. Comme si je ne savais pas me débrouiller tout seul.
_ Nous avons décidé de refaire une lune de miel me dit Rosalie.
_ Oui, nous allons faire le tour de l’Europe intervint Emmett. Puis on s’est dit que nous allions te faire un petit coucou.
_ Vous n’avez pas compris où quoi ? Tonnais-je. Je veux être seul !
_ Ne commence pas a t’énervé Edward intervint Rosalie nous restons qu’aujourd’hui. Tout le monde veut savoir comment tu vas, c’est pourquoi nous sommes ici. Avant de partir, nous appellerons Carlisle pour le rassurer.
_ Je vais très bien ! Mentis-je.
_ Ça se voit dit Emmett. Tu as l’air d’un mort vivant ! Pouffa Emmett. Il rigolait tout seul de sa blague.
Je ne dis plus rien et me remit au piano comme s’ils n’étaient pas là. Je me concentrais juste sur la mélodie et occultais leurs pensées.
Le lendemain, ils partirent sans rien dire, et je me trouvai de nouveau seul.
A la fin du mois d’octobre, j’étais toujours aussi triste mais j’avais envie de bouger. Alors je refis comme au Canada. Je pris une map monde la fit tourner et posa mon doigt. La Lettonie était ma prochaine destination.
Au début du mois de novembre, j’atterris à Riga la capitale de la Lettonie. Je trouvais un petit hôtel sympa, pas trop loin d’une forêt où je pourrais me nourrir. Je payais au réceptionniste un mois d’avance. Je lui spécifiais que je ne voulais pas être dérangé, même par les femmes de ménages. Personne ne devait rentrer dans ma chambre. Je lui remis un gros pourboire et il hocha la tête.
La chambre était simple, un lit double avec un couvre lit dans les ton orange. Les murs étaient beiges avec aucun tableau. Il y avait un bureau avec une chaise sous la fenêtre. Une TV accroché au mur en face du lit. Dans une pièce a côté les WC et la salle de bain. Je posai mon sac, alluma la TV et m’allongea sur le lit. Je sortis la photo de Bella et la posa sur mon cœur. J’avais l’impression que comme ça elle était avec moi. Cela allait faire bientôt deux mois que je l’avais quitté et elle me manquait comme au premier jour. La douleur de l’avoir perdu était toujours aussi vive. J’espérais juste que pour elle c’était plus facile.
J’appelais Carlisle pour lui dire où j’étais et que j’allais bien. Je lui fis la promesse de passer les voir au mois de décembre pour rassurer Esmé. Il me dit qu’elle était toujours préoccupée par moi et avait peur que j’aille mal. Ils étaient tous partis de chez Tanya à la mi-octobre. Emmett et Rosalie refaisait leur énième lune de miel. Carlisle travail de nuit dans l’hôpital d’Ithaca dans l’état de New-York et il enseigne la journée dans l’université de Cornel. Quant à Esmé, elle restaure une vieille maison dans le nord de la ville. Jasper et Alice sont avec eux. Lui il étudie à Cornel la philosophie et Alice fait des recherches sur son passé grâce à la vidéo de James.
Pendant ce mois de novembre, je sortis deux fois pour me nourrir. Le reste du temps, je restai allongé sur le lit, en ferment les yeux. J’écoutais les pensées de toutes les personnes alentour. Ceci me permettait d’oublier un peu ma douleur.

Chapitre 5
Durant la première semaine de décembre, j’ai rejoint ma famille à Ithaca. Seul manquait Emmett et Rosalie toujours en lune de miel. C’est Alice qui vint me chercher à l’aéroport.
_ Alors, comment vas-tu grand frère ? Dit-elle enjouée, en me serrant dans ses bras.
_ On fait aller.
_ Ce n’est pas la peine de me mentir Edward. Tu sais très bien que je te surveille pour rassurer Esmée.
_ Ah ! Elle est malheureuse dis-je.
Encore une personne que je rendais triste, est ce que je méritais seulement de vivre ?
_ Non, c’est juste qu’elle s’inquiète pour toi. Ce qui est normal de la part d’une mère. Nous essayons de la rassurer le mieux que l’on peut, mais si tu pouvais appeler plus souvent, ça nous aideraient.
_ Je vais essayer de faire un effort.
_ Au faite, j’ai pris ta Vanquish pour venir te chercher, j’espère que tu ne m’en veux pas, me dit-elle en m’entrainant vers le parking de l’aéroport.
_ Pas du tout, mais c’est moi qui conduit.
_ Comme tu veux, je te dirais la route à suivre.
Je mis mes affaires dans le coffre et nous partîmes retrouver notre famille. Pour atteindre la villa, il fallait prendre un chemin de terre qui sillonnait une forêt. La villa se trouvait au fond d’une vaste prairie. Elle était complètement différente de celle de Forks. Elle était de plein pied, tout en pierre avec d’énorme baie vitrée. La maison était tout simplement magnifique. Lorsque nous rentrâmes avec Alice, tout le monde nous attendais dans le salon. Esmé se jeta dans mes bras.
_ Oh, Edward, tu m’a tellement manqué me dit-elle.
_ Moi aussi, tu m’as manqué maman lui répondis je ému.
_ Bonjour mon fils me dit Carlisle et il me prit dans ses bras.
_ Salut Edward ! Me dit Jasper en me serrant dans ses bras aussi.
_ Bonjour tous le monde ! Répondis-je. Très jolie maison Esmé.
_ Merci, mais ce n’est pas complètement fini, répondit-elle. Ta chambre est au fond du couloir à droite si tu veux poser tes affaires.
_ Ok, merci.
Je me dirigeais vers le couloir, comme à Forks, tous les murs sont blancs, avec quelques tableaux accrochés dessus. En ouvrant la porte de ma chambre, j’eu un choc. Tout était différent par rapport à d’habitude. Les murs sont tous bleus pâle, sur un pan de mur, une énorme bibliothèque était installée. Il y avait au moins 500 livres. A l’opposé, trois étagères pleines de CD avec une nouvelle chaine stéréo. Au milieu de la pièce un lit avec une parure dans les camaïeux de bleu. Les deux autres murs étaient percés de large baie vitrée. Au premier plan on ne voyait que la forêt, puis au loin on voyait la ville s’étalé. Esmé avait fait du joli travail, j’en étais ému. Puis je me rendis compte que je n’entendais quasiment pas leurs pensées ou alors comme si elles étaient chuchotées. Je posai mes affaires et reparti les rejoindre pour comprendre.
_ Esmé, ma chambre est vraiment belle, merci dis-je. Mais ce qui est bizarre, c’est que là-bas, je n’entends quasiment pas vos pensées, alors qu’ici elles sont très clair.
_ Merci Edward, je suis contente qu’elle te plaise répondit-elle.
_ En faite, nous avons mis du carbone, du blindage et beaucoup d’isolation dans les murs de ta chambre, pour te rendre la vie plus facile, intervint Carlisle.
_ Et bien, merci beaucoup, je ne sais pas quoi dire.
_ Puis nous t’avons acheté un nouveau piano dit Alice. Tu voudrais bien nous joué de la musique Edward, s’il te plait.
Je savais qu’Esmé adorait quand je jouais, alors pour la remercier de sa gentillesse je me mis au piano. Je commençais par sa chanson.
« Merci, Edward, c’est magnifique, je suis tellement contente de te voir. »
« Merci, Edward ! Tu as rendu le sourire à Esmé. » Pensa Carlisle.
« Il a l’air d’aller mieux. Peut être que finalement il va réussir à l’oublier. » Pensa Jasper.
« Je sais que tu n’es pas au mieux de ta forme. Mais durant cette semaine je ferais tous pour te changer les idées. » Pensa Alice.
Après plusieurs heures de musique, je fini avec sa berceuse et la douleur revint en moi. Tant pis, il fallait que je m’habitue, cette douleur faisait partie de moi maintenant.
Le lendemain, il pleuvait, Alice décrétât qu’il fallait que je fasse du shopping avec elle, car je ne ressemblais à rien avec ses vêtements. Pour lui faire plaisir, j’acceptai. Sur le chemin, elle me raconta ses recherches sur son passé.
_ J’ai retrouvé l’asile où on m’avait enfermé. En faite je m’appelle Mary Alice Brandon. J’avais une sœur prénommé Cynthia. Sa fille, ma nièce vit toujours, dit-elle.
_ Tu sais pourquoi tes parents t’on mit dans cet asile ?
_ Non, je n’ai pas appris grand-chose, il faut que je pousse mes recherches répondit-elle.
_ Tu veux que je t’aide pendant cette semaine ?
_ Non, Edward. C’est quelque chose que je dois faire seul comme toi avec ta … puis elle se tût gênée.
_ Avec ma peine, ma douleur répondis-je. Tu sais, Alice, tu peux en parler. Ça va aller.
_ Edward, je ne sais pas si tu vas réussir à l’oublier un jour. Pour le moment, ton futur est trouble. Je vois juste tes destinations, mais pas plus loin. On n’aurait peut-être pas du parler de Forks. Ma vision était peut être fausse.
_ De quelle vision tu parle, Alice.
_ Le soir de son anniversaire, quand je vous ai dit que nous devions partir, je t’ai montré une vision de mon choix.
_ Pourquoi ?
Je ne comprenais pas du tout où elle voulait en venir.
_ En faite, j’avais vu que Jasper allait tuer Bella dans l’hiver. Je ne peux pas te dire quand exactement. Mais je les ai vus, tous les deux sur le canapé de la villa, il regardait un film et Bella rougissait. Jasper ne pouvais pas se retenir. Et toi, quand tu es arrivé elle était déjà morte et tu te battais avec Jasper. Je ne pouvais pas laisser faire ça, tu comprends ? Ou alors, il fallait qu’on la transforme, mais comme tu es contre, j’ai préféré vous dire qu’on partait.

J’étais complètement abasourdi parce que venait de me dire Alice. Finalement je suis parti pour la sauver encore une fois.
_ Tu as bien fait lui répondis-je en lui souriant. Mais pourquoi tu as voté pour qu’elle devienne vampire.
_ Parce que c’est la vision que j’ai d’elle depuis le début. Puis on aurait pu quitter Forks et toi rester prêt d’elle pour l’éternité.
_ Non, Alice je ne lui prendrais pas sa vie. De toute façon, maintenant c’est trop tard, je lui ai fait une promesse. Je ne reviendrais pas en arrière.
_ C’est toi qui vois. Bon allez, maintenant on va dévalisez les boutiques dit-elle dans un sourire.
Durant toute la journée, je la suivis dans sa folie shopping. Elle acheta des vêtements pour tout le monde. Ma garde robe était refaite pour un an. J’étais content d’être avec Alice, ceci me changea les idées. J’avais même parfois le sourire aux lèvres ce qui ne m’étais pas arrivé depuis des mois.
Le soir, nous partîmes chassez Alice, Esmé et moi. Carlisle était à l’hôpital et Jasper à l’université. J’entendais les pensées d’Esmé/
« Il a l’air d’aller mieux. Cette journée avec Alice lui a fait du bien. Peut être qu’il restera plus longtemps finalement. Comme j’aimerais que l’on reprenne notre vie d’avant. Mais je sais que plus rien ne seras jamais pareil. Bella a laissé un vide en nous et encore plus grand pour Edward. »

Le lendemain matin, Jasper vint frapper à ma porte.
_ Entre lui dis-je.
_ Je ne te dérange pas ? Dit-il timidement.
_ Non, non, vas y rentre.
« Il a l’air d’aller mieux. »
_ Je vais bien, Jasper, ne t’inquiète pas.
_ Oh, excuse moi. Je voulais te parler.
_ Et bien, vas-y.
« Je ne sais pas part où commencer. »
_ Commence par le début.
_ Euh, oui. Edward, je voulais savoir, si tu ne m’en voulais vraiment plus.
_ Je te l’ai déjà répété un million de fois. Je ne t’en ai jamais voulu. Un jour ou l’autre quelque chose serait arrivée. Alors maintenant ou plus tard.
_ Oui, je sais. Mais je m’en veux tellement. Je ne comprends pas. J’ai l’impression, que je n’arriverais jamais à boire que du sang animal. Je ne sais pas si j’ai assez de volonté. Je sais que tous le monde croient en moi, et que je vais réussir. Mais je sais aussi, qu’Alice surveille toujours mon futur au cas où, et que toi tu lis mes pensées pour les lui dire après. J’ai l’impression d’être un cobaye.
_ Je te comprends Jasper. Moi aussi au début j’ai craqué et j’ai tué des humains. J’ai faillit la tuer moi aussi, et plus d’une fois. Si nous te surveillons avec Alice, c’est parce que nous sommes inquiet. Et nous ne voulons pas que tu fasses de bêtise. De toute façon, face au sang, notre instinct de prédateur domine, il faut une grande maitrise de soi pour penser à autre chose. Et ne t’inquiète pas un jour, tu vas y arriver.
_ Merci, Edward, mais je voulais que tu saches à quels point j’étais désolé. Si seulement on pouvait revenir en arrière.
_ Oui, mais on ne peut pas dis-je tristement.
Il se leva et sortit, mais j’entendis ses dernières pensées.
« Vraiment il est très fort. Je ne sais pas si je survivrais sans Alice.
La semaine passa très vite, même pour des vampires qui ont l’éternité devant eux. Cette fois ci au lieu de faire tourner une map monde, je demandai directement à Alice ma destination.
_ Alors petite sœur, tu me vois où durant ce mois de décembre.
Elle ferma les yeux quelques secondes et me répondit :
_ En Bulgarie, à Sofia la capitale.
_ D’accord, bon et bien direction l’Europe de l’Est.
Pendant que je préparais mes affaires, Carlisle s’occupait de me réserver mon billet d’avion. C’est lui qui m’accompagnerait à l’aéroport. J’avais lu dans ses pensées qu’il voulait me parler.
Les adieux se firent calmement, je pris chacun dans mes bras. Il me souhaitait tous d’aller mieux et de revenir définitivement quand ce serait le cas. Je promis à Esmé de l’appeler toute les semaines pour lui donner de mes nouvelles.
C’est moi qui conduisait la Vanquish, Carlisle n’aimait pas trop la vitesse. Carlisle prit la parole :
_ Comment vas-tu, Edward ? Vraiment, pas la peine de me mentir.
_ Mal, lui répondis-je dans un souffle.
_ C’est bien ce que je pensais.
Carlisle a toujours été très intuitif et sa sagesse m’a toujours beaucoup apporté. Je me livrais complètement à lui, sans lui mentir.
_ J’ai l’impression que je vais mourir. Ma vie ressemble à un jour sans soleil, je suis toujours dans le noir. Je ne sais pas si un jour je rêverais la lumière. Si je pars aussi loin d’ici, c’est pour me retenir d’aller la voir et lui demander de me pardonner et de me reprendre.
Le silence se fit quelques minutes puis je repris.
_ Ça m’a fait du bien d’être avec vous. Mais j’ai encore besoin de temps. Puis quand je suis avec vous, il manque toujours quelqu’un avec moi, et je sais que pour l’éternité je serais seul.
_ Je comprends que tu t’éloigne de nous répondit-il. En plus tu entends toutes nos pensées, ce qui ne doit pas t’aider. Prend le temps qu’il te faut, et le jour où tu te sentiras de nouveau capable d’être parmi nous, tu sais que la porte est grande ouverte.
_ Merci, Carlisle. Vous êtes ma famille, et j’ai besoin de vous. Mais je préfère souffrir seul, je ne veux rendre personne triste.
_ De rien, Edward. La seule chose que je te demande c’est de donnée des nouvelles à Esmé. Tu sais elle s’inquiète beaucoup pour toi.
_ Ne t’inquiète pas, je le ferais. A bientôt papa.
Je sorti de la voiture et pris l’avion pour la Bulgarie. En arrivant je fis la même chose qu’en Lettonie. Je pris une chambre pour un mois en lui demandant de ne pas me déranger.

Allongé sur mon lit, j’entendais les passants s’activer pour acheter des cadeaux de Noël à leur famille. Dans la famille Cullen nous ne fêtions pas particulièrement Noël. De toute façon, qu’elle cadeau s’offrir alors que l’on pouvait tout avoir.
Je me mis à imaginer Bella entouré de sa famille pour fêter Noël. Ouvrir ses cadeaux sous le sapin. J’aurais aimé être auprès d’elle. Qu’est ce que je lui aurais offert ? La connaissant, elle n’aurait surement rien voulu. Mais cette fois ci je ne l’aurais pas écouté. Peut être un bijou, comme ça je serais toujours avec elle. Mais quelque chose de discret, peut être un collier avec un pendentif en forme de cœur. Ou bien des boucles d’oreilles avec juste un diamant. Je pourrais lui offrir une nouvelle voiture, pour remplacer son vieux tacot. Ou alors un voyage, loin de tous le monde, on ne serait que tous les deux, ceci serait vraiment génial. Mais hélas se ne sont que des idées, des rêves qui ne se réaliseront jamais.
Pour fêter la nouvelle année, j’allai chasser dans la forêt alentour. Mes pensées étaient constamment tournées vers ma moitié. Je me demandais ce qu’elle faisait pour fêter le nouvel an. J’espérais qu’elle faisait la fête avec ses amis du lycée. Peut être allait –elle danser avec l’un d’eux. Ceci me fit sourire. Elle allait forcément trébucher. Mais je ne serais pas la pour la retenir, ce sera un autre et tant mieux. Le but de mon départ était qu’elle trouve quelqu’un d’autre.
Le 2 janvier, je fis mes affaires et parti pour la France et sa magnifique capitale, Paris. Je m’installai dans le quartier de Montmartre, nous avions un appartement là-bas. Nous l’avions acheté il y a environ 45 ans quand Alice, étudiait les arts.
L’appartement était très coloré, avec plein de peintures d’Alice, ainsi que ses sculptures. Il y avait une cuisine, un salon, une salle de bain, un immense dressing et deux chambres. Je pris la chambre qui convenait le plus à ma douleur, donc la moins coloré. Elle était dans des teintes saumon avec un lit double. Je m’allongeai sur le lit, sortit la photo de Bella et la mis sur mon cœur. Je fermai les yeux et repensa à Bella et à nos souvenirs.
Au bout d’une semaine, j’allai chasser, puis en rentrant je m’arrêtai le long de la place, pour regarder les peintres travailler. Vraiment, il faisait un joli travail. Il pouvait reproduire ce qu’il voulait, mieux qu’une photo. Moi, le dessin ou la peinture n’a jamais été mon truc. Je crois que c’est parce que je ne suis pas assez patient.
En remontant dans l’appartement, une idée me vint. La photo de Bella ne resterait pas toujours parfaite, surtout pour toute l’éternité. Du temps, j’en avais à revendre, alors je pourrais peut être dessiné le visage de Bella. Je fouillais dans les placards, et trouva tous le matériel, des feuilles, des crayons, de la peinture, des pinceaux….
Le seul problème, c’est que je ne savais pas trop par où commencer. Je pris la 1ere feuille, pris un crayon à papier, et commença à faire le contour de son visage. Hélas, ça ne ressemblait pas du tout. Après trois jours et au moins 100 essais, je n’avais toujours pas avancé, et je commençais à perdre patience.
A la fin de la semaine, je retournais voir les portraitistes pour comprendre comment il faisait. Après plusieurs heures à rester les regarder, je remontai dans l’appartement pour recommencer. Je commençai d’abord par ses yeux en forme d’amande, puis les sourcils. Ensuite je fis le nez et sa bouche en forme de cœur. Ceci me prit plusieurs essais et deux jours. Enfin, je dessinai le contour de son visage et ses longs cheveux ondulés. Je me rappelais leur parfum, c’était de la fraise, son shampoing préféré.
J’avais fait ce dessin au crayon à papier, maintenant, il fallait que je passe à la couleur. J’attendis un jour brumeux pour sortir acheter la peinture que j’avais besoin. Pour ne rien oublier, j’avais fait une liste :
- Marron soutenue pour ses jolis cheveux,
- Chocolat pour ses yeux plein de vie,
- Rose pâle pour ses lèvres charnues et douce comme de la soie, puis pour ses joues rougit par l’émotion,
- Noir pour ses cils et sourcils,
- Ivoire pour son visage,
- Bleu pâle pour le fond.
Ces achats, me prirent plus de temps que prévu. Il y avait beaucoup trop de choix, mais grâce à ma vision plus puissante que celle des humains, j’ai pu choisir plusieurs sortes de couleur pour ne faire qu’une teinte qui conviendrait parfaitement.
Je mis toute la journée pour la peindre, mais je voulais qu’elle soit parfaite. Le lendemain, j’achetai un cadre, mis la peinture dedans et l’accrocha au mur de ma chambre. Voila, maintenant, tu resteras avec moi pour l’éternité. Je la regardais et j’imaginais qu’on aurait pu vivre ici, tous les deux. Je la voyais dans la cuisine se préparer à manger pendant que moi je la dévorais des yeux. On aurait visité main dans la main, la Tour Eiffel, le Louvre, l’Arc de Triomphe, les Jardins du Luxembourg. Puis le soir, je l’aurais amené au Lido ou au théâtre, à l’opéra. Notre vie aurait été magnifique. Je me secouai la tête pour arrêter d’imaginer cette vie que je n’aurais jamais. Je suis un monstre et elle un ange et rien ne pourrait changer cela.

CHAPITRE 6

Après avoir passé un mois à Paris, je décidai de rentrer aux Etats-Unis. Je me sentais un peu mieux. Bien sur je pensais toujours à elle, mais c’était un peu moins douloureux. Puis le faite d’être entourée de ma famille allait surement m’aider. Tout le monde était ravi de mon retour et de me voir allé mieux. Au bout d’une semaine plus personne me regardait pour voir si j’allais bien ou pas.
Nous étions en plein mois de Février donc je ne pouvais pas retourner à l’école tout de suite. Alors en attendant la rentrée de septembre, je me mis à lire les livres de ma bibliothèque. Il y en avait sur tous les thèmes : la poésie, le théâtre, la psychologie, la fiction, les histoires vraies, policier, a l’eau de rose…
Je commença par les derniers sortis, les Best seller, j’adorais cette auteur, Mary Higgins Clark. On n’arrivait jamais à savoir qui était le tueur avant la fin. Elle savait vraiment ménager le suspense.
Puis je lu le dernier tome des histoires d’Harry Potter. J’aimais bien cette saga et sa magie. Les humains sont pleins d’imagination, mais il y a des choses qui existent vraiment.
En reposant le livre, je vis qu’Esmé m’avait même mis la Bible. Ça c’était un coup de Carlisle. Je jetai la Bible sur mon lit, ça sera ma prochaine lecture. Pour le moment, il fallait que je chasse, j’avais soif. Je me rendis au salon où ils étaient tous occupés.
_ Je vais chasser leur dis-je. Quelqu’un veut venir avec moi ?
_ Ah, oui ! Bonne idée je viens répondis Jasper.
Personne d’autre n’avais soif, alors nous partîmes à la chasse tous les deux. En courant, je répondis aux questions pensées de Jasper.
« Tu as l’air d’aller mieux, mais je sais qu’au fond tu es toujours aussi malheureux. »
_ J’essaye de donner le change, je veux qu’Esmé arrête de s’inquiéter pour moi lui répondis-je.
« Tu sais bien qu’Esmé s’inquiète toujours pour nous. Elle nous considère comme ses enfants. »
_ Oui, je sais lui dis-je en souriant.
« Tu vas aller la voir ? »
_ Oui, mais pas avant deux ou trois ans, pour voir comment elle va. Si elle m’a bien oubliée.
« Je comprends, Hum, tu sens cette odeur ? »
_ Oh oui, allez à table dis je tout content.
Ceci faisait longtemps que je n’avais pas sourit ni été content, ça me fit du bien.
On attrapa un troupeau d’élan, plus un puma pour moi. Nous étions rassasiés. En rentrant, je stoppai net au milieu de la forêt.
_ Qu’est ce que tu fais, Edward ? Pourquoi, tu t’arrêtes ? Me demanda Jasper.
_ Chut ! Lui répondis-je. Tu sens cette odeur ?
Il respira un grand coup en s’approchant de moi.
_ Hum ! Oui, elle me dit quelque chose, je l’ai déjà senti me dit-il.
Moi aussi j’avais déjà senti cette odeur.
_ Victoria ! Tonnais-je.
_ Tu as raison, c’est son odeur, il faut la suivre.
_ Non ! Je l’arrêtais d’une main. Toi tu rentre à la maison pour prévenir les autres. Demande à Alice qu’elle vérifie que Bella va bien. J’espère qu’elle ne la pas attaqué pour se venger. Moi, je vais suivre son odeur. J’ai mon portable, je vous tiens au courant.
_ Edward, tu ne pourras pas la tuer tout seul ! dit Jasper.
_ Et pourquoi pas ? Dis-je énervée.
_ Tu ne seras pas te contrôler, ta douleur prendra le dessus et tu ne seras pas attentif. Elle profitera de cette faiblesse.
_ Ecoute Jasper, si c’est la dernière chose que je fais sur terre, tant mieux. Au moins Bella sera en sécurité. Maintenant va prévenir les autres. Je vous tiens au courant.
_ Bonne chance dit Jasper et il filât à travers la forêt.
Désormais seul dans la forêt, je suivis la trace de Victoria. Elle descendait au Sud, après plusieurs heures de course, je la perdis à San Francisco. Il y avait trop de monde, trop d’odeurs différentes. Elle ne savait pas que je la suivais, car pas une seule fois j’entendis ses pensées. Je décidais de scanner des esprits au hasard, peut être que quelqu’un l’avait vu.
Au bout de trois heures je me demandais s’il ne valait pas mieux que je rentre. J’étais nul pour la traque. Puis je scannais une dernière personne et bingo, il l’avait vu 500 mètres plus loin dans une rue parallèle. Je me concentrai et enfin entendit ses pensées.
« La petite humaine, n’est pas avec eux, je ne l’ai pas senti. Ça sera beaucoup plus facile que prévu. »
A environ 100 mètres d’elle elle me sentit et elle se mit à courir pour me semer.
« Mince, il m’a retrouvé. De toute façon je vais lui échapper et je vais tuer son humaine pour me venger de la mort de James. »
Oh non, elle voulait tuer Bella. Je ne te laisserais pas faire. Je cours plus vite que toi, et tu ne m’échapperas pas. Je n’étais plus qu’a 20 mètres d’elle. Je l’entendais se demander comment fuir. Mais elle n’avait aucune chance, je le ferais pour Bella.
Nous traversâmes le Mexique dans la nuit. Je ne l’avais toujours pas rejointe. Je devais reconnaitre qu’elle était douée. Puis le lendemain matin nous arrivions au Brésil. Elle traversa en plein soleil, une place de Rio avec plein de monde. Elle était couverte de la tête au pied donc sa peau ne scintillât pas. Moi, par contre je devais rester dans l’ombre. La garce !
Je traversai la place, en faisant bien attention d’être dans l’ombre, mais une fois arrivé à l’autre bout, elle était partie.
Nous avion une maison au fond de la jungle, je décidai d’attendre là-bas la nuit. J’appelai Carlisle pour lui raconter. Ils voulaient tous me rejoindre, mais je leur

interdit. C’est quelque chose que je devais faire seul, comme un ultime cadeau à la femme de ma vie.
La nuit venu, je retournai à Rio, mais son odeur avait disparu. Je scannais des esprits au hasard, mais personne ne l’avait vu. À la première lueur du jour, je rentrai. J’appelai Alice pour lui demander si elle avait vu Victoria près de Bella. Au bout de 2 minutes, elle me dit que tous va bien. Bella est au travail comme d’habitude. Alice promit de surveiller et de me tenir au courant. Je lui dis que j’allais rester quelque jour au Brésil, puis je rentrerais.
Le mois de mars passa et j’étais toujours au Brésil. La nuit je continuai de scanner les esprits au cas où Victoria était restée dans les parages. Une fois je cru la retrouver, mais en faite elle avait juste jeté sa veste sur un tas d’ordure. La journée, je restais allongé sur le lit avec la photo de ma bien aimée sur mon cœur. Peut- être fallait-il que je l’appelle pour la mettre en garde. Des millions de fois je composai son numéro sans appelé sur le téléphone vert pour que ça l’appel. A la dernière seconde je me disais toujours non, tu lui as fait une promesse alors tiens là. Ou alors je pouvais toujours aller à Forks et lui dire en face. Non, à la mi-avril, je rentrerais et je demanderais à Alice de l’appeler pour la prévenir. Et puis non, j’avais dit que je ne serais plus dans sa vie. Dès qu’Alice aurait une vision, j’irais à Forks pour tuée Victoria. Oui, voila c’est ça que je devais faire.
Le 12 avril, mon portable ne faisait que sonner, c’était Rosalie. Je n’avais pas envie de lui parler, j’étais en train de me souvenir de notre premier baiser et c’était merveilleux. Mais que me voulait-elle ? J’avais pourtant été clair, je ne voulais pas être dérangé ! Puis au bout d’un moment je répondis enfin.
_ Quoi ? Lui dis-je énervé.
_ Hum, Edward…. Dis Rosalie hésitante.
_ Oui, quoi ? Je t’ai déjà dit de me laisser tranquille.
_ J’ai une mauvaise nouvelle a t’annoncé, dit-elle rapidement.
Une mauvaise nouvelle ? Quelqu’un de la famille n’allait pas bien ?
_ Dis moi, que se passe-t-il ? Dis-je inquiet.
_ C’est Alice, elle a eu une vision concernant Bella dit-elle. Elle l’a vu se suicidé en se jetant des falaises dit elle dans un souffle.
Quoi, non, Bella, ma Bella est … morte, même pensée ce mot était insoutenable. Plusieurs minutes passèrent.
_ Edward, tu es là ? Je suis désolé. Personne ne voulait te le dire, mais il fallait que tu le sache.
_ Merci Rosalie. Je te rappelle plus tard dis-je dans un souffle et je raccrochai.
Non, ce n’était pas possible, Bella ne peut pas avoir fait ça. Non, elle ne pouvait pas se suicider elle aime trop la vie. Mais Rosalie, ne m’aurait jamais appelé si ce n’était pas vrai.
D’un coup, je réalisai, je ne reverrais plus jamais Bella. Je tombai a genoux, me prit la tête dans mes mains et me mit à hurler. C’est la seul chose que je pouvais faire étant donné que je ne pouvais pas pleurer.
C’est moi qui l’aie tuée. Je voulais qu’elle soit heureuse sans moi, mais en faite ça a été tous le contraire. J’aurais du écouter Alice et rester avec elle. Je suis un monstre.
Au bout de 3 heures, je revins lentement à la réalité. Il fallait quand même que je vérifie, car pour le moment je n’arrivais pas à y croire. Il faut que j’appelle chez elle.
_ Maison Swan ? répondit la voix d’un garçon. Je reconnaissais celle de Jacob Black.
_ Ici, Carlisle Cullen, est ce que Charlie est là ? Lui demandais-je le plus calmement possible.
_ Il est absent.
_ Oh, il est où s’il vous plait. Il faut que je lui parle.
_ Il est à l’enterrement, me répondit-il et il raccrocha.
Je raccrochai doucement, sous le choc, j’avais ma réponse. Tout était vrai. Et la sans savoir d’où ça venait je me mis à tout casser dans la maison, comme au moment de la rupture. Sauf que cette fois personne ne pourrait m’arrêter. Bella est morte et elle m’a laissé tout seul. Je pouvais vivre loin d’elle en sachant qu’elle était vivante. Mais maintenant qu’elle était morte, je n’avais plus aucune raison de rester sur cette Terre. Je n’avais plus qu’une chose à faire et je la rejoindrais.

CHAPITRE 7

Le soir même j’appelai l’aéroport pour réserver mes billets pour l’Italie. J’avais pris ma décision, il fallait que je trouve les Volturi pour qu’il me tue. Enfin mort, je rejoindrais Bella, et nous serions réunis pour l’éternité.
Je laissai la maison en un champ de ruine, c’est la première fois que ma douleur s’exprimait aussi fort.
Le lendemain matin, je pris un avion pour New York. En arrivant, je pris une correspondance pour Florence. Après 10heures d’avion, j’atterrissais enfin. Dans le parking souterrain de l’aéroport, je volai une Audi TT gris métallisé avec les vitres teinté pour me caché du soleil. Le temps du trajet, je réfléchis a comment leur demander ma mort. Ceci allait être délicat, je suis peut être le premier vampire à vouloir mourir de mon propre choix. Tant pis, il fallait que je sois directe. Peut être ne vont-ils pas accepter à cause de leur amitié avec Carlisle, mais je leur ferais comprendre que je ne pouvais plus vivre sans elle. Puis Carlisle, leur pardonnerait étant donné que c’est moi qui est demandé ma mort.
Je voyais enfin Voltera, au loin, cette grande forteresse où la chasse était prohibé. Je savais que les gardes des Volturi, faisait souvent des rondes dans la ville. Il suffisait que je me promène dans les rues de la ville, pour qu’il me trouve et qu’il m’emmène auprès d’Aro, Caïus et Marcus.
Je garai la voiture dans une rue protégé du soleil, sorti et commença à déambuler dans la ville. Au bout d’une heure je senti deux autres vampires derrière moi. Je me retournai et vit Félix et Démétri.
_ Bonjour messieurs, leur dis-je.
_ Edward Cullen, que fais tu dans cette ville ? Tu es bien loin de ton pays dis Démétri.
_ Je vous cherchais. Je voudrais voir Aro, Caïus et Marcus. J’ai une requête à leur présenté répondis-je.
_ Et de quoi s’agit-il ? Demanda Félix.
_ C’est personnel. Est-ce que vous pouvez m’emmener les voir ?
_ Oui, suis nous, dit sèchement Démétri.
Ça y est mon amour, dans quelques heures je serais auprès de toi.
Nous parcourûmes plusieurs dédalle de rue sombre pour arriver devant une grande porte en bois. Démétri l’ouvrit et nous rentrâmes dans le repère des Volturi. Après avoir traversé plusieurs pièces, ils ouvrirent une grande porte. En entrant je vis au fond trois trônes où se tenaient Aro, Marcus et Caïus. J’avais l’impression qu’il m’attendait. Mais vu leur tête et leurs pensées je savais qu’ils étaient surpris.
Démétri s’approcha d’Aro et lui tendit la main. Aro la prit et il lit dans ses pensées. Aro avait en quelque sorte le même don que moi. Sauf que lui, il devait toucher la personne et il pouvait lire toutes les pensées et tous les souvenirs de cette personne.
Quand il eu finit, il me regarda d’un œil interrogateur, puis il prit la parole.
_ Bienvenue chez nous, Edward dit-il.
_ Merci de me recevoir répondis-je.
_ Démétri viens de me montrer que tu avais une requête à nous demander. De quoi s’agit-il ?
J’avais décidé d’être directe et franc.
_ Je voudrais que l’un de vous me tue, dis-je d’une voie claire et assuré.
Je lus dans leurs pensées :
Aro : « Le tuer ? Mais pourquoi diable ? »
Caïus : « Le tuer ? Pourquoi pas, ça nous fera une distraction. C’est bien la première fois que j’entends ça. »
Marcus : « Finissons-en, je m’ennuie. »
Aro : « C’est le fils de Carlisle, si on le tue, comment vat-il réagir ? Puis au lieu de cela, il pourrait intégrer nos rangs, son don est incroyable.
Je repris la parole
_ Je sais que vous vous demandez pourquoi je veux mourir. Aro, je vais te montrer. Mais Carlisle, n’a rien à voir là dedans, c’est mon choix et il l’acceptera.
Je m’approchai d’Aro et lui tendit la main. Il vit tous mes souvenirs et toutes mes pensées. Ma première rencontre avec Bella, mon envie de la tuer, notre premier baiser, l’histoire de James et comment j’avais réussit à me retenir, son anniversaire, notre séparation, ma douleur puis le coup de téléphone de Rosalie m’annonçant son suicide. Ceci dura plusieurs minutes et me fit énormément souffrir, car je savais que maintenant je ne passerais plus aucun moment avec elle. Quand il eu fini, il relâcha ma main et dit :
_ Incroyable !
_ Quoi ? Que se passe-t-il ? Demanda Caïus nerveusement.
_ Ce petit est incroyable. Il est tombé amoureux d’une humaine, il lui a révélé notre secret, elle est resté avec lui sachant la vérité. Puis il la quitté et elle c’est suicidé. Et maintenant, il veut la rejoindre dans la mort dit Aro d’une traite.
_ Mais tu as enfreint la loi, Edward, nous devons te tuer pour cela dit Caïus.
Enfin, ma fin était proche.
_ Attends, attends mon frère dit Aro. Edward, nous allons réfléchir tous les trois à ta mort ou non. En attendant notre réponse Démétri et Félix vont t’emmener dans une de nos chambres d’amis.
_ D’accord, lui répondis-je.
Je suivis Démétri et Félix. Hélas je savais déjà qu’Aro ne voulait pas ma mort. Il voulait que je devienne l’un des leurs. Pour Caïus, lui sa décision était faite, il voulait me tuer. Comme ça il y aura un vampire de moins dans le clan Cullen. Enfin, Marcus, était partagé, il a toujours apprécié Carlisle et ne voulait pas lui prendre son fils. En arrivant dans ma chambre, je m’allongeai sur le lit, sortit la photo de Bella, là mis sur mon cœur et ferma les yeux pour revoir tous nos souvenirs. Hélas nous n’en aurions plus ensemble. Charlie devait souffrir autant le martyr que moi. Il devait me maudire. Mais bientôt tout serait fini. Je ne ferais plus jamais de mal autour de moi.
Je me relevai et me dirigea vers le bureau. Je pris une feuille et un stylo, je rédigeais une lettre à ma famille pour leur expliquer mon geste. Je demanderai à Aro de leur faire parvenir après ma mort.

Carlisle,
Je sais que tu es celui qui comprendra le mieux mon geste, étant donné le nombre de fois où tu as voulu te tuer au début de ta vie de vampire. Je m’excuse de te décevoir, mais vivre sans elle m’est impossible. Je pouvais tenir loin d’elle parce que je savais qu’elle refaisait sa vie. Mais maintenant qu’elle n’est plus là, vivre me fait trop mal. Pardonne les Volturi de ma mort, c’est moi qui leur es demandé.